Tulipier de Virginie
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| Liriodendron tulipifera | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
| Division | Magnoliophyta | ||||||||
| Classe | Magnoliopsida | ||||||||
| Sous-classe | Magnoliidae | ||||||||
| Ordre | Magnoliales | ||||||||
| Famille | Magnoliaceae | ||||||||
| Genre | Liriodendron | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Liriodendron L., 1753 |
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| Classification phylogénétique | |||||||||
| Ordre | Magnoliales | ||||||||
| Famille | Magnoliaceae | ||||||||
| Taxons de rang inférieur | |||||||||
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Le tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera, du grec leiros, lis et dendron, arbre) est un arbre feuillu de la famille des Magnoliacées.
Originaire du sud et de l'est des États-Unis d'Amérique, il s'élève jusqu'à 60 mètres dans son lieu d'origine (35 m en Europe) et peut y vivre jusqu'à 500 ans (environ 300 ans en Europe).
Il a été introduit en France à partir du début du XVIIIe siècle, notamment par de la Gallisonnière. Le plus connu fut planté au Petit Trianon de Versailles pour la Reine Marie-Antoinette en 1771 et abattu par la tempête de décembre 1999.
Il se distingue avant tout par sa feuille. Celle-ci, caduque, simple, alterne comporte 2 ou 4 lobes avec une échancrure nette. Elle est jaune-verte au printemps et en été, jaune en automne.
La fleur, hermaphrodite, est solitaire, dressée, comporte 9 tépales (pétales et sépales indifférenciés) dont 3 sépales vert clair entourant 6 pétales évoluant de vert très clair à blanc, jaune orangé à la base et légèrement odorante. Sa forme la fait ressembler à une tulipe, d'où le nom de l'espèce. Son nectar est appréciè par les abeilles (du moins aux États-Unis) et y donne un excellent miel très foncé.
Elle donne un fruit conique dressé. À maturité, à partir d'octobre, il libére de nombreux akènes ailés ou samares simples (graines ailées, comparables à celle du frêne).
Les jeunes branches sont rouge foncé tandis que l'écorce devient gris foncé, finement fissurée en vieillisant.
Il existe une seconde espèce, le tulipier de Chine (Liriodendron chinense) : la feuille, plus découpée et arrondie, diffère légèrement de celle du tulipier de Virginie.
Il est principalement utilisé en association avec d'autres d'essences ou seul, dans un but d'ornement. Son bois, facilement travaillable, est également utilisé en ébénisterie en Amérique.
Il résiste assez bien au froid et a besoin de beaucoup d'eau, en terrain bien drainé. Son exploitation est étudiée actuellement dans le Sud-Ouest de la France (Béarn et le Pays basque) dont le climat humide lui conviendrait bien.
On extrait de son écorce la liriodendrine, un alcaloïde succédané de la quinine.
[modifier] Liens externes
- Liriodendron tulipifera dans Flora of North America (en)
- Liriodendron tulipifera dans Flora of Missouri (en)
- Référence Tela Botanica (France métro) : Liriodendron tulipifera L., 1753 (fr)
- Référence ITIS : Liriodendron tulipifera L. (fr)
- Référence NCBI Taxonomy : Liriodendron tulipifera (en)
- Référence GRIN : espèce Liriodendron tulipifera L. (en)
- Référence CITES : espèce Liriodendron tulipifera L. (fr+en) (sur le site de l'UNEP-WCMC)
- répartition : Liriodendron tulipifera L. (fr+en)
