Éco-terrorisme

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Le terme éco-terrorisme est un néologisme qui désigne les menaces, intimidations ou actes de violence contre des biens ou des personnes physiques commis au nom de l'écologisme. La section anti-terroriste du FBI définit l'éco-terrorisme^[1] comme "l'usage ou la menace d'utiliser la violence de manière criminelle, contre des victimes innocentes ou des biens, par un groupe d'orientation écologique, pour des raisons politiques liés à l'environnement.

Développé dans un premier temps au Royaume-Uni dans les années 1970, puis aux États unis dans les années 1980, on voit ce type d'actions violentes se répandre dans le reste des nations Occidentales et en Russie depuis le début des années 2000.

En 2002, le FBI estimait que l'Animal Liberation Front (ALF) et l'Earth Liberation Front (ELF), deux des principales organisations écologiques responsable d'actes d'éco-terrorisme, avaient commis plus de 600 actes criminels aux États Unis, entrainant des dégats estimés à plus de 43 millions de dollars^[1].
En 2005, l'un des dirigeants anti-terroristes du FBI disait que l'éco-terrorisme était une des pires menaces terroristes menacant les USA, que depuis 1990 ils avaient recensé 1 200 actes d'éco-terrorisme ce qui representait 110 millions de dollars de dégâts^[2].

Les autoritées britanniques incorporent l'écoterrorisme dans le terrorisme économique et aux États-Unis, des lois spécifiques tel l'Animal Entreprise Terrorism Act ont été actualisées et durcies pour faire face à ce phénomène tandis que le Patriot Act en tient compte.

Ainsi en juin 2001, Jeffrey Luers^[3] ^[4] ^[5] fut très lourdement condamné pour avoir brulé 3 SUV à Eugene, dans l'Oregon, avec l'aide d'un ami, pour attirer l'attention sur la consommation excessive de gasoil aux États unis et le réchaument climatique. Les dégâts furent estimés à environ 40.000 dollars et un expert assura que Luers avait pris soin de ne blesser personne. Il fut néanmois condamné à 22 ans et 8 mois de prison.

Sommaire

1 Éco-terrorisme dans la fiction
2 Références
3 Voir aussi
- 3.1 Liens internes
- 3.2 Liens externes

[modifier] Éco-terrorisme dans la fiction

S.O.S. Antarctica de Kim Stanley Robinson.
Ark Angel, de Anthony Horowitz.
AVALANCHE dans Final Fantasy VII.
Mars la Bleue de Kim Stanley Robinson.
Quand vient la nuit et Parole de singe, épisodes de The X-Files.
Devouring Earth, dans City of Heroes.
Poire à lavement et sandwich au caca et Sauvez Willzy-X, deux épisodes de South Park.
A Friend of the Earth de T. Coraghessan Boyle.
Hoot de Carl Hiaasen.
Lullaby de Chuck Palahniuk.
Mengele Zoo de Gert Nygårdshaug.
The Monkey Wrench Gang de Edward Abbey.
Terrain miné, une film de 1998 de Steven Seagal.
Rainbow Six de Tom Clancy.
Ra's Al Ghul et Poison Ivy dans Batman comics.
Sick Puppy, de Carl Hiaasen.
Captain Planet, de Ted Turner.
État d'urgence de Michael Crichton.
l'Armée des douze singes, un film avec Brad Pitt et Bruce Willis
Zodiac de Neal Stephenson.
Bushroot dans Disney's Darkwing Duck.
The Divide de Nicholas Evans
Concrete: Think Like a Mountain de Paul Chadwick
Dans la série CHERUB de Robert Muchamore, appelé Help Earth.
Le Parfum d'Adam de Jean-Christophe Rufin

[modifier] Références

↑ ^1,0 ^1,1 "The Threat of Eco-Terrorism", Testimony of James F. Jarboe, Domestic Terrorism Section Chief, Counterterrorism Division, FBI, Before the House Resources Committee, Subcommittee on Forests and Forest Health, February 12, 2002.
↑ Stepping Up the Attack on Green Activists, by Kelly Hearn, AlterNet. Posted September 30, 2005.
↑ ECOTERRORISM, faculty.ncwc.edu.
↑ The U.S. Goes on Green Alert, When is a vandal a terrorist? When he's also an environmentalist, sur www.nrdc.org/onearth
↑ Écoterrorism as a career, a Jeffrey Luers's interview.