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[modifier] ED
[modifier] EDA
EDAM, v. et port duroy. de Hollande (Holl. sept.), près duZuyderzée, à 20 kil. N. E. d'Amsterdam; 5000 hab. Hôtel de ville, hôtel de l'amirauté, bourse, etc. Chantiers de construction, huile de baleine. Ville importante jadis, mais très-déchue.- EDDA.
On désigne sous ce nom, qui veut dire arrière-grand'mère, deux livres qui renferment la mythologie Scandinave. Le 1", écrit en vers, fut composé en Islande, pendant le xi* s., 50 ans env. après l'introduction du Christianisme dans cette île, par Sœmund Sigfuson, dit le Sage, qui voulait conserveries débris des anciennes croyances. Le 2", en prose, nedate, à ce qu'on croit, que du xu° s.f onledoit à l'historien, SnorroSturleson, qui commental'Edda Eoétique, suppléant aux lacunes que présentait ce vre par un exposé plus complet des dogmes religieux de la Scandinavie. L'ancien Edda se compose de-poésies mythologiques et de poésies héroïques : les lr" roulent sur la cosmogonie, l'histoire d'Odin, de Thor, de Freyr, de Balder, etc.; les 2"; sur les exploits des conquérants germains, tels que Vœl-sung, Sigurd, Attle, etc. L'Edda en prose se divisa en plusieurs parties et contient 1" les légendes mythologiques et historiques; 2° un vocabulaire poétique; 3° la prosodie Scandinave. — Les Eddas n'ont été retrouvés qu'en 1643, en Islande. Les manuscrits en sont conservés à Upsal et à Copenhague. Les textes-originaux,ont été publiés et traduits par Resemus et Finn Magnusen, à Copenhague; par Afzeliust à Stockholm. Mlle Du Puget en a donne une traduction en français, Paris, 1839-40. M. Bergmanna entrepris une édition complète du texte, avec traduction littérale et commentaires, Strasb., 1838-1853. EDDYSTONE-ROCKS, récifs de la Manche, à, 25 k. S. O. de Plymouth. Phare modèle, érigé en 1759.
EDGA — 583 — EDIL
- EDEUNCK (Gérard)
, graveur, né à Anversjen 1649, mort en 1707, fut attiré en France par les bienfaits de Louis XIV, qui lui donna le titre de graveur du cabinet avec une pension et le nomma professeur aux Gobelins. II fut admis à l'Académie dès 1677. Edelinck perfectionna la gravure en inventant les tailles en losange; il réussit à donner en quelque sorte de la couleur aux objets gravés. Ses estampes-de la Ste famille, d'après Raphaël; de la, Famtlle de Darius, de la Madeleine, du Christ aux. anges, de S. Charles Borromée, d'après Lebrun; du Combat de quatre cavaliers, d'après Léonard de Vinci; de la Vierge, d'après le Guide, sont regardées comme des chefs-d'œuvre. On a aussi de lui de très-beaux portraits de Louis XIV, Descartes, Colbert, Lebrun, Rigaud, Philippe de Champagne, Santeuil, etc. - EDEN
, c-à-d.en hébreu délices, nom donné dans la Genèse au Paradis terrestre, lieu de délices où Dieu plaça Adam et Ève après la création, et que l'Ecriture compare à un vaste jardin. On ne sait pas bien où était ce jardin délicieux : l'opinion la plus accréditée le place dans l'anc Médie, entre le Phase, l'Oxus, le Tigre et l'Euphrate, qui représentent, à ce qu'on croit, les quatre fleuves dont parle la Genèse : le Phison le Gihon, le Chidékel et le Phrat. Origène et quelques hérétiques ont pensé que l'Eden n'a jamais existé sur la terre et que c'est une pure allégorie. EDER, Adrana, riv. d'Allemagne, a sa source en Westphalie, à 10 k. O. de Berlebourg, arrose la Hesse et la principauté de Waldeck, passe à Wal-deck, à Fritzlar, et se jette dans la Fulde à 10 k. au-dessous de Cassel, après un cours de 125 kil. Elle charrie de l'or.ÉDESSE, dite aussi Callirrhoê, auj. Or/o, ville fort ancienne de la Mésopotamie, capit.de l'Osroène sous les Romains, au N. de la province, était une des v. frontières de l'empire et renfermait de célèbres fabriques d'armes et de boucliers et des arsenaux. Édesse, dont on attribuait la fondation à Nemrod, eut, du ier siècle av. J.-C. au m" après, des princes particuliers ( V. abgar). Cette ville reçut une des premières la doctrine du Christ, et ses habitants la conservèrent jusqu'au temps des croisades : elle eut jusqu'à 300 couvents et posséda un évêché, dont S. Ephrem fut titulaire et qui fut depuis érigé en archevêché : c'est encore auj. le titre d'un archevêché in partibus. Edesse fut plusieurs fois prise et reprise dans les guerres entre l'empire d'Orient et les Sassanides. Les Arabes s'en emparèrent ainsi que de toute la Mésopotamie en 639. En 1097, Baudouin, frère de God. de Bouillon, prit cette v. et y fonda un comté, qui fut transmis en 1100 à Baudouin II, en 1118 à Josselin de Courtenay et en 1131 à Josselin II. Il se composait d'Edesse, de Samosate, de Saroudj, de Tel-Bacher, etc. Ce comtéI, le premier Etat chrétien fondé par les Croisés, était regardé comme le boulevard de Jérusalem. Soumis en 1144 par Zenghi, il fut repris en 1146 par Josselin II, mais il fut reconquis la même année par Noureddin et il est resté depuis aux mains des Musulmans.