Oraisons funèbres
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Auteur | André Malraux |
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Genre | Recueil |
Pays d’origine | ![]() |
Éditeur | Gallimard |
Date de parution | 1971 |
Nombre de pages | 136 |
ISBN | 2-07-027951-0 |
Collection | Gallimard |
Oraisons funèbres est un recueil de huit discours écrits et prononcés par André Malraux entre 1958 et 1965. Ils sont tous de près ou de loin lié à la mort. Ce livre est paru en 1971.
[modifier] Discours
- Occasion : Commémoration de la libération de Paris
- Date : 24 août 1958
- Prononcé à : Paris
- Commentaires : Discours fait au nom du Général de Gaulle (car en déplacement en Afrique) devant la gare où fut signé la réddition des troupes allemandes de Paris
- Occasion : Hommage à la Grèce
- Date : 28 mai 1959
- Prononcé à : Athènes
- Commentaires : Discours fait au nom du gouvernement français pour la première illumination de l'Acropole
- Occasion : Pour sauver les monuments de Haute-Égypte
- Date : 8 mars 1960
- Prononcé à : Paris
- Commentaires : Discours fait en réponse à l'appel de l'Unesco
- Occasion : Centenaire de l'Alliance Israëlite Universelle
- Date : 21 juin 1960
- Prononcé à : Paris
- Commentaires : Discours fait à l'Unesco
- Occasion : Funéraille de Georges Braque
- Date : 3 septembre 1963
- Prononcé à : Paris
- Commentaires : Discours fait au nom du gouvernement français au Musée du Louvre
- Occasion : Commémoration de la mort de Jeanne d'Arc
- Date : 31 mai 1964
- Prononcé à : Rouen
- Commentaires : Discours fait au nom du gouvernement français
- Occasion : Funéraille de Le Corbusier
- Date : 1er septembre 1965
- Prononcé à : Paris
- Commentaires : Discours fait au nom du gouvernement français au Musée du Louvre
- Occasion : Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon
- Date : 19 décembre 1964
- Prononcé à : Paris
- Commentaires : Discours fait en présence du Général de Gaulle place du Panthéon
- Discours entier : Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon
- Passage célèbre : Comme Leclerc entra aux Invalides avec son cortège d'exaltasion dans le soleil d'Afrique et les combat d'Alsace, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont mort dans les caves, sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuits et brouillard enfin tombés sous les crosses ; avec les huit milles françaises qui ne sont pas revenus des bagnes, avec la dernière femme morte a Ravensbruck pour avoir donné asile à l'un des notres. Entre avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle - nos frères dans l'ordre de la nuit...