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Projet:Bouillet/OCR/E/ET - Wikipédia

Projet:Bouillet/OCR/E/ET

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[modifier] ET

  • ÉTAliLES, cb.-l. de c. (Côtes-du-Nord), à 13 k. N. O. de st-iîrieuo, sur la Manche; 263 hab.
  • ÉTABLISSEaiENTS DE S. LOUIS, recueil d'ordonnances et règlements puWiés par Louis IX en 1 !69, et qui s'appliquaient spécialement à l'Ile-de-France. Ouelquas-unN croient que ce recueil a été fait par des légistes après la mort du roi. C'est le 1=' code promulgué en France depuis les Capitulaires de Char lemagiie. On y trouve une double législation, l'une toute féodale, pour les nobles; l'autre tirée des lois romaines, pour les roturiers. C.e^ Ètablùiements om été publiés par Uucange, en 1668, à la suite de Join-ville; [>ar Laurière, en 1723, dans la collection des Ordonnance!!; par Si-Martin, en 1786, avec une version en langue moderne; et de nos jours par M. Isam-bert, dans le Itecueil des anciennes ioif françaises.
  • ETAIN, cb.-l. de c. (Meuse), à 20 kil N. E. de Verdun; 2494 hab. Autrefois ville forte. Collège.
  • ÉTAMPES, Stamp.r, ch.-l. d'arr. (Seine-et-Oise), à 52 kil. ,S. de Versailles, sur les riv. d'Pltampes et de Juine; 7650 hab. l'rib. de 1" inst., collège. Tour de Guinette, où fut enfermée la reine Ingeburge : c'est le seul reste de l'ancienne forteresse bâtie par le roi Robert. Tanneries, tnégisseries , plus de ,50 moulins. Grand commerce de grains, farines, légumes. Paine d'E. Geollroy-St-Hilaire, qui y a une statue. — La v. d'Etampes est fort ancienne : elle est citée dès le vi* siècle. Plusieurs conciles s'ysont tenus, notamment en 1130. Elle a beaucoup souffert pendant les guerres religieuses des xvf et xvii's. Henri IV la prit en 1590 et en ra.sa les fortifications. fetampes fut érigée en comté en 1327 par Charles tV.
  • François I en fit un duché en faveur d'Anne de Pisseleu, sa maîtresse (1.536^. Ce duché a été possédé en dernier lieu oar Gabrielle d'Estrées.
  • ÉTAMPES (Anne de pisrelku, duchesse d'), dite d'abord Mlle d'Heilly. maîire.ssfi de François I, née vers 1508, était fille d'honneur de Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, mère de François 1, et avait dix-huit ans lorsque ce (irinoe la connût. 11 la maria à un certain Jean de Brosse et lui douna le comté d'Ktampes, qu'il érigea pour elle en duché. La duchesse domina François I pendant 22 ans : elle combla les siens da faveurs, tnmbla la cour ev porta la désunion dans la famille royale par sa haine contre DianedePoitiers, maltressedu Dauphin; ellefavorisa, en livrant des secrets d'État, les succès de Charles-Quint et de Henri Vin en France, dans l'intention de rabaisser le Dauphintjui étaitchargéde les combattre, et fil signera FrançoisI le honieux traité de Crespy. Après la mort de François I, en 1547, elle fut reléguée dans ses terres et embrassa le Protestantisme Elle mourut dans l'obscurilé vers 1576. D'un "esprit brillant et cultivé, elle passait à la cour pour « la plus savante des belles et la plus belle'des savantes. ^
  • étampes-valençay (Achille d'). V. valença.y.
  • ÉTAMPKs (Jacques d'). V. la perté-imbault.
  • Staples, Stapul/e, ch.-l, de c (Pas-de Calais), à l'embouchure de laCanche, à 10 kil. N.O. déMon-treuil; 1800 hab. Station. Raffineries, entrepôt de sel, eau-de-vie, bière. Pêolie. Cette ville possédait autrefois un port,auj envahi par les sables. Un. traité de paix y fut signé entre Henri VII et Charles VIII en 1492,au momentoù ce dernier partait pour l'Italie.
  • ÊT.4TS ( ferre des), île de l'Océan Allanliiiue méridionale, à l'E. delà Terra de Feu, dont le détroit de Lemaire la sépare : 70 kil. sur 20. Stérile et déserte.
  • ÉTATS GÉNÉRAUX. On donna ce nom jusqu'en 178!i aux assemblées générales de la nation, composées de la réunion des députés des trois ordres, c'esi-à-dire de la noblesse, du clergé et du tiers état.
  • La l'« assemblée qui prit ce titre fut convoquée en 1302 par Philippe IV, dit le Bel, à l'occasion du différend qui s'était élevé entre ce prince et le pape Bo-niface VIII ; la réunion eut lieu à Notre-Dame de Pans : les 3 ordres protioncèrenl en faveur du roi.