*édesse, auj. Vodina, v. de Macédoine (Ëmathie), sur l'Erigon, fut avant Pella la capitale du royaume.EDETANI, peuple de l'Hispanie Tarraconaise, à l'E. des Celtibères, avait pour v. principales Edeta, auj. Liria, Segobriga, Ceesaraugusta, Valentia.EDFOU, l'Atbô des anc Égyptiens, l'ApollinoÎwlis magna des Grecs, village de la H.-Ëgypte, sur a rive g. du Nil, à 83 kil. S. E. de l'anc. Thèbes, et à 177 k. S. E. de Djirdjeh; 2000 hah. Ville jadis importante : ce n'est plus auj. qu'un assemblage de misérables cabanes et de ruines. Beaux restes de plusieurs temples avec inscriptions hiéroglyphiques.- EDGARD
, le Pacifique, roi d'Angleterre, fils d'Edmond I, succéda à son frère Edwy en 957, vainquit les Northumbriens et les Écossais, soumit une partie de l'Irlande, poliça ses États et leur donna de sages lois. S. Dunstan fut son principal conseiller, et le clergé sous son règne jouit d'une grande faveur. Ayant entendu vanter la beauté d'Elfrida, fille d'un grand seigneur, il chargea un de ses favoris de l'amener à sa cour. Celui-ci devint amoureux d'Elfrida, et l'épousa, après avoir trompé le roi par un rapport infidèle; mais Edgard, apprenant la vérité, le poignarda et épousa sa veuve. Cet événement est le sujet d'une tragédie anglaise de Mason. Il m. en 975. edgard atheling, neveu d'Edouard le Confesseur, avait des droits au trône d'Angleterre, mais fut dépossédé par Harold, puis par Guillaume le Conquérant (1066). Après une tentative inutile pour recou-vrer la couronne, il renonça à toute prétention et servit fidèlement Guillaume. Il était le dernier rejeton de la ligne masculine des rois anglo-saxons. edgard, roi d'Ecosse, fils de Malcolm III et neveu du préc, régna de 1098 à 1107. Il chassa l'usurpateur Donald VIII et maria sa sœur Mathilde au roi d'Angleterre Henri I.- E
DGE-HILL, colline d'Angleterre (Warwick), près de Kington et à 20 k. S. E. de Warwick. Les Parlementaires y remportèrent leur 1™ victoire sur les troupes de Charles I, 1642. - EDGEWORTH (Richard lovell)
, névà Bathen 1774, m. en 1817, était originaire d'Irlande, où son père possédait la terre d'Edgeworthtown. Il s'appliqua de bonne heure à la mécanique, eut en 1763 la première idée du télégraphe aérien, et imagina en 1767 une voiture qui transportait avec elle un petit chemin de fer sur lequel elle roulait. En 1771, if vint s'établir à Lyon et y commença la construction d'une digue pour détourner le cours de la Saône et reculer sa jonction avec le Rhône ; mais, mal secondé, il fut obligé de renoncer à ses travaux. Il prit part en 1782 aux efforts tentés par les Irlandais pour assurer leur indépendance , fut élu en 1798 député de l'Irlande à la Chambre des Communes, et se prononça ouvertement contre l'union. Depuis 1804, il partagea tout son temps entre la mécanique, l'agronomie et le perfectionnement de l'éducation. On lui doit des Traités sur la construction des moulins, en français, 1778;—sur la résistance de l'air, 1783 ; — sûr l'application des ressorts aux charrettes, 1812;— sur les chaussées et les voitures, 1813 ; Practical éducation (avec sa fil1e), 1798, trad. par Pictet : Professional éducation, 1808. - edgeworth (Maria)
, romancière et moraliste irlandaise, fille du préc, née en 1767 à Edgeworthtown morte en 1849, consacra son talent à l'éducation de l'enfance et à la moralisation du peuple, et composa dans ce but un grand nombre de petits ouvrages, où le plus souvent la leçon ressort du simple récit des faits, et dont la plupart sont devenus populaires. Elle débuta par l'Education pratique (avec son père 1798), que suivirent bientôt l'Éducation, familière, le Guide des parents, les Contes moraux pour les jeunes garçons, les Contes pour Us jeunes filles, les Contes populaires, les Contes du beau monde (Taies of fashionable life), les Jeunes industriels, et une foule d'autres. On lui doit aussi d'intéressants romans sur l'Irlande, qui donnèrent à W. Scott l'idée de se faire le romancier de l'Ecosse. Presque tous ses ouvrages ont été trad. par Mmes L. Belloc, Elisa Voïart, El.de Bon, Gottis, Niboyet,Sobry, etc. - edgeworth de firmont (Henri essex)
