Pacte de contrition
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Pacte de contrition est un essai (2005) d'Ivan O. Godfroid, tiré de la saga gothique L'ombre close des portes celtiques.
Sommaire |
[modifier] Un essai sur la folie
Dans cet ouvrage, Godfroid livre au grand public ses conceptions de la folie : scientifique, poétique, romanesque, théâtrale, musicale, historique, etc. Autour d'un héros central, Axel Untel, il adopte aussi tous les points de vue : celui de patient, de médecin, d'observateur, de scientifique. De nos racines celtiques à l'histoire du rock'n roll, c'est au cœur d'un voyage émotionnellement interpellant que le lecteur est littéralement happé. Il pénètre dans les méandres de la folie et redécouvre, à la fin, son aspect trivial.
[modifier] Place dans la saga
Pacte de contrition est le Livre IV de L'ombre close des portes celtiques. Le mode d'écriture prédominant est la littérature scientifique (avec appel dans le texte d'une très riche bibliographie), mais on y retrouve aussi la poésie qui dominait Larmes de venin, une scène de littérature épique, et le livre se termine sur un acte de pièce de théâtre. L'ouvrage comporte 63 "sections".
| Précédé de : Larmes de venin |
Pacte de contrition Livre IV |
Suivi de : Au cœur du Pandémonium |
[modifier] Résumé
[modifier] La fiction
Prisonnier du silence, Axel Untel retrouve sa liberté afin de poursuivre sa quête de l'amour absolu : Lisa. Il est toutefois toujours poursuivi par les démons du Sidh qui lui réclament la Vérité (c'est à dire, le sens de la vie). Untel fuit dès lors les Abysses pour se réfugier dans le monde des humains, là où les démons ne pourront le suivre. Les médecins lui diagnostiquent une schizophrénie est il passe dix jours dans un hôpital psychiatrique de haute sécurité. Il y rencontre Eddie, un autre patient, qui finira par tuer une infirmière, ce qui déclenchera chez Untel un nouvel accès de sa rage du berserk... Rattrapé par les démons, Axel Untel finira par accepter leur "pacte de contrition" : retourner dans les Abysses, le Sidh, car c'est le seul moyen d'y retrouver Lisa. Le livre se termine alors que les démons l'entraînent "au cœur du Pandémonium".
[modifier] Le message philosophique
Pour Godfroid, la santé mentale n'existe pas, et l'ouvrage est contruit autour de l'idée que la folie est intimement liée à la nature de l'homme. Les rapports qui unissent le cerveau et la pensée étant encore mal compris, il est utopique de chercher à classifier les maladies mentales, et présomptueux de prétendre les guérir... Faisant le constat de l'efficacité décevante de la plupart des traitements médicamenteux et psychothérapeutiques, Godfroid souligne tout d'abord le rôle fondamental de l'effet placebo à l'origine de tout processus curatif. Il propose ensuite une nouvelle théorie du problème corps-esprit : la psychiagénie. Il s'agit d'une évolution des thèses spinozistes selon laquelle cerveau et esprit ne sont que les manifestations d'une seule et même racine commune, appelée "psychiagénie". Godfroid démontre ensuite la nécessaire émergence d'une nouvelle forme de psychothérapie, s'adressant tant au cerveau qu'à l'esprit : la psychothérapie unifiée. Il expose enfin que cette folie si intimement liée à nature humaine trouverait sa source dans la sexualité, à la fois source de création et de destruction.
[modifier] Lien externe
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