  • Les principales assemblées des États généraiix qui suivirent eurent lieu :
  • En 1308, à Tours, sous Philippe le Bel, ausiijet de l'abolition des Templiers;
  • En 1313, pour voter la levée des tailles;
  • En 131/ et en 1328, pour le couronnement de Philippe V et Philipiie VI, à l'exclusion des femmes, par application de fa loi salique;
  • En 1356 et 1357, à Paris, pendant la captivité du roi .iean, pour voter des subsides et traiter de la délivrance du roi (cette assemblée est célèbre par les troubles qu'exoita dans t'ans le prévôt Etienne Marcel) :
  • En 1420, à Paris: ils ratifièrent le traité deTroyes, et votèrent un subside sous l'empire des menaces du roi d'Angleterre Henri A'I:
  • En 1468, à Tours: ils s'opposèrent à ce que la Normandie fili démembrée pour le frîre du roi, et décidèrent que l'apanage de» princes ne consisterait désormais qu'en un revenu fixe de Pi 000 liv. de rente;
  • En 1484, convoqués àTours par Anne de Beaujeu, régente : ils déclarèrent la majorité de tliarles VUl, dont la carde fut nèamnoiiis confiée il sa sieur Anne de Beaujeu, et demandèrent l'abolition d'un grand nombre d'abus. Cette assemblée est la première où il y ait eu des formes d'asseuililée législative. Le Journal des États de 1484 a été jiuWié dans les Documents inédits de l'histoire clr France,
  • En l.=)06, à Tours: ils se prononcèrent contre le mariage de Claude de France, fille de Louis XII, avec Charles d'Autriche, et pour son uuion avec le duc d'Angoulôme (François I);

En 15BU, à Orléans, pendant la minorité de Charles IX : ils donnèrent la régence à Catherine de Médicis, et préparèrent des lois commerciales qui furent en vigueur jusqu'en 1789; En 1576 et 1588, à Blois : dans les premiers, l'édit de pacification accordé par Henri III aux Huguenots fut révoqué, et le roi, après avoir inutilement tenté de s'opposer à la Ligue, s'en déclara lui-même le chef : — aux seconds, qui furent convoqués à la suite de la journée des Barricades, les Ligueurs exprimèrent le vœu de déférer la couronne au duc de Guise : Henri III prévint l'effet de ce vœu en faisant assassiner le duc ; _ En l.ïflS, à Paris, tenus par la Ligue pendant le siège de Paris, pour exclure du trône Henri (IV) et y appeler l'infante d'Espagne. Ces États n'eurent aucun résultat. La satire IHeiiippé/> couvrit les députés de ridicule. Les procès-verbaux de ces Etats ont été publiés dans les Documents inédits de l'hist. de France;

  • En l()14, tenus à Paris, au moment de la majorité de Louis xni : ils restèrent sans résultat à cause des querelles entre les trois ordres, et furent dissous;
  • En 1789, à Versailles. Ils sont appelés Assemblée natinnale et Assemblée constituante. V. assemblée.
  • MM. Thibaudeau (1843), Rathery (1845) etBouUée (1850) ont donné i'Hist. des États geni^raux de France.
ETAT — 625 — ETAT
  • ÉTATS GÉNÉRAUX. On désigne souvent par ce nom tes anciennes Provinces-Unies ou États de Hollande.
  • ËTATS-UNIS (les), grande république fédérale de 'Amérique sept., entre l'Amérique anglaise au N., fOcéan Pacifique à l'O., la Confédération m xicaine ju S. O., le golfe de Mexique au S., l'Atlantique à fE., s'étend de 25° à 52 lat. N., et de 70° à 127° long. O., ayant env. 4,500 kil de l'E. à l'O. et 2200 du N. au S. ; capit., Washington. La population totale, qui en 1783 n'était que de 2 500000 hab., est auj. d'env. 30 000 000 (dont plus de 3 midions d'esclaves). La population est en grande partie accumulée à l'E. et le long des côtes de l'Océan Atlantique; à l'O. (sauf en Californie) et dans l'intérieur des terres s'étendent de vastes solitudes à peine peuplées par quelques tribus indiennes, dont le nombre total ne s'élève guère qu'à 300 000. La République est divisée en Etats (stales) qui sont indépendants et se gouvernent par eux-mêmes; en Territoires (tern'to-n'es), qui sont régis par le gouvernement fédéral, et en Districts qui sont annexés soit à un État, soit à un territoire. Elle compte auj. 36 États.
  • États. Au N. Ë. Maine,
  • New-Hampshire, Vermont, Massachusetts, Rhode-lsland,
  • Conneoticut,
  • Au milieu New-York, New-Jersey, Pensylvaaie, Delaware, Maryland, Au S. Virginie, div. depuis 1862 en V. orient., et V. occidentale. Caroline du Nord, Caroline du Sud, , Géorgie,
  • Floride, Alabama,
  • Mississipi, Louisiane,
  • États. Mis,souri, Arkansas, Micliigan, lowa, Minnesota, WisL-onsin, Californie, Oregon,
  • Kanzas,
  • Chefs-lieux. Jeflerson. Littie-Rook. Détroit, Lansing. Jowa-city. St-Paul. Madison.
  • S.-Francisco, S.-José. Oregon-city, puis
  • Salem. Lawrence.
  • A i'O.
  • lexas,
  • Tennessee,
  • Kentuck v,
  • Ohio,
  • Indiana,
  • Ulinoîs,
  • Chefs-lieux.
  • Augusta, Portland.
  • Concord.
  • Montpellier.
  • Boston.
  • Providence et New-port.
  • Hartford et New-Haven.
  • Albany.
  • Trenton.
  • Harrisburg.
  • Dover.
  • Annapolis.
  • Richmond.
  • Raleigh. Columbia. Milledgeville. Tallahassee. Tuscaloosa , puis
  • Montgomery. Jackson. Nouv.-Orléans. puis
  • Bâton-Rouge. Austin. Nash ville. Fraiikfort. Columbus. Indianapolis. Springfleld.
  • Nouv.-Mexique, Santa-Fé.
  • On y compte en outre le district de Columbia, et 7 territoires : Utah, Wasliington, Nébraska, Colo rado, Nevada, Dakota, Aliaska.
  • Parmi les 35 Etats, 15 admettent des esclaves : ce sont les 2Carolines, ('Alabama, le Texas, la Floride, la Géorgie, la Louisiane, le Mississipi, l'Arkansas, la Virginie, le Teiiiiessée, le Missouri, le Kentucky, le Maryland, le Delaware.
  • Les treize Etats suivants : New-Hampshire, Massachusetts, Rhode-lsland, Connecticut, New-York, New-Jersey, Pensylvanie, Delaware, Maryland, Virginie, les deux Carolines et la Géorgie, formaient seuls le territoire des États-Unis au moment de la déclaration d'indépendance, en-1776. Voici l'ordre dans lequel les États nouveaux ou territoires vinrent s'y associer : Vermont, détaché de New-York, 1791 ; Tennessee, détaché de la Caroline du Nord, 1796; Kentucky, détaché de la Virginie, 1799; Ohio, par création, 1802; Louisiane, achetée à la France en 1803 (Etat en 1812); Indiana, créé en 1816; Mississipi, séparé de la Géorgie, 1817; Illinois, par création, 1818; Alabama, détaché de la Géorgie, 1819; Maine, détaché de Massachusetts, 1820; Missouri, détaché de la Louisiane, 1821 ; Michigan et Arkansas, 1836; Floride et lowa, 1845; Texas et Wiscon-sin, 1846, N.-Mexique et Californie, 1848; Minnesota, territoire en 1849, État en 1858; Oregon et Utah, 1850; Washington, formé de la partie N. E. de l'Oregon, 1853; Nébraska, 1854; Kanzas, 1856 (État en'1860); Virginie occidentale, 1862.