, confesseur de Louis XVI, né en Irlande en 1745, mort à Mittau en 1807, était cousin de Richard Edgeworth. Il assista Louis XVI à ses derniers moments et lui adressa, dit-on, sur l'échafaud ces mots devenus célèbres : Fils de S. Louis, montes au ciel. Il a laissé des Mémoires, qui ont été trad. par Dupont, Paris, 1816, et des Lettres, trad. par Elisabeth de Bon, 1818. - ÉDILES
, magistrats romains, ainsi appelés parce qu'un des principaux devoirs de leur charge était d'avoir soin des édifices («des). Ils étaient nommés pour un an. C'est une des charges par lesquelles on débutait dans la carrière des honneurs : on pouvait l'obtenir dès 27 ans. On distinguait les édiles plébéiens et les édiles curules ou patriciens. Les édiles plébéiens, au nombre de deux, furent institués en 493 av. J.-C., la même année que les tribuns. En 366 av. J.-C, ces. édiles ayant refusé de subvenir aux frais de nouveaux jeux qui venaient d'être créés, le sénat leur adjoignit deux nouveaux édiles, pris dans l'ordre des patriciens. Ces derniers avaient la chaise curule, le laticlave, l'entrée au sénat et le droit d'images ; ils avaient l'intendance des grands jeux romains qui se célébraient aux frais de l'État, et devaient en outre en donner d'autres à leurs propres dépens. Les édiles plébéiens donnaient aussi des jeux à leurs frais, mais moins dispendieux; leurs fonctions prin cipales étaient d'entretenir les bains publics, de faire réparer et nettoyer les aqueducs, d'approvisionner la ville, de régler les marchés. Ils n'avaient aucune des prérogatives honorifiques des édiles curules. Les édiles subsistèrent jusqu'au règne de Constantin.
EDIT — 584 — EDMO
- EDIMBOURG
, Edinburyh en anglais, Àneda en latin moderne, capit. de l'Ecosse et ch.-l. du comté d'Edimbourg ou Mid-Lothian, à 710 k. N. N. O. de Londres (689 par chemin de fer)j 190000 h. (en y comprenant le port de Leith). Edimbourg est bâtie sur trois collines, et se partage en deux villes séparées par des vallées profondes, la Vieille-Ville et la Nouv.-Ville, unies par deux ponts. La Vieille-Ville, qui forme une large rue de plus d'un kilomètre de long, est située sur la colline centrale et la plus élevée. Elle est défendue par un château fort qui la domine. Les maisons y sont pressées et irrégulières, quelques-unes s'élèvent à 10 et 11 étages. Les rues sont étroites et sales. Au pied de la Vieille-Ville s'élève le palais (jadis abbaye) d'Holyrood, et cette partie de la ville porte encore le nom de Canonsburgh ou Canongate (bourg oii porte des chanoines). La Nouv.-Viile, construite à la fin du dernier siècle, renferme de larges rues et de belles places. Les monuments principaux sont : la nouvelle bourse, le Parliament-IIouse, l'université, bâtie de 1789 à 1827 (c'est le plus beau bâtiment de l'Europe en ce genre), la cathédrale ou église St-Gilles, 3 ponts, les monuments de Nelson, de W. Scott, etc. Éd. est le siège des cours suprêmes de l'Ecosse et possède une université célèbre qui compte plus de 2000 étudiants, et un grand nombre de sociétés savantes, d'établissements scientifiques et littéraires : ce qui l'a fait assez justement surnommer l'Alliènes du, Nord. On y publie un grand nombre de journaux littéraires, dont le plus célèbre est la Revue d'Edimbourg. On-y suit très-particulièrement le barreau. L'industrie est assez active, surtout pour la librairie et l'imprimerie. Le commerce est facilité par l'Union Canal et par plusieurs chemins de fer. Patrie de R. Barclay, Hume, G. Burnet, Law, Erskine, Keith. Du-gald-Stewart, H. Blair, Walter Scott, etc.—Suivant d'Anville, Edimbourg occupe l'emplacement de la station romaine à'Alata Castra. Vers 626, le château d'Edimbourg devint la résidence d'Edwin, roi de Northumbrie, qui lui donna son nom,; ce château portait précédemment les noms de Castelh-Minid-Agned (fort de la colline d'Agnès), ou de Castrum Puéllarum, parce que, suivant les traditions, il était la résidence des jeunes princesses pietés jusqu'à leur mariage. En 856, Ëdimbuurg était déjà une ville considérable, dont les Anglo Saxons et les indigènes se disputèrent souvent la possesssion. Depuis 1020, cette ville devint la résidence des rois d'Ecosse; cependant ce n'est que depuis 1437, à partir du règne de Jacques II, qu'Edimbourg prit le titre de capitale. La peste la ravagea trois fois (1497, 1513, 1645). Cromwell s'en empara en 1650, Guillaume LU en 1689. Charles-Edouard l'occupa un instant en 1745. Edimbourg (comté d'). V. lothian (mis-).Edimbourg (nouvel-), v.et port de la Nouv.-Grenade, sur le golfe de Darien, à 190 k. E. S. E. de Panama. Fondée au xvn" siècle par des Écossais sous le nom de Caledonia, elle fut prise en 1699 par les Espagnols, et par les Français en 1764. Ces derniers ayant été massacrés par les Indiens, les Anglais vinrent s'y établir et lui donnèrent le nom qu'elle porte auj.ED1STO, riv. des États-Unis (Caroline du S.), formée de deux riv., North et South Edisto, qui se réunissent à Branchville, tombe dans l'Océan Atlantique, entre Charleston et Beaufort, par 2 branches, entre lesquelles se trouve l'île d'Eaisto.- ÉDIT
