Bleu horizon
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| Composantes | ||
|---|---|---|
| Hexadécimal | #7F8FA6 | |
| RVB | (r, v, b) | ({{{r}}}, {{{v}}}, {{{b}}}) |
| CMJN | (c, m, j, n) | ({{{c}}}, {{{m}}}, {{{j}}}, {{{n}}}) |
| TSL | (t, s, l) | ({{{t}}}°, {{{s}}}%, {{{l}}}%) |
Couleur gris bleu utilisée pour les uniformes des troupes métropolitaines françaises de 1915 à 1935, date à laquelle elle sera remplacée par le kaki.
En 1914, l'armée française est équipée de capotes bleues et de patalons rouges. Très visibles de loin, ces uniformes sont totalement inadaptés aux nouvelles armes que sont les mitrailleuses, les soldats se faisant abattre en grand nombre à distance. Le commandement français, averti sur la nécessiter pour ses soldats d'arborer des couleurs discrètes, ne choisiront pas le kaki, mais par un raisonnement étonnant, choisissent le bleu horizon. On pense en effet qu'un soldat se voit d'abord de loin, donc près de la ligne bleu du ciel. Ces uniformes sont produits à partir du début 1915. Les troupes coloniales et la légion étrangère seront elles dotées d'uniformes jaune-kaki. Le bleu horizon devient rapidement le symbole du "poilu" de la Première guerre mondiale. La chambre bleu horizon, en 1919, composée de conservateurs soucieux de "faire payer l'Allemagne", sera affublée de ce surnom.
[modifier] Voir aussi
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