Montville

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Montville
Pays	France
Région	Haute-Normandie
Département	Seine-Maritime
Arrondissement	Arrondissement de Rouen
Canton	Canton de Clères
Code INSEE	76452
Code postal	76710
Maire Mandat en cours	Pascal Martin 2001-2008
Intercommunalité
Latitude	49° 32' 50" Nord
Longitude	01° 04' 35" Est
Altitude	42 m (mini) – 178 m (maxi)
Superficie	10,85 km2
Population sans doubles comptes	4 644 hab. (1999)
Densité	428 hab./km2

Montville est une commune française, le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie. Cette commune située juste à une vingtaine de kilomètres au nord de Rouen appartient au canton de Clères. Les habitants de Montville sont les Montvillais et les Montvillaises.

Sommaire 1 Géographie 2 Histoire 3 Administration 4 Démographie 5 Lieux et monuments 5.1 L'église Notre-Dame de l'assomption 5.1.1 L’horloge 5.1.2 Les vitraux 5.1.3 Les cloches 5.1.4 Inscriptions sur l’église 5.2 Musée des sapeurs-pompiers de France 5.3 Plan d'eau 5.4 Le manoir du Bois-Isambert 5.5 Ville fleurie 6 Personnalités liées à la commune 7 Jumelage 8 Sport 9 Voir aussi 10 Liens externes

[modifier] Géographie

Montville est situé en France dans la région de Haute-Normandie, entre pays de Seine et Pays de Bray. La commune est traversée par deux rivières : la Clérette qui se jette dans le Cailly.

[modifier] Histoire

Le 19 août 1845 une violente trombe de type F5 s'abat sur la ville, détruisant des usines.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période	Identité	Parti	Qualité
mars 1995 –	Pascal Martin	UDF
mars 1959 – mars 1993	André Martin
mai 1884 – mai 1896	Evode Chevalier
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique

1962	1968	1975	1982	1990	1999
4 057	4 139	4 111	4 365	4 252	4 644
Nombre retenu à partir de 1962  : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] L'église Notre-Dame de l'assomption

L’église Notre-Dame de l’Assomption possède un clocher datant du XI^e siècle. Son cœur plus récent est du XVe et XVI^e siècle.

• Mgr d'Aubigné, archevêque de Rouen, effectue une visite pastorale le mercredi 2 juin 1717. Il ordonne plusieurs travaux à effectuer : remettre quelques planches aux lambris de la sacristie, ajouter une petite grille qui manque au confessionnal, recharger la couverture du chœur et réparer celle de la sacristie. Les titres et autres papiers de la Fabrique seront déposés dans un coffre fermant à clefs. Monseigneur réprimande M. le curé qui n’effectue pas son sacerdoce correctement : il recevrait ses ouailles vers dix heures du soir, minuit et autres…

• L’église est le point central de la commune jusqu’à la première révolution : elle s’appelle pendant cette période agitée le Temple de l’Être Suprême.

• Un dessin datant de 1800 environ nous montre l’église avant sa transformation.

• En 1802, la toiture et les vitraux subissent d’importantes réparations.

• En 1840, la ville propose la construction d’un berceau et d’un jubé.

• À partir de 1853, de nombreux projets sont élaborés pour agrandir l’église, mettre la nef à la même hauteur que le chœur. Les travaux de cet agrandissement s’effectuent pendant les années 1859 et 1860. La fabrique alloue une somme de 4 000 francs pour l’extension du lui de culte. La ville procède à un emprunt, six souscripteurs prêtent 18 500 francs à la commune (trois Montvillais figurent parmi ces souscripteurs). Cette somme plus les intérêts à 5% sont remboursables en 10 ans.

• La sculpture au-dessus du portail s’intitule : le Bouquet de la porte.

• Le beffroi du clocher est consolidé en 1864 et 83 marches de 18 cm de hauteur permettent d’accéder aux cloches de l'église. Le clocher, d’une hauteur de 20 m environ, semble inachevé.

