Univers fantastique de "Le Moine fou"

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L'univers fantastique de la bande dessinée Le Moine fou, ainsi que des Voyages de He pao se déroule en Chine ancienne, durant la période des Han, lorsque les « barbares » du Nord attaquent et occupent une partie du pays.

Sommaire

1 Les personnages
2 L'art martial du Moine fou
- 2.1 Lutter contre cet art martial
- 2.2 He pao et cet art
3 Les troubles liés à la pratique de l'art martial
4 He pao voyageant
- 4.1 La présence de l'eau dans la série
- 4.2 La présence du feu dans les albums

[modifier] Les personnages

[modifier] L'art martial du Moine fou

Dans cette série, l'art martial pratiqué par He pao est à l'origine de la plupart de ses péripéties durant les dix premiers tomes liés à cette héroïne. Cet art martial serait né d'un moine qui attiré par les arts martiaux durant ses années d'étude au monastère du miroir précieux, a fini par mettre au point une technique martiale très puissante qui, liée à la folie, permet de détruire et de combattre tout ennemi ou objet devant le pratiquant.

Cependant, ce que le « monde des arts martiaux » semble ignorer, c'est que le créateur de l'art interdit de blesser ou tuer toute personne sous peine de suicide par hémorragie cérébrale.

[modifier] Lutter contre cet art martial

Les moines du monastère du miroir précieux ainsi que ceux du Tibet et diverses confréries voulant empêcher des destructions trop importantes, voulurent contrôler le moine fou. Le moine supérieur du temple inventa alors deux mantras pour contrôler le moine : l'un pour l'endormir, l'autre (plus ultime) pour le rendre amnésique. Le moine en ayant eu connnaissance put s'en détacher assez vite mais He Pao dut trouver son propre chemin.

Dans d'autres épisodes, certains voulurent, soit acquérir l'art, soit le détruire. Pour cela, les pétards, les lances, les couteaux, le feu, les naufrages furent utilisés chaque fois sans succès.

[modifier] He pao et cet art

L'héroïne est liée à cet art martial depuis le moment où elle le découvrit sous la forme de 21 traces « écrites » dans la pierre par la main du moine fou. Ces traces ne lui étaient pas destinées mais à sa référente. Après avoir absorbé une mousse particulière, elle put apprendre l'art martial en une dizaine de jours. C'est dans la position dite du « cocon » qu'elle apprit l'art martial. Sa première technique fut de rendre amnésiques les ex-soldats qui venaient pour la rendre amnésique. Étant l'unique pratiquante de cet art, sa puissance lui attire autant de prétendants que d'opposants tout au long des épisodes.

[modifier] Les troubles liés à la pratique de l'art martial

Les premiers albums confortent le lecteur dans le sens où l'on voit l'héroïne se plonger dans la folie comme élément de son art martial, les troubles de la vision comme la cécité, des pertes de mémoire, ou l'extinction de voix sont autant de preuves de troubles liés à l'art martial du moine fou. Mais au fur et à mesure de sa pratique, He pao se détache de ses troubles pour une certaine forme de folie (Voir tomes 2 et 3 des voyages de He Pao).

[modifier] He pao voyageant

La recherche de He Pao pour retouver le moine fou l'amène à quitter sa région natale pour aller jusqu'en Corée où elle suit Ki Ju qui rentre chez lui.

[modifier] La présence de l'eau dans la série

L'eau est omniprésente dans la série du début à la fin et presque dans chaque épidode. Dès le début, He pao le joyau du fleuve marque la donne, plus tard, on apprend que He pao a été recueillie après un naufrage, la barque des nonnes qui coule... un thème récurrent qui revient dans les tomes 6, 9 et 10. Dans le tome 6, He pao passe la plupart de son temps dans l'eau.

Au début peur viscérale, l'eau devient peu à peu une alliée pour He pao. Par sa fluidité et sa puissance, l'eau rappelle l'art martial du moine fou. Dans le tome 2 des Voyages de He Pao, par sa pratique martiale, alliée à l'eau, elle devient terrifiante et si dévastatrice qu'elle se matérialise par un torrent de boue.

L'eau est liée aussi aux parents de He pao qui sont morts par le naufrage de leur barque, lorsque He pao les revoit en "transe", l'eau n'est jamais loin.