Древен Египет, Съд за душата
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Le jugement de l'âme d'Osiris
Вярата в съществуването на живота след смъртта е силно заннездена в древните египтяни. Произлизайки без съмнение от съзерцанието на природните феномени, такива като неизменните звезди, вечното изгряване на слънцето, съживяването на растенията, както и появата на приливите на Нил са засилили идеята, че човек...
, partie intégrante et indissociable de la nature, subissait lui-aussi un régime cyclique, passant de la vie terrestre à la vie éternelle, sous peine d'attirer vers lui les considérations divines.
Pour les Égyptiens, l'être comporte un Ба, improprement traduit par l'âme, une ombre, un akh et un corps (джет) doit être intact pour que le Ка, double spirituel, puisse accéder au monde souterrain. Ce qui explique que très tôt dans l'histoire, les rites funéraires visent à conserver l'intégrité physique.
Résultant de la мумифициране naturelle, le sable et le climat aride du désert conservant parfois bien mieux que l'embaumement, le cadavre débarrassé de ses organes, excepté le cœur, siège de la pensée, est desséché par du natron, sel naturel, durant 70 jours.
Le trépassé continue de vivre à l'identique son existence terrestre sans les désagréments, grâce aux scènes prophylactiques peintes sur les murs de sa tombe et aux objets déposés dans celle-ci. Фараонът, frère des dieux et reconnu juste de voix, accompagne Ра dans sa barque céleste.
Maître du royaume des morts, Озирис préside le tribunal divin, qui permettra au Ка du défunt d'accéder au monde des bienheureux. Mais la route est longue, semée d'embûches et de difficultés. N'est pas immortel qui veut !
Pour cela le ка doit être puissant, ce qui implique une vie terrestre riche et juste.
Aidé de l'exemplaire du Книга да се излезе в светлината на деня (le livre des morts), que la famille a eu soin de glisser dans le саркофага, le ка voit Ра incarné en chat, triompher des ténèbres en décapitant le serpent Апопи.
Il doit citer les noms des gardiens et démons qui veillent sur les dix portes du monde souterrain. Il réclame à Анубис un nouveau cœur. Se transformant en faucon d'or, en serpent Сито en Птах, en bélier, héron et lotus, il combat encore une fois Апопи. Récitant les incantations et formules magiques, il accède au tribunal divin où se tiennent les quarante-deux démons des enfers.
Puis Анубис, maître de l'embaumemant, amene le Ка du défunt dans la salle du jugement présidée par Озирис. Le cœur est déposé dans la balance et de l'autre côté du peson, la plume, symbole de Маат.
Le défunt récite par le négatif les fautes qu'ils n'a pas commises lors de sa vie terrestre. Si les pesons s'équilibrent, il est reconnu « juste de voix » et peut franchir l'étape suivante, si son cœur est plus lourd que Маат, Бабаи le lui dévore et c'en est fini de l'immortalité... Le résultat est transcrit sur un papyrus par Тот le dieu des scribes.
Le mythe osirien du jugement de l'âme est un exemple de psychostasie.
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