Émirat de Grenade
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Du temps des Nasrides, cet État doit sa subsistance à sa vassalité aux Rois de Castille et d'Aragon, pour lesquels les maures payent un tribut annuel.
Cet État constitue la dernière forme que prend le Royaume de Grenade. le Pays d'al-Andalûs est alors réduit à portion congrue.
- Le premier émir est Mohammed I de Grenade.
- Datation: identique aux Nasrides.
Histoire d'al-Andalus |
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Sommaire |
[modifier] la Frontera Militar
Lorsque les Nasrides ne respectent pas le versement tributaire ont lieu des incursions chrétiennes traversant la frontière militaire.
Cette frontière est figée pendant deux siècles, durant lesquels les souverains espagnols vaquent à d'autres préoccupations telles que la structuration territoriale de leurs nouvelles terres. Elle devient donc La Frontera, et de nombreuses agglomérations andalouses limitrophes lui doivent son nom.
- Cortes de la Frontera
- Veger de la Frontera
Chrétiens et Sarrasins bâtiront de part et d'autre de nombreuses tours de garde.
[modifier] Composition de l'émirat
la dernier Règne musulman de Grenade est séparé en quatre zones, d'ouest en est :
- Cora de Tacoronna
- Cora de Rayya
- Cora de Elvira, centré autour de la ville de Grenade
- Cora de Peyyna, avec comme port Almería
[modifier] Développement de l'article
Un chapitre concernera le style de vie des princes dans le Royaume, soumis à des pressions autant internes qu'externes.
<à développer>
[modifier] la fin
Les derniers souverains Nasrides, Abu l-Hasan Ali et son fils Boabdil, sont soumis à des pressions déchirantes autant internes (révoltes) qu'externes (derniers assauts des catholiques, dont l'appui du Pape a permis de liguer des armées coalisées extérieures aux Espagnes).
Le pouvoir de l'émirat sur les évènements s'effrite, il est au bord de l'anomie. Lorsque les Rois catholiques sont fermement ancrés au fort de Santa Fé, au pied même de la capitale de l'émirat, Boabdil ne voit plus que la solution d'une sortie négociée par la voie politique.
Des accords concernent sa famille et une permission de s'installer sur une terre au sud, sur la côte. Dès leur arrivée, les rois espagnols demanderont à certains habitants de quitter la ville. Suivant vers le sud, ils édifieront les villages des Alpujarras, qui encore aujourd'hui présentent des similitudes avec les casas de l'Albaicin de Grenade.
Les Grenadins n'étaient pas au bout de leur peine, puisque ceux qui restèrent virent arriver, successivement, les processions de pénitents les invitant à se convertir (avec des pratiques de flagellants), la mise en place du pouvoir de l'inquisition puis la politique d'épuration nommée Limpieza de sangre.
[modifier] Voir aussi
- article connexe : guerres de Grenade
- Liste des émirs
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