Surzur

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Surzur
Pays	France
Région	Bretagne
Département	Morbihan
Arrondissement	Arrondissement de Vannes
Canton	Canton de Vannes-Est
Code INSEE	56248
Code postal	56450
Maire Mandat en cours	Marcel Le Nevé 2001-2008
Intercommunalité	Communauté d'Agglomération du Pays de Vannes
Latitude	47° 34' 44" Nord
Longitude	02° 37' 43" Ouest
Altitude	0 m (mini) – 42 m (maxi)
Superficie	57,29 km²
Population sans doubles comptes	2 434 hab. (1 999)
Densité	42 hab./km²

Surzur est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

la préhistoire

Des découvertes de nombreuses haches en diorite, en fibriolithe, en jadéite ou en silex démontrent que plusieurs villages (Kerlan, Lambré, Brarun...) de Surzur étaient habités quelques millénaires avant notre ère, à l'époque néolithique. Une trentaine de haches de pierre se trouvent au Musée d'Archéologie du Morbihan à Vannes. Des haches de bronze ont aussi été recueillies à Tregof.

Les Celtes

Les Celtes, constructeurs de mégalithes venus d'Europe centrale, ont les premiers occupé le territoire de Surzur. Trois menhirs, de 5m de hauteur se dressent à 1 km au nord-est du bourg, auprès du village de Bergard. Deux allées couvertes ruinées (dites "roches aux fées"), de 5 et 6m de longueur , se voient encore dans le grand taillis de Talhouët, presque sur la limite d'Ambon. Un dolmen et deux menhirs renversés se conservent non loin de là, au village de Vinihy.

Les Romains

Les Romains, venus ensuite au moment de la conquête des Gaules, ont tracé un certain nombre de voies faites de chaussées de dalles de granit, sur lesquelles circulaient les chars. La voie Vannes-Nantes était l'axe majeur des communications en Armorique. La voie romaine de Blain à Port-Navallo (dite "chemin Conan") entrait à Surzur au sortir d'Arzal, passant près de Bilaire, du moulin de "Beau Séjour" et du village de Kergroix. C'est sur le bord de cette voie ancienne qu'un laboureur découvrit en 1835, à proximité du village Liscorno, une borne militaire en granit de forme cylindrique, haute d' un mètre environ. Il porte l'inscription latine suivante: "Imp.Caes. - Piavonio - Victorino - Pio Felici - Aug." Elle est dédiée à l'empereur Victorin, qui regna de 268 à 270. Cette borne votive est très rare puisqu'on en compte à peine une dizaine dans le département. Elle est visible dans la cour du Musée d'Archéologie (Château Gaillard) à Vannes. À l'endroit où se dressait la borne on a découvert de nombreux vestiges d'un établissement romain. En 1864 des substructions d'une autre station sont trouvées au village de Trégorff.

Le Moyen Âge

Au VIIe siècle les Bretons se sont installés et leur langue s'y parle encore aujourd'hui. Presque tous les noms des villages sont bretons. Après l'établissement des Bretons, le christanisme se développa profondément. À cause de son importance territoriale et son voisinage de Vannes, Surzur fut très tôt établi en paroisse (les communes ne furent créées que plus tard). Aussi l'église romane et sa dédicace à St. Symphorien attestent que la paroisse de Surzur est très ancienne. À l'origine elle englobait la Trinité, Noyalo et le prieuré du Hézo (fondé vers 1247, dépendant de l'abbaye de St. Gildas-de-Rhuys et en 1689 annexé au Séminaire de Vannes).

La paroisse de Surzur appartenait au fief temporel de l'évêque et à la sénéchaussée de Vannes. Comme seigneur féodal l'évêque prélevait la dîme (impôt de l'époque) à la 33ème gerbe et en lassait la moitié - en guise de pension - au recteur local qui lui-même jouissait en outre du "casuel" (bénéfices) , du presbytère et d' un beau et vaste pourpris (un bois, des pièces d'eau et une fuie). Ce régime dura jusqu'à la Révolution.

Pour desservir ce vaste territoire, en plus de l'église paroissiale et de la chapelle Notre-Dame, au bourg, il y avaient plusieurs chapelles et des oratoires domestiques (y compris celle du manoir de Pérénès). Une vingtaine de petites seigneuries étaient dispersées dans la paroisse, dont le manoir actuel de Pérénès.

Après la Révolution

En 1790, après la Révolution, Surzur fut érigé en commune, et même en chef-lieu de canton du district de Vannes, et eut dans sa circonscription: la Trinité, le Hézo, Noyalo, Theix et Ambon.

Après le Concordat de 1801 Surzur perdit son titre de chef-lieu de canton, pour devenir une des six paroisses du doyenné rural de Vannes-Est. Le Hézo, la Trinité, Theix et Ambon deviennent des communes autonomes.

En 1802 la paroisse de Surzur perdit le Hézo, Noyalo et La Trinité. En 1825 le recteur François Fardel (en exil en Espagne pendant la Révolution) bâtit le presbytère actuel.