Les Larmes du tigre noir
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Les larmes du tigre noir est un film thaïlandais réalisé par Wisit Sasanatieng, sorti 2000.
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[modifier] Synopsis
Il pleut une pluie de cinéma. Une femme vêtue d'une robe rouge marche sur une plate-forme et se dirige vers un petit pavillon de bois. À l'abri, elle tente de saisir un mouchoir caché derrière sa ceinture et laisse s'échapper une photo en noir et blanc sur laquelle on distingue un homme à terre. Un éclair éclabousse la scène d'une violente lumière. L'homme de la photographie, attendu, ne viendra pas... Nous voici en Thaïlande, au siècle dernier. Depuis leur enfance, Rumpoey, une fille de bonne famille, et Dum, un campagnard timide, n'aspirent qu'à vivre une belle histoire d'amour, comme la * femme riche et le bûcheron de la légende.
[modifier] Fiche technique
- Titre : Les larmes du tigre noir
- Réalisation : Wisit Sasanatieng
- Image : Nattawut Kittikhun
- Production : Five Star Production Co. Ltd, Film Bangkok, Aichi Arts Center
- Producteur : Nonzee Nimibutr
- Musique : Amornbhong Methakunavudh
- Montage : Dusanee Puinongpho
- Pays d'origine : Thaïlande
- Durée : 97 minutes
[modifier] Distribution
- Chartchai Ngamsan
- Suwinit Panjamawat
- Stella Malucchi
- Supakorn Kitsuwon
- Arawat Ruangvuth
- Sombat Metanee
- Pairoj Jaisingha
- Naiyana Sheewanun
- Kanchit Kwanpracha
- Chamloen Sridang
[modifier] Autour du film
Parmi les critiques nourries d'incompréhension à propos des Larmes du tigre noir, l'une destinée aux lecteurs de Première notait que "l'intrigue, exagérément niaise, ne sert qu'à enfiler des situations lourdement symboliques à peine dissimulées sous une couche de fausse candeur". Gageons qu'il est plus facile pour un Thaï d'appréhender le très kitsch Fabuleux destin d'Amélie Poulain que pour un Européen de s'abandonner à la légèreté de ce cocktail féerique où le sang et les larmes giclent dans chaque plan. Le premier film de Wisit Sasanatieng est un pastiche des mélodrames bollywoodiens, des westerns mexicains, des publicités asiatiques d'antan, du roman feuilleton... Toutes ces références et images, aussi hybrides soient-elles, sont tout à fait claires pour un oeil occidental. Ce qui fait le sel du film, c'est la naïveté générale et assumée de sa romance en carton pâte fourrée à l'ultraviolence. Comme dans le cinéma de John Woo, où coexistent dans un même plan une colombe et le visage du justicier, ce film aux sources du cinéma populaire thaï relie les antagonismes, le premier et le second degré, le mauvais goût et le savoir-faire, la lourdeur et la mélancolie.
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