• Le 24 décembre 1902, un incendie éclate dans l’église. L’inventaire de 1905 mentionne 6 statues :
• une statue de saint Antoine de Padoue ;
• deux statues de la Sainte Vierge ;
• une statue de l’enfant Jésus ;
• une statue de sainte Clotilde ;
• une statue de saint Joseph.

• En 1907, une partie de la toiture est réparée.

• En 1913, M. Charpentier peint les 14 tableaux du Chemin de Croix, rénovés en 1987 grâce à l’habileté d’un employé municipal (menuisier-ébéniste de formation).

• En 1928, la municipalité décide d’effectuer des travaux de nettoyage à l’intérieur de l’édifice.

• L’éclairage est installé au clocher en 1935. Les façades de l’église bénéficient d’une réfection (remise en état) en 1955.

• La délibération du conseil municipal du 25 novembre 1961 autorise M. l’Abbé à déposer la chair et les lustres.

• La ville procède à l’acquisition d’un harmonium en 1980.

• En 1981, la réfection totale de l’église est nécessaire : 35 000 ardoises, 300 kg de crochets inox, 6506 m de liteaux (tringle de bois clouée contre la charpente pour servir d’appui à l’ardoise) etc. Ce travail important et délicat est confié à une entreprise de couverture montvillaise. Un nouveau coq est béni et installé au sommet du clocher.

• En 1986, l’intérieur de l’église est entièrement restauré, de même que celui de la sacristie. Ce projet conçu et réalisé par un jeune architecte rouennais : Bertrand Vaslet. L’édifice culturel a retrouvé tout son éclat après des travaux minutieux et délicats réalisés par les entreprises Lanfry et Delafontaine.

[modifier] L’horloge

• Un document datant de 1743 relate le devis d’une horloge pour l’église de Montville et une personne est rémunérée pour le remontage et l’entretien de celle-ci.

• Une illustration de 1800 environ mentionne le cadran de l’horloge vers les Sondres (quartier de Montville).

• En 1852 un monument sonne les quarts doubles à l’aide de 2 petites cloches.

Dès le 1er septembre 1894, l’horloge au lieu d’être en avance de 8 à 10 minutes, devra marquer l’heure réelle en concordance avec celle de la gare de Montville.

• En 1912, le cadran est pourvu d’un éclairage.

• La municipalité acquiert en 1962 une horloge électrique.

• Un évènement se produit en 1983 : les pigeons bloquent le mécanisme de l’horloge en se perchant sur les aiguilles.

• Depuis 1984, le clocher de l’église possède une nouvelle horloge électrique automatique.

[modifier] Les vitraux

• Les 7 fenêtres qui éclairent le chœur possèdent une vitrine coloriée portant les dates de 1527, 1529. Nous y remarquons la vie de notre Seigneur et de saint Jean les Saints, les Saintes honorées dans notre contrée.

• Les vitraux représentent entre autre, saint Romain, une sainte avec une palme et un glaive, un martyr tenant plusieurs flèches avec un carquois à ses pieds. Le nimbe de chaque personnage est placé dans une coquille agrémentée d’arabesques ou fleurs à tiges d’or.

• Le 25 août 1897, le ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts arrive. Les vitraux du XVI^e siècle existants dans l’église de Montville sont classés parmi les monuments historiques.

Pendant l’année 1907, la ville procède à la réparation des vitraux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les vitraux de l’église sont déposés dans l’une des caves du château adossant l’église. Après la guerre, ceux-ci sont remontés et restaurés.

• Les vitraux de l’église de Montville sont protégés par des grillages et entretenus en permanence.

[modifier] Les cloches

• La bénédiction des cloches figure parfois sur les registres paroissiaux. La première a lieu en 1622. La grosse cloche est bénite le 7 avril 1693. Elles est remplacée le 26 août 1780 et prend le nom de Marie-Angélique.

• Le 10 juin 1731, une cloche est bénite et nommée Madeleine par Alexandre Bigot, baron de Montville.