(ediccre, déclarer, ordonner). Les principaux édits connus dans l'histoire sont : 1° L'édit perpétuel. On nommait ainsi chez les anciens une compilation de tous les édits rendus précédemment par les édiles et les préteurs, qui fut fsite sous Adrien, l'an 131 de J.-C, par Salvius Ju*lianus, pour servir dérègle à l'avenir. Ilen.resta des fragments. — Chez les modernes on donne ce même nom à un règlement en 47 articles publié en 1611 par l'archiduc d'Autriche Albert pour régler dans ses États l'administration de la justice.2° L'édit de Milan, publié à Milan en 313 par l'empereur Constantin en faveur delà religion chrétienne.3" L'édit d'Union, publié en 405 par Honorius contre les Donatistes et les Manichéens, et qui avait pour but de réunir tous les peuples sous une seule religion, à la religion catholique. — On connaît aussi sous ce nom l'édit par lequel Henri III, chassé de Paris, reconnut la Ligue et déclara s'unir à elle : il est du 21 juillet 1588.4° L'e'dit de Crémieu, rendu en 1536 par François I à Crémieu (Isère), pour régler la juridiction des baillis, des sénéchaux, des présidiaux, etc.5° L'édit des Petites-Dates, rendu par Henri II en 1550, pour la répression' des abus introduits dans la collation des bénéfices ecclésiastiques.6° L'edit de Chdteaubriant (1551), rendu par Henri II contre les Calvinistes.1° L'édit de Romorantin (1560), répoussant l'inquisition (V. romorantin).8° L'édit de Stelun (1580), faisant droit aux plaintes du clergé sur la discipline et l'administration ecclésiastiques.9° Les édits de Pacification, rendus en grand nombre pour suspendre les guerres de religion dans le xvi° siècle : les plus célèbres sont l'édit d'Amboise, rendu le 19 mars 1563 par Charles IX, permettant aux Calvinistes de s'assembler , pour l'exercice de leur culte, dans toutes les villes dont ils étaient alors en possession; et l'tfdiï de Nantes, publié par Henri IV en 1598, et révoqué en 1685 par Louis XIV. Il accordait aux Calvinistes la liberté de conscience, l'exercice de leur culte, et l'admission aux charges et aux fonctions publiques.
Pour les autres édits, Voy. le nom qui suit Édit.
- EDITH (Ste)
, née en 961, morte en 984, était fille du roi d'Angleterre Edgar et de Walfcide. Elle se fit religieuse au couvent de Wilton, se. Consacra aux pauvres et aux malades, et refusa la couronne qui lui fut offerte après la mort de son père et celle de son frère S. Edouard. On la fête le 16 septembre. EDITH, femme d'Edouard III. V. édouard iii.- EDME ou edmond (S.), archevêque de Cantor-béry, sacré en 1234, soutint les droits de son église contre le roi Henri III, et dut pour ce motif chercher un refuge en France, à la cour de S. Louis. On l'honore le 16 nov., jour de sa mort.
EDMOND (S.), roi d'Est-Anglïe en 855,.faisait le bonheur de son peuple lorsqu'il fut, en 870, attaqué, pris et mis cruellement à mort par les princes danois Hinguar et Hubba, qui avaient envahi ses États. L'Église le regarde comme martyr et le fête le 20 nov.- edmond i
, roi d'Angleterre, de la dynastie saxonne, fils d'Edouard I, succéda en 941 à son frère Athel-stan, dompta le Cumberland, le Northumberland, et chercha à adoucir les mœurs de ses sujets. Il fut assassiné en 946 par un nommé Léof. C'est sous son règne que la peine capitale fut établie en Angleterre. - edmond ii
, succéda à son père Ethelved II en '1016, et mérita par son intrépidité et sa force le surnom de Côte de Fer (Iron-side). Il eut une rude guerre à soutenir contre Canut, roi de Danemark, et fut forcé, après une courageuse résistance, de lui céder la partie septentrionale de ses États. Assassiné un mois après ( 1017), il laissa Canut maître de toute l'Angleterre. edmond plantagenet de "Woodstock, comte de Kent, fils cadet d'Edouard I, détrôna son frère Edouard II en 1325, pour mettre à sa place Edouard III, dont il fut d'abord le tuteur. Il conspira ensuite contreIcelui-ci, mais il échoua cette fois, et eut la tête tranchée en 1329edmond de langlëy, duc d'York, tige de la maison de la Rose-Blanche. V. york.
ÉDOU - 585 — ËDOU
EDNAM, vge d'Ecosse (Roxburgn), à 4 kil. N. de Kelso. Patrie du poète Thompson.
