Retraitement nucléaire
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Le retraitement nucléaire est un procédé chimique visant à la séparation des éléments potentiellement réutilisables (l'uranium et le plutonium, mais également les actinides mineurs), des produits de fission contenus dans le combustible nucléaire irradié. Lors du retraitement, la gaine des crayons combustibles est cisaillée puis traitée comme déchet radioactif de moyenne activité à vie longue tandis que les produits de fission et certains actinides forment les déchets de haute activité.
Historiquement, la technique du retraitement a été développée pour obtenir le plutonium nécessaire pour la fabrication des armes nucléaires. Elle a également été développée dans le cadre d'un programme non abouti de développement de la filière à neutrons rapides.
En 2007, le retraitement est utilisé par l'industie nucléaire civile de certains pays afin de séparer puis de réutiliser le plutonium dans un mélange d'oxyde d'uranium et de plutonium (le MOX) qui peut être à nouveau utilisé comme combustible dans un réacteur électrogène. Dans certains pays, l'uranium de retraitement (URT) fait également l'objet d'un ré-enrichissement (URE) afin de fabriquer de combustible neuf. Enfin, des programmes de recherche et des irradiations expérimentales sont menés pour développer le retraitement des actinides mineurs.
Le retraitement nucléaire est l'une étapes du cycle du combustible nucléaire.
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[modifier] Listes des sites mondiaux de retraitement nucléaire
- Usine de retraitement de la Hague en France
- Usine de retraitement de Sellafield (autrefois appelée Windscale) au Royaume-Uni
- Complexe nucléaire Mayak en Russie
- Usine de retraitement de Tokai au Japon
- Usine de retraitement de West Valley aux États-Unis (arrêtée depuis 1972)
En 2007, une usine de retraitement du plutonium militaire russe est en projet au Etats-Unis.
[modifier] Capacité mondiale de retraitement nucléaire civil
Capacité mondiale de retraitement[1]
- combustible de réacteurs à eau légère
- France, La Hague : 1700 tonnes/an
- Royaume-Uni, Sellafield (THORP) : 900 tonnes/an
- Russie, Ozersk (Mayak) : 400 tonnes/an
- Japon : 14 tonnes/an
- Total (environ) : 3000 tonnes/an
- Autres combustibles nucléaires
- Royaume-Uni, Sellafield : 1500 tonnes/an
- Inde : 275 tonnes/an
- Total (environ) : 1750 tonnes/an
- Total des capacités : 4750 tonnes/an
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ OECD/NEA 2004 Nuclear Energy Data, Nuclear Eng. International handbook 2004
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens et documents externes
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