Rémy Montagne
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Rémy Montagne (né le 9 janvier 1917 à Mirabeau (Vaucluse), décédé le 10 janvier 1991) était un homme politique, éditeur et avocat d’affaires français. Fervent catholique, politiquement conservateur, c'était un grand invalide de guerre (gravement blessé au visage dans son char, en juin 1940, pendant la [[Bataille de France il est chef de char du B1 bis (n°530) "NEY" affecté à la 348e CACC (Compagnie autonome de Char de Combat).
Il participe à la Bataille d’Abbeville (4 juin 1940):
A 3 heures 20 la compagnie débouche de son P.D., en colonne, sur la droite par section de trois chars : dans l'ordre : BORDEAUX, NICE, Maréchal FEFEVRE, KLEBER, char du capitaine. En deuxième échelon : NEY, LAFAYETTE, TERRIBLE A 3 h 30 la section du Lieutenant Mathieu, premier échelon, passe la base de départ d'infanterie écossaise et se dirigea sur 01. À 3 h 45, arrivant à 01, elle marque un temps d'arrêt du fait de la présence d'engin antichar. A quatre heures, la section du Lieutenant Mathieu se dirigea sur 02. Le NICE et le BORDEAUX sautent sur un champ de mines. Seul le Maréchal LEFEVRE atteint 02 vers 4 h 30. À 4 h 20, le KLEBER, char du capitaine, se dirigea sur la parallèle d'infanterie écossaise, fait demi-tour pour ramener les chars du deuxième échelon qui le dépassent. À 4 h 35 les chars du deuxième échelon, NEY et TERRIBLE, atteignait la parallèle de départ arrivant à H+5, et se dirigent sur 01 où il sautent successivement sur le champ de mines à environ H+30.
Récit de l'equipage "Le terrible" (informations complémentaires sur le lieu de déroulement des opérations.) B1 bis(n°259) 8°BCC 1ere Compagnies Le 2 juin. Il est versé à la 348e C.A.C.C. en remplacement d'un char indisponible.
Le 4 juin à 3h20, le char arrive avec sa compagnie à la position de départ sur les pentes Est du ravin Est de Boencourt. Il est placé en deuxième échelon avec les chars NEY et LAFAYETTE. Il prend le départ avec comme axe d'attaque l'Ouest de la crête du Mont de Caubert. A 3h35, il franchit la parallèle de départ écossaise. Il ne suit pas les traces du 1er échelon et saute à 3h50 dans un champ de mine à hauteur de la corne Nord-est du bois de Villers. Et la R.N., à la naissance du ravin qui traverse la route à 500 m au Nord de Mareuil.
Tiré du site http://www.chars-francais.net ]]), et compagnon de la Résistance. Beau-frère de François Michelin, il a fait partie du gouvernement de Raymond Barre de 1980 à 1981.
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[modifier] Vie professionnelle
- Il fut le fondateur, en 1978, du groupe de presse Ampère qui donnera naissance à Média-Participations en 1985, qui est depuis 2004 le plus important groupe d'édition de bande dessinée en Europe et le cinquième éditeur français.
- Comme avocat d'affaires, il a travaillé pour les groupes Renault, Péchiney, Bull et Bayard Presse.
[modifier] Vie politique
- Maire de Louviers.
- Conseiller général (catholique traditionaliste) de l'Eure.
- Député de l'Eure. Membre du groupe Entente démocratique, il fut le « tombeur » de Pierre Mendès France, battu dans la 3e circonscription de l'Eure en 1958. Réélu en 1962 (Centre démocrate), 1967 (Progrès et démocratie moderne), 1973 (réformateurs démocrates sociaux) et 1978 (Union pour la démocratie française).
- Secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale dans le gouvernement Barre (2 octobre 1980- 13 mai 1981).
[modifier] Engagement religieux
Il s'opposa à la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse et était proche de l'Opus Dei. La vocation de Rémy Montagne serait née d’une rencontre avec Jean-Paul II lui enjoignant d’investir dans les médias. Il explique lui-même ses buts avoués dans une lettre adressée le 3 décembre 1987 à tous les évêques de France. « J’ai été conduit à constituer avec des amis ou des hommes de sensibilité analogue à la mienne, un groupe qui, dans le monde médiatique français, s’efforce de promouvoir tout ce qui peut aider (...) à croire, à vivre la foi, (...) Nous essaierions de servir de plus en plus l’Eglise, son souverain Pontife ».
[modifier] Voir aussi
[modifier] Sources
- « Le lobby anti-IVG », article de Frank Argantge paru dans L'Humanité 11 octobre 1990.