Česká televize
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Pays d'origine : | ![]() |
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Langue : | tchèque |
Statut : | nationale publique |
Création : | 1953 - 1992 |
Ancien nom | Československá televize |
Slogan : | |
Siège : | Kavčí hory, Prague |
Site Web : | http://www.ceskatelevize.cz/ |
Diffusion | |
Analogique terrestre : | |
Numérique terrestre : | |
Bouquets satellite : | |
Réseaux câblés : | |
ADSL : | |
Česká televize IPA : /ʧɛskaː tɛlɛvɪzɛ/ (Télévision tchèque, abrégé en ČT) est la télévision publique de la République tchèque.
Sommaire |
[modifier] Chaînes diffusées
Elle émet quatre chaînes de télévision :
- ČT1 - généraliste - diffusion nationale terrestre)
- ČT2 - généraliste - diffusion nationale terrestre)
- ČT24 - chaine d'informations en continu - télévision numérique terrestre et satellite
- ČT4 - sports - télévision numérique terrestre et satellite
[modifier] Histoire
La Télévision tchécoslovaque (Československá televize, ČST), créée le 1er mai 1953 est le prédécesseur de la Télévision tchèque qui nait le 1er janvier 1992 en vertu de la Loi sur la Télévision tchèque. Rappelons ici que la Tchécoslovaquie n'a disparu qu'au 31 décembre 1992 mais que cette république fédérale était en voie de bipolarisation avancée, chacun des deux futurs pays, Slovaquie et Tchéquie, se dotant de structures nationales aux dépends des instances fédérales.
Elle diffuse en parallèle avec la ČST jusqu'au Divorce de velours qui marque la séparation pacifique des instances fédérales et la disparition de la ČST.
De janvier 1993 à février 1994, la Télévision tchèque opère quatre chaines de télévision nationales puis l'une des fréquences est allouée à TV Nova, la toute nouvelle chaine de télévision privée.
La chaine d'information en continu ČT24 et des sports ČT4 Sport sont ajoutées à son bouquet les 2 mai 2005 et 10 février 2006.
[modifier] Crise de la Télévision tchèque
La « Crise de la Télévision tchèque » a lieu de fin 2000 aux débuts de 2001. Un soir des vacances de Noël, Jana Bobošíková, figure familière des journaux télévisés tchèques, s'immisce dans le journal télévisé avec, à ses côtés, Jiří Hodač, un ancien journaliste de la BBC qui vient d'être nommé directeur général de la Télévision tchèque en dépit d'accusation partisanes l'accusant d'être trop proche de l'ODS de Václav Klaus. Les liens de madame Bobošíková, nouvelle directrice des informations de la ČT, avec Vladimír Železný, le tycoon de TV Nova, principale concurrente de la Télévision tchèque n'étant un secret pour personne, certains craignent alors pour l'indépendance éditoriale des chaines publiques.
Les journalistes occupent alors les locaux de la télévision, refusant le renvoi pour insoumission que leur signifie madame Bobošíková, laquelle en coordination avec Jiří Hodáč, interrompt la retransmission de « leurs » informations télévisées d'un écran annonçant un « problème technique » ou que « un signal non autorisé est émis depuis ce transmetteur. La retransmission va reprendre dans quelques instants » ou, enfin, des informations que madame Bobošíková met rapidement sur pied avec des journalistes embauchés pour remplacer les grévistes démissionnés.
Si télévision en tchèque se dit televize, la Télévision tchèque sous l'égide de la nouvelle directrice de l'information, Mme Bobošíková, prend rapidement le nom de "Bobovize". Si certains (comme le président Václav Havel) prennent fait et cause pour les grévistes, d'autres (comme le chancelier Miloš Zeman ou le chef de l'opposition Václav Klaus condamnent cette rébellion, la taxant d'illégale et soulignant que pas plus eux que Mme Bobošíková ne sont apolitiques.
La société civile tchèque, voyant l'écran « problème technique », marche par dizaine de milliers vers le siège de la ČT pour défendre la liberté de la presse, exigeant l'annulation de ce qui est alors perçu comme la censure politique. Les grévistes ne demandent rien de moins que le renvoi de Bobošíková et la démission de Hodač. Ceci a lieu au début de 2001 sous la pression de l'opinion publique qui ne faiblit pas et sous celle de la Sněmovna, la chambre des députés qui contrôle le Conseil supérieur de l'audiovisuel tchèque.
Jana Bobošíková est par la suite embauchée pour animatrice du programme de discussion politique Sedmička sur TV Nova.
[modifier] Ressources et management
La Télévision tchèque tire ses ressources d'une redevance audiovisuelle.
Les autres médias, soulignent de temps en temps, que la Télévision tchèque n'est pas indépendante du gouvernement, comme l'a indiqué la Crise de 2000/2001. Le directeur général est en effet élu par l'équivalent tchèque du Conseil supérieur de l'audiovisuel, lui-même largement dépendant du pouvoir en dépit des garde-fous mis en place.
Le directeur général actuel est Jiří Janeček.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
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