Affaire Beilis
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Le 1er novembre 1911, le corps d'une enfant est découvert sans vie près d'une briqueterie. Elle appartient à un juif du nom de Mendel Beilis. Bien qu'il n'existe aucune preuve pour l'accuser, il est immédiatement incarcéré et ne sera libéré que deux ans plus tard après un procès très médiatisé.
Une des dernières accusations de meurtre rituel en 1911 sur la personne de Mendel Beilis, juif de Kiev, elle fit grand bruit. Pour cause, le Tsar lui-même était impliqué directement dans cette machination.
Elle se situe dans la lignée de près de huit siècles d'accusations mensongères qui se poursuivront jusqu'au pogrom de Kielce (Pologne) en 1946.
La première accusation eu lieu à Norwitch de la part du clergé. Mais il n'y aura aucune suite dramatique et les juifs seront sauvés par le shérif.
L'accusation de meurtre rituel a éclaté vraiment pour la première fois en France à Blois en 1171 alors que les croisades faisaient rage. Des juifs furent accusés d'avoir égorgé un enfant Chrétien pour utiliser son sang dans la confection des Matsots : 32 juifs seront brûlés vifs.
Rabbenou Tam qui était le maître de deux des victimes institua le jour du 20 Sivan qui est la date de cette exécution (26 mai 1171) serait un jour de jeûne pour les juifs de France, de Grande Bretagne et d'Allemagne. Il demandera également que l’on rédige un compte-rendu de cette accusation et des événements qui lui firent suite. Ce compte-rendu figure dans un ouvrage intitulé Séfèr Gezèroth Achkenaze we-Tsorfath.