  • Les États-Unis sont traversés par plusieurs chaînes de montagnes. Les principales sont, à l'E., les Alle-ghany et les mont. Bleues, qui s'étendent parallèlement aux côtes de l'Océan, et à l'O. les mont. Rocheuses, qui séparent les États-Unis du Mexique. Le Mississipi, le Columbia, l'Apalachicola, la Mobile, qui en descendent, sont les plus grands fleuves des États-Unis. Le St-Laurent est commun aux États-' Unis et à l'Amérique anglaise.
  • Le cliniat varie avec la latitude et suivant qu'on marche vers l'ouest, où il est infiniment plus froid. La partie sud est très-chaude et extraordinairement fertile; de vastes savanes occupent les bords du golfe de Mexique; d'immenses forêts remplissent les vastes espaces à l'O. des monts AUeghany. La région du nord, à l'O. des monts AUeghany, sappelle région des Lacs à cause des lacs nombreux dont elle est remplie et dont quelques-uns sont comme des mers; plusieurs d'entre eux, les lacs Supérieur, Hùron, Érié, Ontario, sont communs aux États-Unis et aux possessions anglaises; le lac Michigan est compris tout entier dans les États-Unis. Presque tout le pays a été couvert longtemps d'immenses forêts vierges, qui disparaissent peu à peu devant les empiétements continuels du pionnier et du cultivateur. Les forêts des États-Unis sont peuplées par un grand nombre d'animaux sauvages et féroces, dont plusieurs particuliers à l'Amérique : le cougar ou puma, le mouton des mont. Rocheuses, l'élan, le moose ou daim d'Amérique, le castor, l'opossum, etc. ; parmi les oiseaux, on y remarque les pigeons ramiers, l'oiseau moqueur, le colibri ; on y trouve aussi de nombreux reptiles, des serpentsà sonnettes, desalligatorset un grand nombre de turlues. Le sol est partout fort nciie en productions de toute espèce : froment, maïs, riz,
  • H 40
  • tabac, canne à sucre, indigo, coton de qiialité supérieure. En cuire, on trouve en ahondancede la houille, du sel, de l'alun, du soufre. L'Ëtat de Missouri renferme d'immenses mines de plomb; on trouve l'or en abondance dans la Virfjinie, dans les Carolines et surtout dans la Californie. — L'industrie et le commerce ont pris une extension prodiKieiise dans les États-Unis : d'immenses manufactures ont été fondées de toutes parts ; des canaux, des chemins de fer sillonnent le pays en tous sens; la marine marchande est la première après celle de l'Angleterre : la pèche, surtout la pêche de la baleine, occupe des milhers de matelots. La population des États-Unis se compose en grande partie d'Européens dont les quatre cinquièmes sont d'origine anglaise; ces derniers se partagent en deux types distincts, le virginien et le yankee; les premiers forment en quelque sorte l'aristocratie noble; les seconds, la Bourgeoisie commerçante. Les Français dominent dans les États du S. O*. (Louisiane, Mississipi, Missouri, Illinois), pays autrefois français : les colon."! allemands sont devenus très-nombreux depuis quelques années. Ouire les Européens, on compte un grand nombre de métis et de nègres, soit libres, soit esclaves (les esclaves sont encore très-nombreu.x dans plusieurs États du Sud, notamment dans la Virginie, les Carolines et la Géorgie); enfin les indigènes, dont la chifl're décroît tous les jours, sont de plus en plus refoulés vers le nord et vers l'ouest.—Le gouvernement des États-Unis est une république fédérative. Il se compose d'un président, nommé pour quatre ans, d'un vice-président, d'un sénat et d'une chambre de représentants ; il siège à Washington. Les territoires sont régis immédiatement par le gouvernement fé'lèral; mais quand le chiffre de leur population dépasse 60000 nab., ils ont le droit de prendre le rang d'État. Le district fédéral dépend du gouvernement fédéral. — Tous les cultes sont tolérés aux États-Unis, mais la religion réformée y domine; parmi les nombreuses sectes dans lescjuellesellesedivise, celles des Presbytériens, des Anglicans, des Méthodistes, sont les plus nom breu-ses. Viennent ensuite les Catholiques, les Congrégatio-nalistes,lesQuakers,les Moraves.elc. Les Catholiques ont 7 archevêchés (Baltimore, Cincinnati, San-Francisco, St-Louis de Missouri, la Nouv.-Orléans, New-îork, Oregon-city) et une vingtaine d'évêchés.
