Beniamino Gigli
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Beniamino Gigli est un ténor italien (né à Recanati le 20 mars 1890 - mort le 30 novembre 1957 à Rome).
[modifier] Biographie
Son père exerce la profession de cordonnier. Lorsqu'il est enfant, il chante dans les choeurs de l'église de son village natal. Sa belle voix de soprano fait que ses parents, encouragés par des amis, l'envoient étudier le chant à Rome avec comme professeur Enrico Rosati. Pour vivre et payer ses leçons, il fait un peu tous les métiers (aide-menuisier, commis de pharmacien, apprenti-tailleur).
Au bout de sept années, il remporte le premier prix du Concours de chant de Parme. Révélé grâce à Bonci, il débute à Rovigo dans la Gioconda de Ponchielli (1914). Après quelques succès sur des scènes mineures, il est engagé par Tullio Serafin pour effectuer la saison 1914-1915 au Carlo Felice de Gênes où il interprète Tosca, Manon et La Gioconda. Il obtient beaucoup de succès.
Après deux étapes heureuses à Palerme et à Bologne, il effectue la saison suivante et réalise un début triomphal au San Carlo de Naples dans Mefistofele de Arrigo Boito ce qui lui donne une notoriété au niveau national. Il crée Lodoletta de Mascagni et il chante à la Scala sous la direction de Arturo Toscanini : Mefistofele (1918). À peine vient-il de triompher à la Scala que Gunsbourg le fait débuter en 1919 dans la Bohème aux côtés de Bori, Elvira de Hidalgo et Journet, puis, dans Tosca et La Traviata avec Germaine Lubin. Au cours de la même année, il chante au Colon de Buenos Aires Lucrèce Borgia de Gaetano Donizetti.
En 1920, il interprète toujours Mefistofele de Boito (374 représentations) au Met de New York avec une réapparition durant la saison 1938-1939. En 1932, il se retire de la vie américaine pour s'installer à Rome sans pour autant renoncer à une triomphale carrière internationale à laquelle il met fin volontairement en pleine gloire en 1954 à Rovigo après avoir chanté pendant une quarantaine d'années.
La beauté unique de son timbre, son don de communicabilité instinctive avec le public en firent le plus populaire des ténors de l'après Caruso.
[modifier] Écrits
- Confidence (Rome, 1943) et Mémoires (Londres).
[modifier] Source
- Dictionnaire des Interprètes (Robert Laffont).
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