Debout les morts
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article n'est pas rédigé ou présenté conformément aux recommandations. Améliorez la rédaction ! |
Debout les morts est un roman de l'écrivaine française Fred Vargas, publié en 1995.
Sommaire |
[modifier] Résumé
-
Ce qui suit dévoile des moments clefs de l’intrigue.
Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis découvre, dans son jardin, un arbre qu’elle n’a jamais vu auparavant. Aucun indice n'en laisse supposer la provenance. Au pied de l’arbre, un cercle de terre fraîchement retournée.
Inquiète, Sophia se demande qui a bien pu planter cet arbre… Le jardinier ? Impossible, il ne travaille pas cette semaine. Un éventuel admirateur ? Peut-être bien. L'arbre, qui pourrait être un hêtre, a-t-il une signification symbolique ?
Elle aperçoit un jeune homme regardant la maison voisine à travers les barreaux pourris. Complètement abandonnée, la maison a été baptisée la "baraque pourrie" par les habitants du quartier.
Sophia aborde l'homme, se fait confirmer que l'arbre est bien un hêtre.
L’homme s’appelle Marc. Il se baladait dans Paris en tapant avec le bout de son pied dans un caillou, ce qui l'a conduit jusqu’à la rue Chasle où se trouve la baraque pourrie. Il a pour projet d’acheter la maison, ce qui pourrait éventuellement le sortir de sa misère.
Comme il est sans-le-sou, il téléphone à Mathias, un ami, et lui présente son projet : rénover la vieille maison et y emménager. Il conduit son ami jusqu’à la maison, mais les deux hommes se rendent compte qu’ils n’ont pas assez de moyens pour l'acheter. Mathias propose donc de demander à Lucien Devernois de s’associer à eux dans le projet.
Au début, les trois hommes ne s’entendent pas très bien à cause de leurs différences. Tous les trois historiens, l’un est passionné par la préhistoire, l’autre est médiéviste, et le dernier s’intéresse plutôt à la Guerre 14-18.
Même s’ils ne supportent pas Lucien, Mathias et Marc sont bien obligés de s’associer à lui, car c’est le seul d’entre eux à avoir un travail.
Les trois historiens s’installent dans la maison et la rénovent tant bien que mal.
Marc fait installer « le parrain », son oncle, un vieil homme, dans le grenier. Le parrain, Mr Vandoosler, s’avère être un ancien brigadier de la police des stupéfiants, renvoyé après avoir aidé un criminel à s’échapper.
Sophie, de son côté, observe ses nouveaux voisins. Elle voudrait leur demander une faveur ; creuser sous l’arbre pour voir si quelque chose est enterré dessous. Elle se décide enfin à aller sonner à leur porte.
Elle leur présente sa requête et en échange, leur propose une grosse somme d'argent.
Les trois hommes acceptent non sans hésiter.
Vandoosler observe ses voisins de l’Est, Juliette et son frère Georges Gosselin. Il va rendre visite à Juliette dans son restaurant, le Tonneau, appelé ainsi à cause de la forme de la porte de sa cave. Juliette l’invite lui et ses trois cohabitants à une réception où elle invite tout le quartier, qui a lieu dans son restaurant.
Vandoosler ne veut pas l’admettre, mais la raison pour laquelle il veut absolument aller à cette réception, est qu’il est curieux et qu’il a envie de mener l’enquête sur l’affaire du hêtre.
Les « trois évangélistes », St-Luc, St-Marc et St-Matthieu, comme Vandoosler appelle ses trois cohabitants, n’ont pas très envie d’aller à la réception, mais finissent par venir.
Mathias se sent très attiré par Juliette. Il tente de la séduire, mais celle-ci ne réagit pas vraiment. Pourtant, elle l’embauche comme serveur dans le restaurant.
La soirée continue et tout le monde abuse de l’alcool. Sophia chante accompagnée de Juliette au piano.
Les jours passent, et les évangélistes commencent à s’habituer à leur nouvelle vie. Ils se sortent tout doucement de la misère.
Mais un jour, Sophia disparaît. Pierre, son mari, ne se fait pas de souci. Sophia avait reçu, peu de temps avant, une carte postale portant une étoile grossièrement dessinée. Cette carte postale venait assurément de Steylos, un ancien amant qu’elle avait quitté pour vivre avec Pierre. Elle avait aussi reçu une lettre, dans laquelle étaient indiqués le lieu et l'heure d'un rendez-vous auquel elle s’était rendue immédiatement. Elle n’avait pas donné de nouvelles depuis.