  • Histoire. L'existence des États-Unis comme État indépendant ne date que de 1776 : mais l'histoire du pays remonte plus haut. Les Vénitiens Jean et Sébastien Cabot en reconnurent les premiers les côtes en ri97 ; Ponce de Léon découvrit la Floride en 1512 ; Verazzani visita en 15U4 toute la côte septentrionale jusqu'au 34° de lat. De lb6ï à 1565 les Français essayèrent vainement de coloniser la Kloride ; e'n 1584 des Anglais s'établirent en Virginie. B. Gosnold en 1602, Hudson en 1607, Jean Smith en 1614, firent d'importantes découvertes dans le nord. Les Hollandais, marchant sur leurs traces, colonisèrent en 1614 l'Eîat de New-York, auquel ils donnèrent le nom de Nouv.-Pays-Bas. Des Puritains, émigrésde la Grande-Bretagne, Vinrent en 162U s'établir dans le Massachusetts. te New-Hampshire fut colonisé en 16'il, et porta d'abord le nom de Lacmite; en 1627 le De-mware reçut une colonie suédoise ; le Maryland fut colonisé en 1632, le Connecticut en 1635. le Rhode-Island en 1638: tous ces pays durent leurs premiers boitants aux persécutions religieuses. Charles U, roi d'Angleterre, donna en 1662 au comte Clarendon et S sept autres seigneurs le pays qui forma depuis lés deux Carolines, et en 1681 au quaker Guillaume Penn la contrée appelée 'de son nom Pensylvanie. Une compagnie anglaise s'établit dans la Géorgie en 1732 sous le règne de Georges II. Tandis que les côtes se peuplaient ainsi, l'intérieur des terres recevait également de nouveaux habitants. En 16S3, le Français De la SaUe, parti du Canada, descendant leMissisSipi, avait pris possession de la Louisiane au nom de Louis XIV; en 1699, une colonie française
  • s'y était établie. En Ï7Î7, la compagnie^ française d'Occident fonda la Nouv.-Orlêans-, en 1735, elle éleva la v. de Vîncennes, dans l'État d'Indiana. Un territoire ai nsi partagé entre deux nations riva,ies ne pouvait tarder à devenirle théâtre'de guerrgâ sanglantes : en 1754 la guerre éclata entre les Français, et les Anglais : elle dura se_pt ans. Les Français j perdirent le Canada,. l'Açadie, l'île du Cap-Breton ;¦, ces pertes fiirentconsom.inêes par le traité de 1T63'. C'est à la suite de cette guerre que commença la mésinteÏÏi-genca antre le gouvernement anglaisei: seç colonies. Ces dernières ayant acquis un accroisserçsnt considérable, le gnuTernement se ornt antorisé'i les charger de nouveaux impôts, et, malgré des êprésenta-tions réitérées, des^droits onéreux fiirent établis, sans le consentement des colons, sur le timbre, le papier, le verre, le thé, etc. (1764-67). La fermentation fut bientôt générale, et en 1773 Boston donna le signal dg la révolte. En 1775 se livra la bataille de Bunker's Hill où. les Anglais fiirent défaits. Un congrès s'établit à Philadelphie et donna à Georges Washington le commandement suprême de l'armée américaine. Le 4 juillet 1776, les treize colonies anglaises (r. leurs noms ci-dessus) se déclarèrent indépendantes. Après une guerre opiniâtre, qui offrit des chances diverses, la victoire de Saratoga y 777) etla reddition du général Burgoyne donnèrent aux insurgés une supériorité décidée. En 1778, la France fit un traité d'alliance avec les États-Unis, et les aida puissamment, tant sur mer que sur terre, à combattre les Anglais : Lafayetta, Roohambeau et une foule d'autres officiers français s'illustrèrent dans ces combats. Un traité fut également conclu par les insurgés avec l'Espagne en 1779. Enfin la capitulation de Cornwaliis, gïi 1781, força l'Angleterre à reconnaître l'indépendâncedes États-Unis, età accepter la paix, qui fut sigtiée à Paris, le 3 sept. 1783. La guerre terminée, te congrès s'occupa (rétablir une constitutionqui tut acceptée partons les États en 1787, et en 1789 Washington fut appelé à l'a présidence. Pendant la guerre qui éclata bientôt après entre la France et l'Angleterre, le président s'empressa de déclarer la neutralité des États-Unis (1793). A l'abri df cette neutralité, d'importantes améliorations purent s'établir dans le pays; le territoire s'agrandit pai l'achat de vastes terres que vendirent lel tribus indiennes et par l'acqîiisition de la Louisiane (1803) Mais depuis 1809 de nouvelles difftoultés.s'élevèrenl entre l'Angleterre et les États-Unis, surtout à l'occasion de la question de la liberté des "mers, et la guerre fut déclarée en 1812: ellerdura jusqu'en 1815, et se termina encore à l'avantage de la République. Depuis, les États-Unis n'ont point cessé de vivre en bonne intelligence aiveo les puissances européennes, et la paix n'a été troublée que par de courtes expéditions contre le Mexique, qui s'est vu enlever le Texas, le Nouv.-Mexique, la Californie (1845-1848). A la fin de 1860, à l'occasion de l'élection d'un président abolitioniste, Abr. Lincoln, il se fit une grande scission entre les États du Sud, partisans de l'esclavage, et les États du Nord, opposés à cette institution. Dix États, les deux Carolines, ,1a Floride, la Géorgie, l'Alabama, le Misôissîpi, la Louisiane, le Texas, l'Arkansas, le Tennessee, et une partie de la Virginie, déclarèrent successivement (20 déc. 1860-12 juin 1861) se détacher de l'Union, se constituèrent en Confédération séparée, élurent un président, Jefferson Davis, adoptèrent une nouvelle capitale(Richmond), et opposèrent une armée à celle lie l'Union. Pendant 4 ans, les Confédérés, commandés par Beauregard, Jackson et Lee, livrèrent aux Fédéraxix, commandés par Scottj Ma.c i;lellan, Burnside, Sherman et Grant, Ufta suite de hatailles meurtrières, oii les succès et les reversse balancèreitl longtemps ; enfin la cause ,de l'Dnion l'emporta: la prise et l'incendie|de Richmond (avril I 1865) amenèrent la capitulation des divers corf ; d'armée confédérés.
  • Bancroft, Hildreth, Tucker, Batton, écrivains nationaux, ont écrit l'histoire des Glats-Unis; M. Ed. Laboulaye a donné leur Histoire (3 vol. in-8° 1866). Présidents des États-Unis :
  • Georges Washington, et pour la 2" fois,
  • John Adams,
  • Thomas Jefferson, et pour la 2" fois,
  • James Madison,
  • et pour la 2" fois,
  • élu en
  • 1789 1793 1797 1801 1805 1809 1813
  • James Monnoë, 1817 et pour la T fois 1821
  • John Ouinoy Adams, 1825
  • A. Jackson, 1829 et pour la 2» fois, 1833
  • Martin Van-Buren, 1837
  • W. Harrison (J. Tyler, vice-présid.), 1841
  • James Polk, 1845
  • Z. Taylor (Fillmore, vioe-président), 1849
  • Franklin Pierce, 1853
  • Buchanan, 1857
  • Abr. Lincoln, 1861 et pour]a2<'fois, en 1865
  • A.Johnson, 1865
  • Grant, ls69 et pour la 2° fois, en 187Z
Etat 626 — ÉTAT
ETHl — 627 ÊTIE
  • ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE CENTRALE. F. GOATIMALA. ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU SUD. Y. COLOMBIE. ÉTATS-UNIS DU RIO DE LA PLATA. V. RIO DE LA PLATA.
