John Hoyland

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John Hoyland est un peintre anglais né à Sheffield en 1934. Après des études à la Sheffield School of Art, il intégre la Royal Academy School de Londres en 1956. Il est alors élève deVictor Pasmore et de Tom Hudson. En 1964 ses peintures en colorfield sont inclus dans l'exposition New Generation à la Whitechapell de Londres. Il voyage à New York ou il rencontre Clement Greenberg qui lui fait découvrir la peinture de Hans Hofmann. Il réside entre Londres et New York jusqu'en 1979. EN 1969 il participe à l'exposition Contemporary British Painting aux USA, au côté de Albert Irvin et Patrick Heron . En 1979. première retrospective à la Serpentine Gallery suivront plusieurs retrospectives en Angleterre. En 1987 il organise la retrospective Hans Hofmann à la Tate Gallery. Il est Fait Docteur Honoris Causa de l'Université de Sheffield en 2003. En 2006 la Tate Gallery - St Ives organise une retrospective intitulée : John Hoyland The trajectory of a fallen angeL.

[modifier] L'œuvre

L'œuvre de John Hoyland se répartie en plusieurs périodes, la première période aprés bien sur les années d'apprentissage est faite de toiles de grands formats en colorfield, la peinture à l'huile très diluée est versée sur la toile et immerge le lin brut sans apprêt. Sur ce fond des carrés de couleur ou des lignes épaisses forment un réseau. Ses oeuvres se rapprochent des peintres de la seconde Ecole de New York, Frank Stella, Morris Louis, Kenneth Noland que défendait Clement Greenberg. La période suivante voit John Hoyland de retour en Angleterre, pratiquer une peinture épaisse aux lourds empâtements. Ces toiles denses et lourdes sont peintes au couteau et paraissent un remise en question de la fluidité de la première période et ne sont pas sans évoquer Hans Hofmann . La dernière période est sans conteste la plus surprenante. En effet John Hoyland a toujours été un grand voyageur, traversant la France en stop dans les années 50, puis partant faire le tour des Caraïbes avec Antony Caro dans les années 60, dans les années 80 il redécouvre les Caraibes, mais aussi l'Asie, et en particulier Bali revenant d'Australie. Sa peinture quitte alors le pur formalisme pour intégrer des éléments vus que le peintre restitue dans une vision incandescente. Sa peinture se fait alors plus heurtée, variée jouant autant de l'aspect liquide de l'acrylique que son empâtement. Comme le dit John Hoyland ; " je veux tout peindre, tout" un appel à la peinture totale.