Léon Bourgeois
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Léon Victor Auguste Bourgeois (21 mai 1851 à Paris, mort le 29 septembre 1925), est un homme politique français.
[modifier] Biographie
Il suivit des études de droit avant d'entrer dans l'administration préfectorale occupant successivement les postes de secrétaire général de la préfecture de la Marne (1877), sous-préfet de Reims (1880), préfet du Tarn (1882), préfet de la Haute-Garonne (1885) et enfin préfet de police de Paris (1887).
L'année suivante, il est élu député radical de la Marne contre le général Boulanger l'année suivante.
Il fut nommé sous-secrétaire d'État dans le gouvernement Charles Floquet puis occupe, à partir de 1890, des postes ministériels importants :
- 1890 : Ministre de l'Intérieur
- 1893 : Ministre de la Justice
- 1890 à 1898 : Ministre de l'Instruction Publique
- Novembre 1895 à avril 1896 : Président du Conseil
- 1912 à 1917 : Ministre du Travail
- 1914 : Ministre d'État.
Il succèda à Paul Deschanel à la présidence de la Chambre des députés du 10 juin 1902 au 12 janvier 1904.
Il devint sénateur de la Marne en 1905 et sera notamment président du Sénat du 14 janvier 1920 au 16 février 1923.
Il joue un rôle important dans le vote de la loi sur les retraites ouvrières et paysannes en 1910.
Ministre des Affaires étrangères, il représenta la France à la conférence d'Algésiras, préparant le protectorat français sur le Maroc. Son activité diplomatique prépara la création de la Société des Nations, dont il fut le premier président en 1919. Cette volonté de réguler les relations entre États lui valut le prix Nobel de la paix en 1920.
En politique intérieure, on tient Léon Bourgeois pour l'un des théoriciens du radicalisme. Son programme politique, le solidarisme, s'inscrivait entre le libéralisme individualiste et le socialisme collectiviste. Il écrivait dans la Revue nouvelle, suggérant le principe d'un devoir social que chacun devrait remplir.
Il fut par ailleurs un dignitaire de la franc-maçonnerie. Paul Anxionnaz, Grand Maître du Grand Orient de France, devait d'ailleurs déclarer en 1967 : « Si nous, Francs-Maçons du Grand Orient de France, vouons un culte particulier à sa mémoire, c'est parce qu'il n'est sans doute pas d'homme d'action, d'écrivain, de penseur dont l'œuvre tout entière ait été à un plus haut degré imprégnée de pensée et de fraternité maçonniques. »
[modifier] Citation
« Pas d'harmonie sans l'ordre, pas d'ordre sans la paix, pas de paix sans la liberté, pas de liberté sans la justice » (Pour la Société des Nations)
« Les partis sont toujours en retard sur les idées »
[modifier] Liens externes
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