En 1791, les cloches sont échangées avec d’autres paroisses. Trois nouvelles cloches sont fondues à Gueutteville-les-Grès. Elles sont solennellement bénites le 11 novembre 1863. La première pèse 453 kg et se nomme Antoinette en l’honneur du prénom de l’épouse de M. le Maire d’Anceaumeville. La seconde pèse 840 kg et se nomme Louise en l’honneur du prénom de l’épouse de M. le maire d’Eslettes. La dernière pèse 840 kg et se nomme Victoire en l’honneur du troisième prénom de l’épouse de M. Hommais, maire de Montville. Les prénoms de Mme Hommais née Legrelle sont Antoinette, Arsène et Victoire. Chaque cloche mesure 90 cm de hauteur environ et 110 cm de diamètre environ. Elles sont restaurées en 1951. L’année suivante, leur mouvement est électrifié.

[modifier] Inscriptions sur l’église

• Le 14 février 1887, le conseil municipal décide que la devise est « liberté, égalité, fraternité » doit être inscrite sur les monuments publics communaux.

Les rapports entre la municipalité et le clergé ne sont pas toujours cordiaux. La ville ayant financé une grande partie de l’agrandissement de l’église s’autorise d’inscrire la devise sur le collatéral. Elle se permet aussi d’inscrire : « République Française » sur le clocher qui appartient toujours à la Fabrique jusqu’à la séparation de l’Église et de l’État en 1905.

• Les inscriptions sont apposées sur la façade de notre église le 12 octobre 1887 par un peintre d’une commune voisine.

[modifier] Musée des sapeurs-pompiers de France

• Montville abrite le musée national des sapeurs-pompiers de France. Ce musée contient la passionnante histoire des hommes du feu, sur 2000 m², dans un cadre contemporain, une exceptionnelle et prestigieuse collection : pompes à bras, véhicules d’incendie motorisés, casques, uniformes, gravures et documents d’époque. L’ensemble des pièces exposées forme un hommage vibrant à la profession, dont il retrace 3 siècles d’histoire (les véhicules et moto-pompes, les plus grands noms de l’histoire automobile française : Delahaye – Laffly – Hotchkiss – Somua – Berliet – De Dion-Bouton).

[modifier] Plan d'eau

• Montville possède un plan d'eau de 3 hectares sur lequel il est possible de faire du pédalo. Autour de ce plan d'eau, on trouve un jardin aquatique et un arboretum, une réserve ornithologique, un complexe socioculturel et sportif, un parcours de santé, une aire de jeux ainsi qu'un minigolf 18 trous.

[modifier] Le manoir du Bois-Isambert

• Le manoir du Bois-Isambert datant du XVII^e siècle permet d'accueillir l'école de musique ainsi que divers clubs ou associations.

[modifier] Ville fleurie

• La commune est classée « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris.

[modifier] Personnalités liées à la commune

• Hector Berlioz (1803-1869) séjourna chez son ami, le baron Hippolyte Boissel, entre 1845 et 1847, dans le parc du château près de l'église. Il y mit au point La Damnation de Faust.

• André Martin (1926-1993), instituteur, maire de Montville de 1959 à 1993, secrétaire général de la Fédération nationale des Offices d'HLM et des OPAC, il fut quelques mois Président du Conseil général de la Seine-Maritime et Sénateur suite aux décès rapprochés de Jean Lecanuet et de Geoffroy de Montalembert.

• L'abbé Kérebel (1912-1945), vicaire de Montville mort pour la France en déportation en 1945.

[modifier] Jumelage

• Haiger (Hesse, Allemagne)

[modifier] Sport

• 2 stades de football
• 2 salles de spectacles : Salle Jean Loup Chrétien)
• 2 terrains de tennis
• 2 gymnases
• 1 piscine
• 1 terrain de pétanque

[modifier] Voir aussi

• Communes de la Seine-Maritime

[modifier] Liens externes

• Site officiel de Montville
• Musée des sapeurs pompiers
• Office de tourisme de Clères
• Montville sur le site de l'Institut géographique national
• Montville sur le site de l'Insee
• Montville sur le site du Quid
• Localisation de Montville sur une carte de France et communes limitrophes
• Plan de Montville sur Mapquest