  • ETCHMIADZINE, V. de la Russie mérid (Ërivan), à 16 kil. 0. d'Erivan, à 50 kil N. O. de l'Ararat. Fameux monastère, résidence du patriarche arménien grec. On y prépare l'huile sainte.
  • ÉTEOCLE, fils aîné d'Œdipe et de Jocaste, et frère de Polynice. A la mort de leur père, il fut convenu qu'ils régneraient alternativement sur Thèbes pendant un an. Ëtéoole monta le premier sur le trône; mais, l'année expirée, il ne voulut pas en descendre. Polynice, soutenu par Adraste, roi d'Argos, son beau-père, vint à la tête d'une armée d'Argiens revendiquer ses droits. Les deux frères se livrèrent un combat singulier, et dans leur archarnement ils se tuèrent réciproquement. V. polynior.
  • ETHELBALD, roi d'Angleterre de la dynastie saxonne (857-60), fils d'Ethelwolf. enleva la couronne à son père, pendant que celui-ci était à Rome (F. ethelwolf). Après la mort de son père, il épousa la veuve de ce prince, mais il fut bientôt obligé par le cri public de rompre ce mariage incestueux.
  • ETHELBËRT, roi d'Angleterre de la dynastie saxonne (860-66), avait d'abord partagé le pouvoir avec son frère Ethelbatd. Il eut à repousser plusieurs invasions des Danois.
  • ETHELRËD I, roi d'Angleterre de la dynastie saxonne (866-71), frère d'Ethelbald et d'Ethelbert. Son règne fut perpétuellement troublé par les incursions des Danois : il périt des suites d'une blessure qu'il avait reçue en les combattant. 11 eut pour successeur Alfred le Grand, son frère.II, de la dynastie saxonne (978-1016), succéda à son frère Edouard le Martyr. Sous son règne, les Danois firent les plus grands progrès et vinrent mettre le siège devant Londres. Il Ht massacrer tous les Danois qui s'étaient établis en Angleterre (le 13 nov. 1002, jour de St-Brice) : Suénon, roi de Danemark, vengea ses concitoyens, et chassa Etnelred (1013), qui ne put remonter sur le trône qu'à la mort de ce prince. H vit ses Ëtats envahis ds nouveau par Canut, (1016) et en mourut de douleur.
  • ETHELWOLF, roi d'Angleterre de la dynastie saxonne (836-.58). Pendant que son royaume était ravagé par les Danois, établis à Thanet. ce roi pieux allait faire un pèlerinage à Rome; il rendit ses sujets tributaires du St-Siége, et imposa une dlme au profit dii clergé. En son absence, son fils Ethelbald s'était fait décerner la couronne; à son retour, Ethelwoll la résigna sans opposition. Ce prince avait épousé en secondes noces Judith, fille de Charles le Chauve.
  • ETUICUS (HisTER), géographe latin que l'on ne connaît que par trois extraits informes sur la géographie du monde romain, vivait vers le vi" ouïe vu's. de notre ère et était probablement originaire de l'Istrie. comme l'indique son nom. Les extraits d'Ethicus ont été imprimés sous le nom de Cosmographie d'Ethi-nts, d'abord à Venise, 1513, puisa Baie, 1535,àLeyde, 1722, par Gronovius, et à Paris, 1852, par M. d'A-vezac, avec un savant Mémoire sur l'auteur.
  • ETHIOPIE, ALthiopia, nom donné vaguement dans les temps les plus anciens à toute la région qui s'étendait au sud de l'Egypte. Dans la suite, le ' nom d'Ethiopie s'appliqua plus spécialement à tout le bassin du Haut-Nil, depuis les cataractes jusqu'au cap Delgado, comprenant les pays nommés auj. Nubie, Àbyssinie, Knrdofan, Dar-Four, Adel, Magadoxo, Méiinde, etc. Le vague de cette dénomination provient du sens même du mot Ethiopiens, qui veut dire visage brûlé (du grec aithô, brûler, et ops, visage) . Parmi les tribus nombreuses qui habitaient l'fî-thiopie, on distinguait: les Éthiopiens de Méroë, qui habitaient entre le Nil et l'Atbarah : leur capit. était Méroë ( Y. ce nom) ; les Blemmyes, à l'E. de Méroë; les Nubesou Nubiens, àl'O.de Méroë; lesSembrites, auS. de Méroë, dans le territoire desquels se trouvaient Sem-bobitis et Axum. Viennent ensuite les Éléphantopha-ges, les Strouthiophages, les Ôphiophages {mangeurs d'éléphants, d'autruches, de serpents), qui hétbitaient l'intérieur des terres; les Troglodytes, qui s'étendaient sur la côte depuis la frontière de l'Egypte jusqu'au détroit de Bab-el-Mandeb; le port d'Adulis.était chez eux. Plus au S. se trouvaient les Ichthyophages, les Créophages, les Chélonophages (c.-à-d. mangeurs de poissons, deviande et de tortues), et les Macrobiens, qui vivaient, dit-on, de 120 à 150 ans. — On ne sait presque rien sur l'histoire de l'Ethiopie. La Bible appelle ce pays la Terre de Chus, ce qui la suppose peuplée par les descendants de Chus, fils de Cham et frère de Misraim : les tribus qui l'habitent paraissent en elTet originaires d'Arabie. Les Juifs et les Phéniciens y vinrent de bonne heure pour y faire le cpm-n:erce. On voit fleurir en Ethiopie dès les temps les plus anciens l'empire de Méroë, d'où l'on croit que sortirent les colonies qui civilisèrent l'Egypte. Vers le XV' siècle av. J.-C., les Éthiopiens furent soumis par Sésostris; mais au commencement du vni" s., ils conquirent l'Egypte à leur tour et ils la gardèrent jusqu'en 713 av. J.-C. : la 25" dynastie des rois d'Egypte (Sabacon, Sua, Tharaca) est une dynastie éthiopienne. Ptolémée et les Romains tentèrent vainement de soumettre cette contrée; cependant les Romains finirent par s'emparer de quelques portions de la partie la plus septentrionale, qu'ils annexèrent au gouvernement d'Egypte sous le nom de JSthiopia supra jEgyptum. Les Éthiopiens eurent plusieurs reines du nom de Candace : l'une d'elles fut tributaire d'Auguste. Le Christianisme fut introduit dans leur pays au iv" siècle; il s'y est conservé jusqu'à nos jours. F. abyssinie.
