Larmes de venin
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Larmes de venin est un essai (2004) d'Ivan O. Godfroid, tiré de la saga gothique L'ombre close des portes celtiques.
Sommaire |
[modifier] Un essai sur le pouvoir
Larmes de venin aborde le pouvoir sous toutes ses formes : le pouvoir politique tout d'abord (avec trois grandes parties à l'œuvre : "Démocraties", "Révolutions", et "Dictatures"), mais aussi le pouvoir de l'amour, celui de la mort, de la justice, de la folie, etc.
[modifier] Place dans la saga
Larmes de venin est le Livre III de L'ombre close des portes celtiques. Le mode d'écriture prédominant est la poésie. On y trouve aussi plusieurs scènes épiques. L'ouvrage comporte 106 "sections".
Précédé de : Les zéphyrs destructeurs |
Larmes de venin Livre III |
Suivi de : Pacte de contrition |
[modifier] Résumé
[modifier] La fiction
Le récit débute tandis que Axel Untel, le héros, est enfermé dans une geôle de la ville de Chyranapolis, aux cœur du monde ténébreux des Abysses (en d'autres termes, le Sidh). Il y attend le retour des démons. Tout le récit se présente dès lors sous la forme d'un long flash-back, débutant à la fin des "Jours Heureux", période où Axel vivait avec Lisa, l'incarnation de l'amour absolu. Sous l'impulsion des démons, toutefois, le soleil disparaît et le couple est séparé. Axel erre alors dans les Abysses jusqu'à ce qu'il arrive aux portes de Chyranapolis. Il y rencontre le Seigneur des Abysses, quémendant le retour de Lisa. Confronté à un refus, il rejoint par dépit un groupe anarchiste, dont il devient le bras armé. Parallèlement des actes de vampirisme sont commis en ville, et Axel est accusé. Il est finalement arrêté, jugé et emprisonné, condamné à être enfermé à jamais dans le silence d'un livre.
[modifier] Le message philosophique
Pour Godfroid, toute forme de pouvoir semble vouée à l'échec, et ne peut en définivive que corrompre et nuire à l'individu. Qu'il soit dictatorial, monarchique ou même démocratique, le pouvoir mène à la perte de liberté. Il révèle ainsi inéluctablement le côté sombre de la nature humaine. Godfroid, fidèle à son leitmotiv consistant à "convaincre non seulement par la raison mais aussi par l'émotion", utilise dès lors des techniques d'écriture qui induiront chez le lecteur un malaise palpable... Que reste-t-il donc comme alternative à l'anarchie (elle aussi décriée), à partir du moment où pour Godfroid la notion de pouvoir n'est pas compatible avec l'état d'être humain ? Dans une section intitulée Despotisme électrique, l'auteur semble suggérer de laisser la gouvernance des peuples à "DESPOT.EXE", allusion à une forme d'intelligence artificielle, alléguant que si "la perfection n'est pas humaine", l'homme est toutefois capable de "créer la perfection". Mais Godfroid n'offre aucune certitude, confrontant l'être humain à ses contradictions et ses utopies, et posant la question de la compatibilité de la nature profonde de l'être humain avec la notion de liberté...
[modifier] Lien externe
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