[modifier] EDO
ÉDOM, c-à-d. Rouge, surnom d'fîsaû. T. ésaO.ÉDOMITES. V. idumêens.ÉDONIDE, Edonis, contrée de la Macédoine septentrionale, entre les embouch. du Strymon et du Nestus, faisait d'abord partie de la Thrace, mais fut annexée par Philippe à ses États. Elle tirait son nom du mont Édon, sur lequel les Bacchantes célébraient leurs mystères : ce qui les fit appeler Édonides.- EDOUARD I, L'Ancien
, roi d'Angleterre, de la dynastie saxonne, succéda à son père Alfred le Grand l'an 900. A peine sur le trône, il se le vit disputer par Ethelwald, son cousin germain, qui souleva en sa faveur les peuples du Northumberland et les Danois ; mais il repoussa tous ses ennemis, et Ethelwald lui-même périt dans un combat. Délivré de cet adversaire, Edouard tourna ses armes contre les Ecossais et contre les Bretons du pays de Galles, et les soumit également. Il cimenta l'alliance avec la France en donnant à Charles le Simple sa fille Ogive. Il m. en 925. C'est lui, dit-on, qui fonda l'université de Cambridge. - Edouard II, le Martyr
, remplaça sur le trône d'Angleterre, à l'âge de 13 ans, son père Edgard, mort l'an 975- Elfrida, sa belle-mère, qui voulait y placer son fils Ethelred, le fit assassiner dans une partie de chasse, 978. Les vertus précoces de ce jeune prince le firent ranger parmi les saints. On le fête le 18 mars. - Edouard III. le Confesseur
, roi d'Angleterre, fils d'Ethelred et d'une princesse normande, neveu du préc, fut couronné en 1041 par les Anglo-Saxons, qui, fatigués du joug des Danois, voulurent revenir à leurs souverains naturels. Le commencement de son règne fut troublé par la rébellion du comte Godwin, puissant seigneur qui avait contribué à le placer sur le trône. Edouard, pour éviter la guerre civile, traita avec lui et lui fit des concessions. Tout son règne fut un temps de paix et de justice. Il fit des règlements communs pour tous les habitants de l'Angleterre, sans distinction de race. Quoique marié à une femme jeune et belle, à Êdithe, fille de Godwin, il avait vécu comme dans le célibat. Il mourut en 1066, à l'âge de 65 ans, sans enfants. D'après quelques historiens, il aurait laissé en mourant son trône à Guillaume, duc de Normandie, son parent. II fut canonisé. On le fête le 5 janv. et le 13 oct. - Edouard I
, de la dynastie normande, né en 1240 d'Henri III et d'Eléonore de Provence, fut couronné en 1212 après la mort de son père. Précédemment, il avait pris une part active et glorieuse aux trou-hles qui signalèrent les dernières années du règne do son père (V. ce nom), et s'était croisé avec S. Louis dans la 8° croisade. Monté sur le trône, il fit de sages réformes dans les finances et l'administration de la justice et la législation. Il convoqua plusieurs parlements où furent déterminées la liberté civile et la liberté politique et constitua définitivement la Chambre des Communes. En 1283, Edouard s'empara du pays de Galles, jusqu'alors indépendant; c'est depuis cette conquête que le titre de prince de Galles a été porté par l'héritier présomptif de la couronne. En 1286, après la mort d'Alexandre III, roi d'Ecosse, ayant été choisi pour arbitre entre de nombreux compétiteurs, Use déclara pour Bailleul, l'un d'eux, et le fit son vassal; mais dans la suite il dépouilla ce prince, après l'avoir battu à Dunbar, 1297, et réunit pour un moment l'Ecosse à l'Angleterre. Une guerre s'étant élevée entre l'Angleterre et la France, Edouard courut en Flandre pour arrêter Philippe le Bel dans ses conquêtes; mais presque aussitôt une nouvelle révolte de l'Ecosse, sous le commandement de Wallace, le força à conclure avec la France une trêve de deux ans. EÎi 1298, il remporta sur les Ecossais à Falkirk une victoire éclatante : Jacques Stuart, l'un de leurs chefs, périt dans le combat avec 50 000 des siens. Les Écossais s'étant soulevés de nouveau en 1300, Edouard entra dans leur pays, y porta le ravage, se fit livrer Wallace, leur chef, et le mit a mort, 1305. Néanmoins, une 3° révolte éclata encore dès 1306 : elle était dirigée par Robert Bruce, qui se fit couronner. Edouard se préparait à marcher contre ce nouveau chef, lorsqu'il mourut à Carlisle, en 1307. On grava sur son tombeau : Ci-git le marteau de l'Ecosse. Après la trêve conclue en 1297 avec la France, Edouard avait épousé en 2" noces Marguerite, sœur de Philippe le Bel, et avait obtenu pour son fils Edouard la main d'Isabelle de France, fille de ce roi, - Edouard II
, fils d'Edouard I et d'Eléonore de Castille, né en 1284, régna de 1307 à 1327. D'un caractère doux, mais faible, et aimant les plaisirs, il s'abandonna à d'infâmes débauches et se laissa gouverner par ses favoris, Gaveston et Spenser, qui le perdirent. Le mécontentement public fut encore augmenté par les victoires que les Écossais, conduits par Robert Bruce, remportèrent à Bannockburn, 1314, et h Blackmor, 1321. L'épouse même d'Edouard, Isabelle de France, et son frère Edmond se déclarèrent contre lui et se mirent à la tête des mécontents (1325). Edouard fut arrêté par les rebelles, jeté dans un cachot, et bientôt après mis à mort (1327) : deux assassins, Mautravers et Gournay, lui enfoncèrent un fer rouge dans les entrailles. Edouard II est le premier des héritiers présomptifs de la couronne qui ait porté le titre de prince de Galles. - Edouard iii