  • ÉTURA, fille de Pitthée, roi de Trézène,fut séduite |iar Egée, roi d Athènes, qui la rendit mère de Thésée. Dans la suite, 'elle alla à Athènes avec son fils et le fit reconnaître par son père. F. thésée.
  • ETIENNE (S.), Stephanus (c.-à-d. couronné), Juif de naissance, était un des 7 diacres choisis par les Apôtres. Il fut accusé par les Juifs d'avoir blasphémé contre Dieu et contre Moïse en disant que Jésus de Nazareth détruirait le lieu saint, et fut lapidé à Jérusalem , environ 9 mois après la mort de J.-C. : il est le premier martyr. On le fête le 26 décembre.
  • ETIENNE I (S.), pape de 253 à 257, était Romain. Il combattit les Novatiens, condamna Martial, évêque de Léon, entaché d'hérésie, soutint contre S. Cyprien la validité du baptême donné par les hérétiques et soufi'ril le martyre en 257. On le fête le2 août.
  • ETIENNE II, Romain, pape de 752 à 757, se trouvant menacé par Astolpne, roi des Lombards, vint en France demander secours à Pépin le Bref et le sacra (754). l'epiii, ayant enlevé à Astolphe l'exarchat de Ravenne et la l'entapole, qu'il avait usurpés sur les empereurs d'Orient, en fit don au St-Siége (765). ce fut là le premier noyau des Etats de l'Église, et l'origine de la puissance temporelle des papes.
ÊTIE — 628 — ÊÏIE
  • ETIENNE ni, Sicilien, pape de 7()8 à 772, fut élu après une vacance de 13 mois. Il fit condamner dans un concile les antipapes Constantin et Philippe.
  • ETIENNE IV, Romain, pape de 816 à 817, vint en France sacrer Louis le Débonnaire.
  • ETIENNE v, Romain, pape de 885 à 891, fit des prodiges de charité pour soulager le peuple pendant une cruelle famine.
  • ETIENNE VI, Romain, pape de 896 à 897, fit exhumer le corps de Formose, son prédécesseur, qu'il accusait d'avoir usurpé, présenta dans un concile ce cadavre revêtu des hahits pontificaux, l'accusa d'avoir usurpé le siège de Rome, lui fit trancher la lèie par le bourreau et le fit jeter dans le Tibre. Cette vengeance atroce ayant soulevé le peuple, Etienne fut chargé de fers et jeté dans une prison où il périt étranglé.
  • ETIENNE VII, Romain, régna de 929 à 931, sans rien faire de remarquable.
  • ETIENNE VIII, Allemand, pape de 9-59 à 942, était parent de l'empereur Othon. Il fut élevé sur le St-Siége par la protection de Hugues, roi d'Italie. Sa qualité d'étranger le fit détester des Romains.
  • ETIENNE IX, pape de 1057 à lO.'iS, d'abord abbé du Mont-Cassin, était frère de Godefroi le Barbu, duc de Lorraine. U réforma les mœurs, et mourut à Florence en odeur de sainteté, après 8 mois de règne.
  • ETIENNE, empereur d'Orient, fils de Romain I, fut associé par son père à l'empire en 919, avec ses 2 frères Christophe et Constantin, et régna jusqu'en 945, époque à laquelle il fut exilé.
  • ETIENNE I (S.), roi de Hongrie, succéda en 997 h son père Geysa, 4° duc de Hongrie, réforma les mœurs barbares de ses peuples, fit venir des missionnaires qui prêchèrent l'Ëvangile, publia un code, et reçut du pape Sylvestre II, en l'an 1000, le titre de roi,avec celui d'apôtre de (a Hongrie. Il mourut en 1038. La couronne que lui donna le pape sert encore auj. pour le sacre des rois de Hongrie. Il est lionoré le 2 sept. — L'impératrice Marie-Thérèse institua en son honneur, en 1764, VOrdre de S. Etienne, destiné à récompenser le mérite civil. On n'y admet que des nobles. La décoration est une croix pattée verte, bordée d'or, avec un écusson portant, outre les lettres M. T. (Marie-Thérèse), la couronne de Hongrie surmontée d'une croix blanche et entourée des mots : Publieum meritorum prseniium. Au revers on lit en abrégé: S. Stephanoregi apostolico.
  • ETIENNE II, roi de Hongrie, dit le Foudre ou l'Éclair , succéda enlll4àColomanII, son père, fitla guerrOj avec des succès divers, aux Vénitiens, aux Polonais, aux Russes et aux Bohémiens, et fut vaincu par Jean Comnène, empereur de Constaiitinople. Il se rendit odieux par ses cruautés. N'ayant point d'enfants, il résigna sa couronne à Bêla, son cousin, et se fit moine. Il mourut en 1131.
  • ETIENNE m, fils de Geysa II, lui succéda en 1161 et secourut l'emp. Manuel Comnène contre Venise. En son absence, ses oncles Ladislas et Etienne usurpèrent; il fut rétabli dès 1163, et régna jusqu'en 117».
  • ETIENNE IV, le Cuman, succéda en 1270 à Bêla IV, son père; s'illustra par ses victoires sur Otiokar, roi de Bohême, et rendit la Bulgarie tributaire. 11 mourut en 1272.