On soupçonne que Sophia a voulu rejoindre Steylos, car elle se sentait délaissée par son mari, qui ne pense plus qu’à son travail. Sophia aurait dû venir le jour même manger avec Juliette, mais ne s’est pas présentée et n’a pas montré signe de vie, alors qu’elles sont des amies très proches.
Juliette, Vandoosler et les évangélistes décident de mener eux-mêmes l’enquête.
Ils surveillent à tour de rôle Pierre Relivaux, et Vandoosler va l’interroger. Mais Pierre ne coopère pas vraiment. À force d’observer Relivaux, ils finissent par découvrir qu’il a une maîtresse depuis six ans.
Pour faire avancer leur enquête, Vandoosler contacte un vieil ami policier, Leguennec, pour qu’il aille lui aussi creuser sous l’arbre. Mais ils ne trouvent toujours rien.
Cela fait deux semaines que Sophia a disparu et on n’a toujours pas de nouvelles.
Juliette invite ses voisins à l’accompagner un week-end en Normandie où ils passent tous de très bons moments.
Un soir, ils voient une femme assise dehors sur le muret en face de la maison de Sophia avec un enfant dans les bras. Comme il pleut, Marc la fait entrer chez lui.
Elle leur raconte qu’elle est la nièce de Sophia et qu’elle s’appelle Alexandra. Sa tante devait l’accueillir chez elle. Marc lui propose de rester habiter dans la baraque pourrie, puisque Sophia a disparu. Alexandra s’installe au rez-de-chaussée de la maison et fait partie de leur vie quotidienne.
Le surlendemain, un feu se propage dans une rue contenant des taudis désertés. Au milieu des décombres, les pompiers trouvent les restes d’une voiture contenant un corps carbonisé. La seule chose reconnaissable est une pierre de basalte. Cette pierre appartenait à Sophia, qui ne s’en séparait jamais. On ne sait pas reconnaître le cadavre, mais la réalité est évidente. On n’a pas d’indice car tout a été détruit par le feu, mais il est évident que c’est un meurtre.
Tout le monde est interrogé. Les suspects principaux sont Pierre et Alexandra. L’héritage les aurait attirés au point d’assassiner Sophia ?
Alexandra emménage dans le pavillon qui se trouve dans le jardin de Juliette avec son fils.
Elle est suspectée du meurtre de Sophia car elle n’a pas d’alibi. Marc veut tout faire pour l’innocenter.
Le temps passe et l’enquête n’avance pas.
Un jour, un homme bizarre sonne à la porte de Pierre. Ce dernier n’est pas là, et Marc qui est très curieux, l’interpelle. L’homme se nomme Christophe Dompierre, il vient de Genève et il veut absolument parler à Pierre. Comme celui-ci n’était pas là, il a laissé sa carte de visite. Il est en France pour une courte durée. Mais Pierre est parti depuis quelques jours pour une conférence à durée indéfinie.
Quelques jours plus tard, on retrouve Dompierre assassiné dans le parking de son hôtel. Les évangélistes découvrent qu’il avait trouvé quelque chose d’important dans les archives du père de Sophia. Siméonédis classait tous les journaux faisant référence à sa fille.
Ils rendent visite au père de Sophia, et vont fouiller dans les dossiers archivés. Sophia a été victime d’une agression violente et d’une tentative de sévices sexuels 15 ans auparavant, mais n’avait pas porté plainte. Les évangélistes supposent donc que l’agression était l’œuvre du fils de la deuxième femme du père de Sophia, Julien. Mais Sophia assure que le coupable portait une cagoule. Ensuite, ils lisent différents articles critiquant Sophia et remarquent qu’ils ont été écrits par René de Frémonvile et Daniel Dompierre, assassinés une année plus tard. Ils en déduisent donc que les deux journalistes ont dû voir l’agresseur de Sophia, et que pour cela ils ont été liquidés. La mort de Christophe Dompierre est donc liée à celle de son père. Il devait avoir révélé à son fils l’identité de l’agresseur.
