Nima Mazhari
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Nima Mazhari est un peintre et photographe né en Iran en 1955, établi à Montréal, Québec, Canada depuis 1985[1]. Il est le conjoint de l'ancienne biathlète et triple médaillée olympique Myriam Bédard.
Sommaire |
[modifier] Affaire des tableaux volés
Le 15 juin 2004, Radio-Canada dévoile [2] qu'un mandat de perquisition avait été obtenu par la police quelques jours plus tôt. Ce mandat visait un immeuble du 66, Côte du Passage, à Lévis, sur la rive-sud de Québec. Dans cet immeuble appartenant à Myriam Bédard et Nima Mazhari, les policiers recherchaient une vingtaine de toiles de l'artiste canadienne Ghitta Caiserman.
Entre 1988 et 2001, la peintre Caiserman, originaire de Montréal, a partagée dans cette ville un atelier en compagnie de Nima Mazhari, lui aussi artiste. Ghitta Caiserman tombe malade à l'automne 2001, et la fille de cette dernière demande à récupérer des toiles et divers bien s'étant trouvés dans l'atelier commun. Les toiles se seraient retrouvées entreposées à Québec pendant une brève période de temps au printemps 2001 chez Pierre Bédard, père de Myriam, une hypothèse confirmée par le principal intéressé lorsque interrogé à ce sujet par les policiers.
Le couple Mazhari-Bédard nie cependant que les toiles entreposées chez Monsieur Bédard étaient celles de Ghitta Caiserman, et qualifie d'invention cette histoire de vol présumé.
Le 6 juillet 2005, Nina Mazhari est arrêté à Montréal, puis accusé de vol d'œuvres d'art pour un montant de plus de 100 000 $, et de recel pour plus de 5000 $.[3]
En décembre 2005, Mazhari intitule une exposition de ses œuvres « Anne m'appelle voleur », en référence à Anne Aubé, procureure de la Couronne responsable du dossier. L'artiste qualifie son exposition de dénonciation du système judiciaire canadien.
[modifier] « Terrorisme bureaucratique »
Le couple Mazhari-Bédard quitte le Canada pour les États-Unis en 2006, le 2 octobre apparemment, s'il faut en croire une lettre écrite par le couple, dont l'envoi fut rapporté par les médias.[4]
Dans une lettre envoyée à l’ambassadeur américain au Canada, David H. Wilkins, le couple dit vouloir lutter contre le « terrorisme bureaucratique canadien et se protéger ». La lettre était également adressée à Interpol, Jacques Rogge (président du Comité International Olympique), au Prince de Monaco, à Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, et enfin à « tous les habitants de la Terre ».
Dans cette missive, le couple dit partir aux États-Unis en quête d'appuis, roulant vers Washington avec « plusieurs boîtes de documents » dans leur voiture.
Une autre lettre, envoyée aux premiers ministres du Canada, Stephen Harper, et du Québec, Jean Charest, fait état d'une liste de « terroristes », dressée par Bédard et Mazhari, qui mentionne les noms de dirigeants de corps policiers, de juges et de personnalités des médias québécois.
[modifier] Guerre en Irak
En 2004, Myriam Bédard témoigne à l'enquête visant à faire la lumière sur le scandale des commandites au Canada. Parmi plusieurs déclarations étonanntes, accueillies avec scepticisme dans les médias canadiens, elle affirme notamment que son conjoint, Nima Mazhari, a personnellement convaincu le premier ministre de l'époque, Jean Chrétien, de ne pas engager de troupes canadiennes dans l'invasion de l'Irak qu'envisageaient alors les États-Unis et la Grande-Bretagne. Cette affirmation, tournée en ridicule par plusieurs, n'a jamais été confirmée par qui que ce soit.