Doubs (rivière)
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Longueur | 453 km |
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Débit moyen | 176 m3.s-1 mesurés à Neublans-Abergement |
Surface du bassin | 7 500 km2 |
Régime | pluvio-nival |
Se jette dans | Saône |
Bassin collecteur | Rhône |
Pays | Suisse-France |
Cours d'eau - hydrologie |
Le Doubs est une rivière française et suisse.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Il prend sa source à Mouthe (département du Doubs), près de la frontière suisse, à 937 m d'altitude. Le Doubs a globalement la forme d'un M avec des jambes très allongées. Il s'écoule d'abord vers le nord-est, traverse le lac de Saint-Point et le lac de Chaillexon puis, dès le Lac des Brenets et le saut du Doubs, il marque la frontière entre la Suisse et la France sur quelques dizaines de kilomètres. Après un crochet de quelques kilomètres entièrement en Suisse (le Clos-du-Doubs), il change brutalement de direction et s'écoule vers l'ouest, jusqu'à Saint-Hippolyte où il est rejoint par le Dessoubre. Le confluent se situe schématiquement au niveau de la pointe centrale du M. Ensuite, après une courte remontée en direction du nord en amont de Montbéliard (qu'il n'arrose pas), il s'écoule en direction du sud-ouest dans une vallée encaissée creusée dans le plateau du Jura, utilisée par la RN 83 et par la voie ferrée Lyon-Strasbourg. En aval de Besançon, le Doubs s'écoule dans la plaine de la Saône et se jette dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire, 71) après avoir reçu la Loue, qui n'est autre qu'une résurgence du Doubs. Fait curieux : le Doubs est seulement de 50 km moins long que la Saône dans son parcours total et affiche un débit inter-annuel de 15 m³/s supérieur à celui de la Saône.
Le Canal du Rhône au Rhin emprunte le cours du Doubs entre Dole et Montbéliard
[modifier] Départements et principales villes traversés
- En France
- Doubs (25) : Pontarlier, Morteau, Montbéliard, Besançon
- Jura (39) : Dole
- Saône-et-Loire (71)
- En Suisse
- Jura (JS) : Saint-Ursanne
[modifier] Hydrologie
Le débit est très irrégulier avec un régime pluvial à pluvio-nival. Les étiages sont sévères en période estivale et la période des crues est très large, s'étalant historiquement de septembre à fin mai. En effet, les crues ont deux origines : soit des pluies longues qui saturent les sols, soit des pluies liées à un redoux et qui participent à la fonte du manteau neigeux.
- A la confluence avec la Sâone, le débit varie de moins de 20 m³/s en très basses eaux à plus de 1000 m³/s en crue, avec un débit moyen de 176 m³/s. Près de 1800 m³/s ont été mesurés lors de la crue de fin mai 1983.
- A Besançon, le bassin versant est de 4400 km² et le débit maximum observé depuis 1956 est de 1430 m³/s le 16 février 1990. Les crues historiques à Besançon datent du 10 mars 1896 (7,96 m à l'échelle de crue du pont de la République) et du 18 septembre 1852 (8,50 m).
- A Mathay, avant la confluence avec l'Allan qui passe à Montbéliard, le bassin versant est de 2200 km² et le débit moyen de 53 m³/s, pour un maximum de plus de 700 m³/s en février 1990. Le débit d'étiage est d'environ 8 m³/s.
Les crues historiques récentes sont celles de janvier 1955, mai 1983, février 1990, décembre 1995, février 1999, mars 2001, novembre 2002 et mars 2006. La plus forte crue du XXème siècle est celle de 1910.
[modifier] Production électrique
La pente importante du Doubs (436 m pour 144 km) est propice à la production électrique.
Plusieurs centrales électriques sillonnent les pentes de la rivière:
barrage du Chatelot|Franco-Suisse|1953|100
[modifier] Principaux affluents
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
[modifier] Galerie d'images
Barrage à la frontière franco-suisse |
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