Leurs soupçons se portent tout d’un coup sur Georges Gosselin. Il faisait partie des figurants de l’opéra « Elektra », où jouait Sophia quand elle s’est fait agresser. Juliette leur avoue que son frère était amoureux de Sophia. Le commissaire Leguennec veut arrêter Georges, mais il s’est déjà enfui.
Pourtant un nouvel élément s’ajoute et fait basculer toute l’enquête.
Un homme dont la voiture était garée juste à côté de Dompierre lors de son assassinat, a remarqué une inscription dans la poussière de l’aile avant droite de sa voiture. Cette inscription est assurément le nom de l’assassin. Dompierre a écrit « Sophia Siméonidis ».
Tout le monde est choqué. Vandoosler dit de Sophia qu’elle est une « morte vivante ».
Les 3 hommes veulent chercher Sophia, et pensent qu’elle se cache chez son père. Ils vont chez lui et Juliette les accompagne.
Mais finalement, Mathias se rend compte de quelque chose qui avait échappé à tout le monde : Dompierre s’appelait Christophe de prénom, mais a écrit Sofia avec un f, donc il n’avait pas écrit Sophia. Le a de Sofia était mal fait, la boucle du f n’était pas fermée, elle ressemblait à un grand S, donc il avait écrit <<Sosie Siméonidis>>. Sophia avait été remplacée 3 jours par une doublure, un sosie, quand elle faisait de l’opéra. La personne qui l’avait remplacée était Juliette.
Toute l’intrigue se révèle : Juliette a planté le hêtre pour inquiéter Sophia, elle a posté la lettre pour pouvoir enlever Sophia et ensuite l’attacher, la tuer, et la mettre dans le congélateur de sa maison en Normandie. Ensuite, lorsqu’elle avait été en Normandie avec ses voisins, elle s’était levée pendant la nuit et avait été enterrer le corps sous le hêtre, où personne n’irait plus chercher.
La raison pour laquelle Juliette a tué Sophia, est qu’elle était toujours dans l’ombre de Sophia, elle était jalouse à en mourir. Elle a demandé à son frère d’agresser Sophia pour pouvoir la remplacer à l’opéra, mais comme elle n’avait pas eu de succès, et que les journalistes l’avaient humiliée, elle avait tué Dompierre et Frémonville, et ensuite Sophia 15 ans plus tard. Elle a enlevé une sans abri et l’a mise dans la voiture avec les bijoux de Sophia avant de tout brûler.
L’enquête résolue, tout rentre dans l’ordre.
[modifier] Les personnages
[modifier] Marc Vandoosler
Cheveux noirs et raides, taille moyenne, excessivement mince, corps et visage anguleux, mains maigres et longues, élégant, porte 4 grosses bagues en argent d’origine africaine et carolingienne, habillé en noir, porte une ceinture en argent, est orgueilleux, gracile, défaitiste, pessimiste, un peu austère, « dans la merde » depuis 2 ans, divorcé, au chômage, s’intéresse surtout au Moyen-Âge (il est historien) surnommé St-Marc. Il donne une impression de grande intelligence.
[modifier] Mathias
Cheveux blonds incoiffables, yeux bleus, grandes mains, très grand, porte des sandales en cuir, aime se promener nu, très intelligent, silencieux, n’a ni travail ni femme, est aussi historien mais s’intéresse à la préhistoire. Surnommé St-Matthieu. Il est l’opposé de Marc.
[modifier] Lucien Devernois
Les joues blêmes, la mèche de cheveux bruns retombant sans cesse sur les yeux, la cravate serrée, la veste grise, les chaussures de cuir éculées mais anglaises, historien de la Guerre 14-18, très bavard, très extrême de caractère.
[modifier] Armand Vandoosler
Le parrain et l’oncle de Marc. 68 ans, se tenant droit et haut, surveille et observe beaucoup, aime dire son avis, est intelligent, brillant, d’une beauté dégradée, des lignes franches, un nez busqué. Les lèvres irrégulières, l’œil triangulaire, le regard séduisant. Faisait partie de la brigade des stupéfiants mais a été renvoyé parce qu’il a aidé un criminel à s’échapper.
[modifier] Personnages secondaires
- Sophia Siméonidis, cantatrice, origine grecque
- Pierre, mari de Sophia
- Juliette, voisine et amie de Sophia
- Alexandra, nièce de Sophia
- Georges, frère de Juliette
Portail de la littérature – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la littérature. |