, fils du précédent, né en 1312, fut proclamé roi du vivant même de son père en 1327, mais resta jusqu'à 18 ans sous la tutelle de sa mère, Isabelle de France, et sous l'autorité de Mortimer, amant de cette princesse. Dès qu'il put régner par lui-même, soupçonnant que Mortimer était l'auteur de la mort de son père et que la reine ne l'avait pas détourné de ce crime, il fit pendre le favori et renferma sa mère dans un château fort. Par la victoire d'Halidon-Hill, il reconquit le roy. d'Ecosse qu'avait perdu son père, 1333; puis il vint disputer la couronne de France à Philippe de Valois (V. Philippe vi) : il gagna sur lui la bataille de Crécy (1346) et lui prit Calais avec plusieurs autres villes, 1347. Quelques années après, son fils, le prince de Galles, plus connu sous le nom de Prince Noir, gagna sur le roi Jean, fils et successeur de Philippe de Valois, la bataille de Poitiers (1356), fit ce prince prisonnier et l'emmena en Angleterre. Mais Edouard fut moins heureux contre Charles V; il perdit peu à peu ses conquêtes : il ne possédait plus que quelques places maritimes en France quand il mourut, 1377. C'est ce prince qui a introduit les postes en Angleterre, qui a créé l'ordre de la Jarretière (1349) et bâti le palais de Windsor. Il substitua, la langue anglaise àlalangue normande dans les actes publics, assura la liberté individuelle et la propriété, protégea le commerce, l'industrie et les lettres : il favorisa particulièrement l'université d'Oxford. Il avait épousé Philippine de Hainaut, qui obtint de lui la grâce des Calaisiens.
ÉDOU — 586 — ÉDUE
- Edouard iv
, fils de Richard, duc d'York, chef du parti de la Rose-Blanche, né en 1442, mort en 1483, continua l'œuvre de son père en disputant la couronne au roi Henri VI, de la maison de Lancastre, chef du parti de la Rose-Rouge. Secondé par le fameux comte de Warwick, il défit à Northampton et à Mortimer's-cross en 1460 l'armée royale, que l'épouse de Henri, Marguerite d'Anjou, animait de sa présence, et l'année suivante il se fit proclamer roi d'Angleterre (1461). Les victoires de Towton en 1461, d'Hexham en 1464, remportées sur Marguerite, vinrent affermir son pouvoir, et il en jouit guelque temps au sein des plaisirs. Mais Warwick, indigné du mariage qu'Edouard avait contracté secrètement avec Elisabeth Woodville, de la maison de Lancastre, résolut de le précipiter du trône où il l'avait placé, et passa dans le parti opposé (1469). La guerre recommença avec plusd'acharnement. Edouard, trahi à Nottinghâm, s'enfuit en Hollande, et Henri VI fut replacé sur le trône. Mais, après 5 mois d'absence, Edouard reparut avec une petite escadre que lui avait fournie le duc de Bourgogne, son beau-frère : il réunit de nombreux partisans, battit à Barnet le comte de "Warwick, qui périt daus le combat, et remonta sur le trône (1471). Peu de semaines après, il écrasa le reste de ses ennemis par la victoire remportée sur Marguerite à Tewksbury : cette malheureuse princesse fut confinée avec son fils dans la Tour, où était déjà son époux; et bientôt son fils fut inhumainement massacré (F. Edouard, fils de Henri VI). Débarrassé de tous ses ennemis intérieurs, Edouard envahit la France pour soutenir Charles le Téméraire contre Louis XI et débarqua à Calais (1475) ; Louis XI réussit à l'éloigner à force d'or. Edouard passa le reste de son règne dans les plaisirs et la débauche, abandonnant tout le pouvoir à une favorite, Jane Shore. En 1478, il mit à mort un de ses frères, George, duc de Clarence, accusé de haute trahison. - Edouard v,
fils du préc, lui succéda à 12 ans, et fut mis sous la tutelle de Richard, duc de Glocester (1483), ainsi qu'un frère plus jeune que lui de trois ans, Richard, duc d'York. Il y avait à peine deux mois qu'il avait été proclamé lorsque Glocester, voulant usurper le trône, fit enfermer les deux frères dans la Tour de Londres, et les fit assassiner par une sicaire, Tyrrel, qui les frappa la nuit dans leur lit (1483). Horace Walpole a cherché à jeter des doutes sur cet événement. La fin tragique des deux jeunes princes a fourni à Casimir Delavigne le sujet d'une de ses plus belles tragédies, les Enfants d'Edouard, et à Paul Delaroche le sujet d'un tableau célèbre. - Edouard vi
