Ferdinand II des Deux-Siciles
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Ferdinand II des Deux-Siciles (Ferdinando Carlo, 12 janvier 1810 – 22 mai 1859), roi des Deux-Siciles, fils de François Ier des Deux-Siciles et de Marie-Isabelle d'Espagne, né en 1810, mort en 1859.
Il succéda en 1830 à son père. Il fut un roi très apprécié de son peuple mais très impopulaire pour les libéraux napolitains et siciliens. C'est sous son reigne que naît l'industrialisation du royaume (le tsar de Russie avait fait le déplacement jusqu'à Naples pour créer les mêmes infrastrustures dans son pays) et par la même occasion le premier chemin de fer de toute l'Italie en 1839. Il fut un souverain si populaire même hors des frontières des Deux-Siciles; c'est d'ailleurs sur lui que reposaient tout les espoirs de l'unification de l'Italie. Verdi, pensant qu'il accepterait la couronne d'Italie, lui avait même dédié un hymne (inno al Re). Malheureusement, Ferdinand II, souverain très catholique, se refusa d'annexer les États du Pape et de plus, de devoir s'approprier d'états plus pauvres ou trop endettés comme le royaume du Piémont. En 1847, il accorda une nouvelle constitution au pays (qui fut acclamée dans toute l'Italie) mais que les libéraux ont fait tomber l'année suivante. En 1848, il dut faire face aux mouvement révolutionnaires et fit bombarder Palerme, tombée aux mains d'indépendentistes libéraux siciliens poussés par les anglais qui aspiraint à un protectorat sur l'île. De ce fait, il fut surnommé injustement "re bomba" alors que, au même moment, le roi du Piémont, qui fit bombarder Gênes se vit offrir le titre de "roi gentilhomme". Ce sont les exilés libéraux napolitains et siciliens qui ont répandu une mauvaise opinion du roi ainsi que du royaume des Deux-Siciles.
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[modifier] Mariage et enfants
Il avait épousé en premières noces à Voltri le 21 novembre 1832 Marie-Christine de Savoie (1812 † 1836), fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie, roi de Sardaigne et de Marie Thérèse de Habsbourg Lorraine, et avait eu :
- François II des Deux-Siciles (1836 † 1894), roi des Deux-Siciles
Veuf, il s'était remarié à Naples le 27 janvier 1837 avec Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine-Teschen (1816-1867), fille de Charles Louis de Habsbourg-Lorraine, archiduc d'Autriche, et de Henriette de Nassau-Weilburg. Ils eurent :
- Louis (1838 † 1886), comte de Trani, en 1861 il épousa Mathilde de Bavière, duchesse en Bavière (1843-1925) (postérité)
- Albert (1839 † 1844)
- Alphonse des Deux-Siciles, 1841-1934) comte de Caserte, en 1868 il épousa Antoinette de Bourbon des Deux-Siciles (1851-1938) (postérité)
- Marie de l'Annonciation des Deux-Siciles (1843 † 1871), en 1862 elle épousa Charles-Louis de Habsbourg (Lorraine) (1833-1896) (postérité)
- Marie-Immaculée des Deux-Siciles (1844 † 1899), marié à Charles Salvator de Habsbourg-Toscane (1839-1892)
- Gaétan (1846 † 1871), comte de Girgenti, en 1868 il épousa Marie-Isabelle d'Espagne (1851-1931)
- Joseph (1848 † 1851), comte de Lucera
- Marie Grace (1849 † 1882), mariée à Robert Ier (1848-1907), duc de Parme
- Vincent (1851 † 1854), comte de Melazzo
- Janvier (1857 † 1867)
| Précédé par | Ferdinand II des Deux-Siciles | Suivi par |
| François Ier | roi des deux-Siciles | François II |
[modifier] Sources
- Tableau généalogique de la Maison de Bourbon de Bernard Mathieu et d'André Devècge Edit. de La Tournelle (1984)
[modifier] Liens internes
[modifier] Source partielle
« Ferdinand II des Deux-Siciles », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
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