Prix Baobab
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Le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil attribue, depuis plusieurs années, sous le nom de Prix Baobab un prix à l'album français le plus innovant paru dans les douze mois précédant la manifestation, en partenariat avec le journal Le Monde et le Syndicat de la librairie française.
Sommaire |
[modifier] Prix 2005
- Moi j’attends de Davide Cali et Serge Bloch (éditions Sarbacane)
[modifier] Prix 2004
- Mon chat le plus bête du monde de Gilles Bachelet (éditions du Seuil)
[modifier] Prix 2003
- Et trois corneilles d'Anne Herbauts (Casterman)
[modifier] Prix 2002
- Au bout du compte de Régis Lejonc et Martin Jarrie (éditions du Rouergue)
[modifier] Prix 2001
- Jésus Betz de Frédéric Bernard et François Roca (éditions du Seuil)
[modifier] Prix 2000
- Olivia de Ian Falconer (éditions du Seuil).
Ce prix a été remis par le président du jury Enki Bilal, auteur de bande dessinée. A cette occasion Bilal avait expliqué ses motivations : "Je ne suis pas illustrateur, je suis auteur de livres. J’ai accepté de présider ce prix parce que c’est une problématique que j’applique régulièrement dans mon travail. Mes albums sont écrits et dessinés. Il est vrai que l’on voit le dessin d’abord mais l’écrit précède généralement la peinture et le dessin donc l’écrit a un sens. C’est ce rapport au sens entre l’écrit et l’image qui définit un livre dit de jeunesse. Un album de jeunesse, c’est deux dosages des mots et des images, les deux se complètent sans être redondants. Ils ne doivent pas se chevaucher, c’est tout un art, assez complexe. Moi je connais assez peu le secteur de l’édition de jeunesse mais je travaille dans la bande dessinée, avec les mêmes arguments et les mêmes outils que les auteurs des livres de jeunesse. Après avoir lu près de 140 livres pour le prix baobab, je suis très surpris de la richesse et de la variété dans ce domaine et en même temps, je suis surpris de vous dire que ça n’a pas été si difficile que ça de choisir un seul livre."
source : L'Humanité, 30 novembre 2000