, fils de Henri VIII et de Jeanne Sey-mour, né en 1537, fut proclamé en 1547, -à la mort de son père, sous la régence du comte de Hartford, depuis duc de Somerset, son oncle maternel. Après la mort tragique de celui-ci, il fut confié à lord Dud-ley, duc de Northumberland, qui régna réellement sous son nom. Ce fut alors que la Réforme, commencée sous Henri VIII, fit les plus grands progrès et prit de la consistance. Le jeune prince fut élevé avec soin dans la nouvelle religion ; mais la mort le surprit en 1553. V. soherset et eudley. Edouard, prince de Galles, surnommé le Prince Noir, à cause de la couleur de son armure, né en 1330 d'Edouard III et de Philippine de Hainaut, se distingua fort jeune à la bat. de Crécy, gagnée par son père sur Philippe de Valois (1346), et gagna lui-même en 1356 celle de Poitiers, où le roi Jean fut vaincu et fait prisonnier. Son père érigea pour lui la Guyenne en principauté sous le nom de principauté d'Aquitaine, et l'en investit solennellement (1363). Edouard fixa sa résidence à Bordeaux, et y tint une cour vraiment royale. En 1367, il alla lutter en Espagne contre Du Guesclin en faveur de Pierre le Cruel, et remporta la victoire de Najera dans la Navarre; mais il rapporta de cette expédition une maladie qui le conduisit au tombeau, en 1376. <t II laissa, dit Hume, une mémoire immortalisée par de grands exploits, par de grandes vertus et par une vie sans tache. * —Un de ses fils monta sur le trône d'Angleterre sous le nom de Richard II.- Edouard de lancastre
, prince de Galles, fils unique de Henri VI et de Marguerite d'Anjou, né en 1453, quitta l'Angleterre avec sa mère en 1463, lorsque le parti d'York eut triomphé (7. êdouardiv), y rentra en 1471, après avoir épousé la fille du comte de "Warwick, autrefois son plus grand ennemi; mais tomba, ainsi que sa mère, entre les mains d'Edouard IV après la bataille de Tewksbury, et fut massacré par l'ordre des ducs de Clarence et de Glocester, frères du roi (1472). Shakespeare, dans la 3" partie d'Henri 71, a mis sur la scène la mort du prince de Galles. Edouard plàntagenet, dernier prince de ce nom, fils de George, duc de Clarence, et d'Isabelle, fille du fameux comte de "Warwick, fut fait comte de "Warwick par Edouard IV, en mémoire de son aïeul maternel. Henri VII, étant monté sur le trône et craignant qu'il ne fit valoir ses droits, le fit enfermer à la Tour (1485); puis, ce malheureux prince étant entré dans une conspiration, il le fit décapiter (1499).édouard (charles-), le dernier des Stuarts. 7. stuart (Charles Edouard).- édouard, roi de Portugal
, fils de Jean I, régna de 1433 à 1438. Il mit de l'ordre dans les finances épuisées par de longues guerres, rétabiit la discipline dans l'armée et fit des lois somptuaires En 1436, il fit assiéger Tanger en Afrique ; mais son armée fut entièrement défaite, et son frère, l'infant Ferdinand, fait prisonnier par les Maures. En 1438, la peste vint ajouter à ce désastre en portant ses ravages à Lisbonne, et Edouard lui-même ne put échapper au fléau. Ce prince protégea les sciences et les lettres ; on lui doit un code sur l'administration de la justice. édouard de bragance, infant de Portugal, né en 1605, mort en 1649, était lieutenant général dans les armées de l'empereur Ferdinand III. Lorsque Jean IV, son frère, eut chassé les Espagnols du Portugal, en 1649,. le roi d'Espagne, craignant ses talents militaires, sollicita son arrestation, et l'empereur consentit à le livrer. Il fut enfermé au château de Milan et y mourut après 8 ans de captivité.- EDRED,
roi anglais de la dynastie saxonne, 2" fils d'Edouard l'Ancien, succéda à son frère Edmond en 946 ; réprima plusieurs révoltes des Danois, et vainquit Malcolm, roi d'Ecosse. S. Dunstan eut sous son règne une grande part aux affaires. Ëdred mourut en 955, laissant le trône à son neveu Edwy. EDRIS. 7. édrisites.- ÉDRISI (Abou-Abdallah-Moham med al)
, géographe arabe, né vers 1099, à Ceuta, était issu de Iafamille des Edrisites. Chassé des domaines qu'il possédait en Afrique, il voyagea beaucoup, puisse fixa en Sicile, où le roi Roger II lui fit le meilleur accueil. Il vécut à la cour de ce prince et exécuta pour lui, vers 1153, un globe ou plutôt un planisphère terrestre en argent du poids de 400 livres, sur lequel il avait fait graver tout ce qu'on savait alors de géographie : il fit pour l'expliquer un traité de géographie fort complet pour l'époque et qui a longtemps servi de base aux études géographiques. On n'en possédait qu'un abrégé, publié pour la Irofois en arabe à Rome en 1592, et trad. en latin sous le titre de Geographia Nubiensis, par G. Sionite, Paris, 1619. Amédée Jau-bert en a retrouvé en 1829 un ms. complet k la Bibliothèque impériale et en a publié la trad. en français, Paris, 1837-39, 2 vol. in-4, avec notes. - ÉDRISITES
, dynastie musulmane qui régna à Fez et dans tout le Maghreb de 785 à 919, époque où les Fatimites s'emparèrent de toute l'Afrique septentr. Edris I (785-93), de la race d'Ali, chassé d'Arabie, vint s'établir à Walily etconquit Tlemcen. Il fut empoisonné par l'ordre du calife Haroun-al-Raschid-Edris II (793-828) fonda Fez en 807. Mohammed I, Ali, Yahia I et II, ajoutèrent à leurs possessions Ceuta et Tanger. Sous Ali II et Yahia III commença la décadence des Edrisites. Yahia IV (905-19), fut défait par une armée d'Obéid-Allah, 1" calife fatimite, puis chassé de sa capitale et mourut dans la misère en 944. Après lui on voit encore Haçan I, son parent, reprendre Fez en 922, mais il périt en 925. Kassem-ei-Kenoum résista quelque temps aux Fatimites (932-949). Son fils Ahmed se mit sous la protection des Ommiades et se retira en Espagne où il périt en combattant les Chrétiens (9G0). Haéan II, poursuivi à la fois par les Fatimites et les O'mmia-des. fut vaincu par ces derniers et conduità Cordoue, où il fut mis à mort (984).
