Mona Muscă

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Mona Muscă, née Monica Octavia Partenie le 4 mai 1949 à Turda dans le judeţ de Cluj est une politicienne de Roumanie.

Sommaire

1 Carrière professionnelle et politique
2 Scandale sur sa participation à la Securitate
3 Références
4 Liens externes

[modifier] Carrière professionnelle et politique

Après ses études de lettres à l'université de Timişoara (1967-1972), elle enseigne la langue et la littérature roumaine à l'école générale de Gurba dans le judeţ de Arad (1972-1976). Après trois ans d'enseignement déjà, elle retourne à sa carrière académique, d'abord en tant qu'assistante universitaire à l'université de Timişoara (1975-1982) puis en tant que chercheuse scientifique à l'institut de linguistique « Iorgu Iordan » à l'Académie roumaine (1982-1996).

Elle commence sa carrière politique tout de suite après la révolution roumaine de 1989, d'abord au sein de l'Alliance civique puis dès 1995 au sein du Parti national libéral (PNL). Elle en sera exclue en 2006 suite à la révélation de sa participation à la Securitate durant la dictature communiste.

Elle fut vice-présidente du PNL depuis 2001, députée du judeţ de Caraş-Severin durant deux mandats (1996-2000 et 2000-2004). Depuis 2004 elle est députée de Bucarest.

Durant toute sa carrière, son intégrité morale a été admirée de toutes parts.

[modifier] Scandale sur sa participation à la Securitate

Le choc fut d'autant plus grand lorsque l'opinion publique apprit sa participation à la Securitate. En 1977 lorsqu'elle fut assistante au cours de préparation à la langue roumaine pour les étudiants étrangers (en majorité grecs), elle s'engagea à informer la Securitate d'activités ou de déclaration critiques envers le régime de la part de ces étudiants^[1].

Sa participation fut d'abord une rumeur^[2] que Mona Muscă réfuta catégoriquement^[3]. Puis le 12 août Mona Muscă décida de remettre à la presse son dossier qui pourtant confirma ses activités^[4] après que le président du PNL, Călin Popescu-Tăriceanu, a déclaré en juillet vouloir vérifier si les cadres du parti ont collaboré avec la Securitate^[5].

Suite à ses révélations, le parti décida d'exclure Mona Muscă et Ioan Ghise, un autre membre éclaboussé par l'affaire^[6]. Mona Muscă prit cette décision avec calme, déclara rester libérale et vouloir passer par dessus cet événement^[7].