Khaled Mechaal
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Khaled Machaal ou Meshal (en arabe: خالد مشعل) (né en 1956 - ) est un des dirigeants de l'organisation islamiste palestinienne Hamas. Il est parfois aussi présenté comme le dirigeant politique de la branche syrienne du Hamas. Il agit aujourd'hui depuis Damas.
Alors qu'il était le dirigeant de la branche jordanienne du Hamas, il est visé par une tentative d'attaque ciblée du Mossad israélien le 25 septembre 1997, sous le gouvernement de Benjamin Netanyahou. Deux agents israéliens introduits en Jordanie avec des passeports canadiens lui injectent une substance toxique. Le cabinet de Benjamin Netanyahou refusa dans un premier temps de délivrer l'antidote, à la demande du roi Hussein de Jordanie. Puis sous les pressions américaines de Bill Clinton devant l'importance médiatique prise par cette opération, l'antidote est appliqué sur Machaal. Les agents du Mossad ne furent relâchés plus tard par les Jordaniens qu'avec la libération de Ahmed Yassine (fondateur et leader spirituel du Hamas) des prisons israéliennes.
En août 1999, la police jordanienne produit une demande d'arrestation de Khaled Machaal, à la veille d'une visite en Jordanie de la secrétaire d'État américaine, Madeleine Albright.
En octobre 2002, les services du renseignement israélien ont appris qu'une entrevue entre Machaal et le roi Abdallah d'Arabie saoudite avait eu lieu et avait été jugée "excellente" par le Hamas, selon certains documents trouvés [1].
Machaal a critiqué l'ancien président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, et refusé de suivre ses demandes de cessez-le-feu avec Israël. Il assiste tout de même aux funérailles d'Arafat au Caire le 12 novembre 2004.
Le 9 décembre 2005, Machaal s'est adressé à une foule rassemblée à Damas et a déclaré, à propos de la trêve de l'année 2005 qui se terminait: « Nous ne prolongerons pas la trêve et notre peuple doit se préparer à une reprise du conflit armé.»
Après la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes de 2006, Machaal déclare que le Hamas n'a aucune intention de désarmer. Il souhaite que le Hamas rassemble les armes des différentes factions palestiniennes et forme une armée unifiée palestinienne, une armée qui «protègerait le peuple palestinien contre des agressions».
Ne se sentant nullement engagé par la feuille de route, il fait une nouvelle déclaration en février 2006 à un journal russe: « Si Israël reconnait nos droits et s'engage à se retirer de tous les territoires occupés, le Hamas, et avec lui l'ensemble du peuple palestinien, décideront de mettre un terme à la résistance armée. ».
Depuis Damas, où il vit pour des raisons de sécurité, Khaled Mechaal a rejeté le vendredi 10 mars 2006 le plan présenté la veille par le Premier ministre israélien par intérim Ehud Olmert visant, en cas de victoire de son parti, Kadima aux élections législatives du 28 mars, à fixer unilatéralement, d'ici 2010, les frontières israéliennes, qualifiant ce projet de « déclaration de guerre ». Il a notamment déclaré : « Il ne s'agit pas d'un plan de paix, mais d'une déclaration de guerre qui permettra à Israël de rester dans une grande partie de la Cisjordanie, de maintenir le mur et les colonies, de refuser toute concession sur Jérusalem-Est et de rejeter le droit de retour des Palestiniens ».
Le 10 janvier 2007, il admet l'existence de l'Etat d'Israël, tont en admettant que l'absence d'un Etat palestinien est problématique: "Il va rester un Etat qui s'appelle Israël, c'est un fait. Le problème, ce n'est pas l'existence d'une entité qui s'appelle Israël. Le problème, c'est que l'Etat palestinien n'existe pas."
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