  • ETIENNE BATHOHI, roi de PologUe. F. BATHORI.
  • ETIENNE DE BLOIS, roi d'Angleterre, de la maison de Blois, né en 1105, avait pour mère une fille de Guillaume le Conquérant, qui avait épousé un comte de Blois. A la mort de Henri 1 (1135), il usurpa le trône sur Mathilde, fille et légitime héritière de ce prince. 11 eut longtemps à combattre contre Mathilde et Henri sou fils (Henri II), que soutenait la roi d'Ecosse David, oncle de Mathilde; il finit cependant par rester tranquille possesseur du trône, mais à la condition de reconnaître Henri pour son successeur. Il mourut en 1154. U avait épousé l'hé-ntiere des comtes de Boulogne
  • ETIENNE DE BYZANOEj grammairien grec, natif de Constantinople, qui vivait vers la fin du v siècle, avait composé, sous le titre û'Ellinica, un. Dit. géo-grnphiiiw et htslorime, ouvrage précieux jiour l'étude de l'antiquité; U ne nous en reste (lu'un extrait fait par le grammairien HermoIaQs, conttmporainde Justinien, et quelques fragments, publiés par Ber-keliuset Gronovius, Leyde, 1688, in-fol.; par G. Dia-dorf, Leipsik, 1825, 4 vol. in-8, et par Meinecke, Leipsik, 1849, 2 vol. in-8.
  • ETIENNE ou, ESTiENNE, Célèbre famills d'imprimeurs et de savant^ français, a pour clief Henri Etienne, né à Paris vers 1460,, mort en_i52l, et a surtout été illustrée par,Robert et Chartes, fils de Heiiri.et par H. Etienne II, fllsde Kobert, L'hist.des Ê. a été écrite par Maittaire, Lond. 1709,par Renouard, 1837, et par A..F. Dîdot, 1856(dansU Biogr. gén.).
  • ETIENNE (Robert), né à Paris en 1503, mort àGe-nève en 1,559, fut à la fois le plus habile imprimeur et un des plus savants hommes de son temps. Il penchait vers la Réforme, ce qui lui suscita des difficultés de la part des théologiens ; mais il fut longtemps protégé par François I. Inquiété à la mort de ce pr nce pour une traduction de la Bible, qu'on accusait d'infidélUé. .il se retira à Genève (.1.S52), ety embrassa ouvertenient le Calvinisme. Parnii ses éd. on remarque sa liûîe latine, 1532, in-fôl., un des chefs-d'cpuvre de la typographie; le Nouveau Testa-meHtgrec, 1550; Eiisebe,Penysd'Ilaiicarnasse, Dion Casxius, auteurs dont il imprima le premier les ouvrages: parmi ses écrits originaux, le Tlmaurus Un-gii,T laiinai. Paris, 1532, souvent réimprimé; et un. Dictionariitm latino-gallicum^ 1543, 2 vol. in-fol. Robert Etienne était gendre de Simon de Colines, habileirnprimeurd-'piiris, et futd'abordson associé.
  • ETIENNE (Henri II), fils de Robert, né à Paris en 1532, eut de bonne heure une vive passion pour l'étude du grec, parcourut l'Italie pour ydécouvrir des maiiuscrits, suivit son père à_Genève el> embrassa comme lui le Calvinisme, puis vint s'établir imprimeur à Paris. Ayant épuisé sa fortune dans de savantes investigations à l'étranger, il fut longtemps soiiienu par un riche protecteur, Ulrich Fiigger. Il employa douze ans à préparer et à imprimer un grand Dictionnaire de la langue grecque, qui parut sous le-titre de Thésaurus grxcssUngua:. Paris, 1572 (réimpr. à LoiiUres de 1816 à 1828 eii7 v. in-f., ei à Paris par les l'ières Didot, 1840atann. suiv.); mais cet ouvrage admirable n'ayant pas obtenu tout le succès qu'il méritait, Henri Etienne se trouva ruiné et fut forcé de quitter Paris. Il erra longtemps de viite en ville. poursuivi par ses créanoiersèt mourutaliéné, à l'hôpital de Lyon, en 1598. Il a publié presque tous les ouvrages grecs, prosateurs et poètes; a donné entre, autres les édi lions princeps à'Anacréon (avec une trad. en vers latins, qui est un chef-d'œuvre}, û'Appien, de Maxime de Tyr, etc., et a trad. en latin Théocrite, Piudare, Sexlus Empiricus, etc. Ses édifies plus célèbres sont : Poetsc grxci principes heroici earminis^ 1556, in-fol. : Pindari et eastcrorum octo Lyricorum carmina, lh60, in-lk; Artis medicse principes, 1567, 2 vol. in-fol.; Platqnis opéra, Ibl^, 3 vol. in-fol. Il a en outre rédigé un. Ciceronianum Lexicum, 1557, et a laissé quehiues ouvrages écrits en français, parmi lesquels on remarque la Conformité dés merreilles anciennes avec les nouvelles ou Apologie pour Hérodote, 1556, un Traité de la Confoimité du français avec le grec, 1565, et celui De la Précelkncedu 'langage français, 1579, réimprimés tous deux en 1853 par Léon Peugère.
  • ETIENNE (Charles), frère de Robert, né en 1604, se fil recevoir médecin, fut précepteur chez l'ambassadeur Baîf, puis s'établit imprimeur f/551) et publia aussi d'excellentes éditions. Il mourut en 1584, endetté. Outre des /Jî'ctionnotVes latin et grec, onliii doit un Diclionarium historico-geographico-poeti-cum, 15.53, qui jouit d'une grand vogue, etl&Prsc-dixim rusticum, 1554, mis en français par Liébault, son gendre, sous le titre de Maison rustique, ouvrage qui devint promptement populaire

Plusieurs autres membres de cette famille exercèrent avefi honneur leur profession à Paris et à Genève jusqu'à la fin du XVII" siècle : le dernier, Antoine Étieime, lfi92-1674. imprimeur à Paris, a donné de belles éd. de S. Jérônw, 1B09. de Plutar-que, 16Î4, A'Arislnte. 16'29. Ruiné, infirme et aveugle, il mourut à l'Hôtel-Dieu.