EFFI — 587 — EG1A.
- ÉDUENS
, Edui, peuple gaulois, habitait au S. des Lingones et à l'O. de la Grande-Sëquanaisa ; leur pays répondait à une partie du Nivernais et de la Bourgogne; c'était, avec les Arverni, le peuple le plus puissant de la Gaule. Leurs v. princ. étaient Bibracte (Autun), Çabillonum (Châlon), Maiisco (Mâcon), iK«era«m (Nevers). Ils étaient régis par un chef électif dit vergobret. Les Romains firent alliance avec eux, et le sénat les proclama frères de la république. Rome profita de la rivalité qui divisait les Eduens et les Arvernes pour intervenir dans les affaires de la Gaule et l'asservir plus facilement, 57 ans av. J.-C. Mais les Eduens se lassèrent bientôt des secours des Romains, et en 51 ils prirent part à l'insurrection de Vercingétorix. César les soumit avec le reste de la Gaule (V. divitiac et dumnorix) ; leur pays fut compris dans la Lyonnaise 1™. Claude leur accorda le droit de cité en 48. - EDWARDS (Jonathan)
, théologien et métaphysicien américain, né en 1703 dans le Connecticut, m. en 1758, remplit les fonctions de pasteur à New-York et à Northampton, se fit destituer en 1750 à cause de son extrême rigidité, fut missionnaire à Stock-bridge (Massachusetts) et devint en 1757 président du collège dePrince-ïown (New-Jersey). lia laissé, outre plusieurs ouvrages de controverse, un Essai sur les affections religieuses, 1746, et des Recherches sur l'idée de liberté, 1764, où il défend la doctrine de la nécessité. Ses œuvres ont été publiées à Londres, 1817, 8 vol. in-8, avec un Essai sur ses écrits par Rogers, et une Notice sur sa vie par E. Dwight. - Edwards (George)
, naturaliste anglais, bibliothécaire du collège des médecins, membre de la Société royale de Londres, né en 1693, à Westham (Essex), mort en 1773, avait visité la Hollande, la Norvège et la France. On lui doit une Histoire naturelle d'oiseaux peu communs, etc., 4 vol. in-4, contenant 210 planches coloriées, angl.-irlandais, 1743-51, avec une continuation sous le titre de Glânures d'histoire naturelle, 1758-63, 3 vol. in-4. Il règne dans ses écrits un esprit religieux qui les rend fort recommandables. - edwards (brïan)
, membre du Parlement et de la Société royale de Londres, né en 1743, mort en 1800, habita longtemps la Jamaïque et combattit vivement, soit dans les îles, soit au Parlement, les propositions de Wilberforce pour l'abolition de la traite des nègres. On a de lui : Histoire des colonies anglaises dans les Indes occidentales, 1793. - EDWIN
, roi anglo-saxon du Northumberland , 636-653, se distingua par ses vertus, refusa la couronne d'Est-Anglie, épousa Ethelburge, fille d'Ethelbert, roi de Kent, qui le convertit, lui et son peuple, à la religion chrétienne, et périt dans une bataille contre le roi de Mercie et les Bretons. - EDWY
, roi anglo-saxon, fils d'Edmond I, succéda à son oncle Edred en 955, se fit de puissants ennemis en disgraciant les serviteurs du feu roi, et encourut les censures du clergé par sa passion pour Elgiva, sa parente, qu'il avait épousée malgré les canons de l'Eglise. Elle lui fut enlevée et périt dans les supplices; il se vit lui-même bientôt après dépossédé de ses provinces du Nord, qui furent données à Edgard, son frère. Accablé par ces malheurs, Edwy mourut de chagrin (957).