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Les Mayas ne possédaient ni alphabet, ni écriture syllabique, mais la plupart de leurs mots étaient monosyllabiques. Ils employaient une écriture phonétique que l’on peut considérer comme une forme améliorée de rébus dans le sens où l’image est devenue, au cours du temps, tellement stylisée qu’elle cesse d’être reconnaissable.
[modifier] Un exemple du "rébus maya"
La tête du poisson, « xoc », était difficile à sculpter et facile à confondre avec un autre animal, aussi les mayas lui substituèrent-ils l'idéogramme symbole de l’eau, dans l’idée que l’eau étant l’élément des poissons, il rappellerait le mot « xoc ». Le symbole de l’eau était un grain de jade, parce que l’eau et le jade avaient comme points communs d’être précieux et de couleur verte, au final jade égale eau égale poisson («xoc»).
[modifier] Une écriture complexe
Chaque glyphe possède deux formes complètement distinctes. Une forme représentative et une forme symbolique ou idéographique, souvent très stylisée. La plupart des glyphes sont des combinaisons où un élément principal reçoit divers affixes qui peuvent être des adjectifs, des adverbes, des prépositions , etc.
Le déchiffrement de l’écriture maya reste ainsi extrêmement complexe. Actuellement on arrive à déchiffrer le sens d'environ 80% des glyphes, mais la prononciation reste mystérieuse. Cette écriture semble avoir eu une finalité quasi-exclusivement religieuse. L’écriture glyphique maya était retranscrite sur une simple feuille de papier large d’une vingtaine de centimètres et longue de plusieurs mètres. Le manuscrit était replié en accordéon, chaque pli déterminant une «page» large d’environ 15 centimètres et écrite des deux côtés. Ce papier était fait de fibres végétales. Trois seulement de ces livres (ou «Codex») ont été conservés : le Codex dresdensis , le Codex madridensis et le Codex parisiensis.
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