ETNA 629 — ETOL
  • ETIENNE (Charle Guillaume), écrivain dramatique et pubi ciste, né en 1778 à Cliamouilley (Hte-Marne), mort en IH4i, occupait un modeste emploi à l'armée, lorsqu'une pièce de circonstance qu'il fit pour le camp de Boulogne appela sur lui l'attention de Napoléon. Le ministre Maret le prit pour seciétaireet se chiirgea de sa fortune : il devint en ISIOchefdela division littéraire au ministère de la police, puis censeur. Il donnait à la même époque des comédies qui obtinrent du succès : il fut admis à l'Académie française en 1811. Privé de ses emplois par les Bourbons en 1814, exclu même de l'Académie, oil il ne rentra qu'en 18^9, il se leta dans la politique et fit une rude guerre à la Restauraiion dans le Coimlitutionnel et la Minerre : ses Lettres sur Paris, dans ce dernier recueil, eurent une grande vogue. Élu député en 1820 par le dép. de la Meuse, il prit place parmi les défenseurs de la cause libérale et fut en 1830 un des rédacteurs de l'adresse des 221; il fut quelques années plus tard élevé à la pairie. Ses œuvres les plus connues sont : parmi ses comédies, les ilaris en bonne fortune (1X03), en 3 actes et en [)rose-. Hriieys et l'alaprnt (18(17), en l acte et en vers; les Deux Gendres (1810), en .^ actes et en vers (l'envie Taci usa d'avoir, dans cette comédie, copié une pièce inconnue d'un jésuite, intituU'e Conaxa, avec laquelle la sienne avait seulement quelque analogie par le sujet); Vliitrigiinte (1813), en .5 actes ei en vers, dont les représentations furent iléfenilues à cause de prétendues allusions blessantes pour la cour impériale; parmi ses opi;ras-comiques, Gulislan, IHO.ô; Cendril-ïon, 1810: Jocnn'le, 1814; Jeamiol et Colin, 1814; le Rossignol, 1817 ; yi 'odin ou la Lampe merreilleuse, 1822. Il a aussi composé, soit seul, soit en société, de charmants vaudevilles et une Histoire du, Théâtre-Français depuis la Révoluiion. Etienne brille par un esprit fin et délicat ; il a porté dans la comédie une gaieté vive ei de bon goût, une grande vérité d'observation et a su soutenir l'intérêt sans blesser la raison ni les bienséances. Une éd. de ses OEuires a paru en 1846-47, 4 vol, iu-S. M. A. de Vigny, son successeur à l'Académie, y a fait son Éloge.
  • ÉTIGNY (Ant. megket, baron d'), administrateur, né à Paris en 1720, mort en 1761, fut appelé en 1751 à l'intendance d'Auch et de Pau, introduisit dans la province qui lui é ait confiée d'importantes améliorations, malgré l'opposition des parlements et des villes elles-m^mes, et fit exécuter, en grande partie à ses propres frais, 2ÛU lieues de routes (800 k.), La V, d'Auch lut a élevé une statue.
  • ETNA ou GiBEL, de l'arabe djebel, montagne; célèbre volcan de Sicile, au .N, E., dans la prov,deCataiie (Val di Uemone), par 37° 46' lat. N., 12° 41' long. E., a une base circulaire de 180 k. de circuit, et s'élève à près de 32.i0'°. On y distingue une foule de cratères éteints, sans compter ceux qui sont en activité, dont le principal a près de 5 kil. de circonférence. Les éruptions de l'Etna sont connues de temps immémorial : la Fable nous montre les géants Ence-lade et Typhon ensevelis vivants sous l'Etna; c'est là aussi que Vulcain et les Cyclopes forgeaient les foudres de Jupiter. Lesv.anc. de .Naxos, Ine.ssa, Hybla, et plusieurs autres ont été détruites par les éruptions du volcan. Les plus terribles dans les temjis modernes sont celles de 1183, qui fit périr InOOll 11.; de 1669, qui en détruisit 20 000; de lf>93. 60000; les plus récentes sont de 1809, 1830 et 1843. Plusieurs ¦"ois la lave a été sur le point de submerger Catane.
  • — Empédocle voulut, dit-on, descendre dans le cra-
  • tère de l'Etna; il y périt. Dans ces derniers temps divers voyageurs s'y sont fait descendre avec des cordes, mais il a fallu bientôt les remonter, — La végétation à la base et sur les flancs de l'Etna est magnifique : c'est sur cette montagne que se trouve le chAtaigner di cento caralli, sous lequel 100 chevaux tiennent à l'aise : il a 37" de circonférence.
  • ÉTOILE (l'), bourg du dép. de la Drôme, à 10 k. S. de Valence, 1000 hab. Vin estimé. — Autrefois place forte. Le château, occupé auj. par des établissements industriels, fut embelli par Diane de Poitiers qui prenait le titre de Dame de l'Étoile.
  • ÉTOILE (Pierre de l'), grand audiencier de la chancellerie de France, né à Pans en 1540, mort en 1611. Profitant de sa position qui le mettait en relation avec les grands et lui permettait d'apprendre bien des particularités curieuses, il rédigea depuis 1 .S"4 jusqu'à sa mort un jourrial de tout ce qui venait à sa connaissance. Ce recueil, qui formait h vol. in-fol., et qui n'avait jamais été destiné à être publié, est une source précieuse de renseignements sur les règnes de Henri 111 et de Henri IV; c'est l'œuvre d'un homme consciencieux, impartial et d'une rare indépendance. On en a extrait le .lournnl de Henri III, publié en 1621 par Servin, et en 1744 par Lenglet-Dutresnoy; et le Journal de Henri IV, dont l'éd. la plus complète a paru à La Haye, 1741 (reprod. dans tes coll. de Mémoires de Petitot et de Michaud), — Son lils, Claude de l'fîioile, né à Paris en 1597, m. en 16.52, homme d'es|irit et degotitt, fut un despremiers meaihres de l'Académie française. Il a laissé des poésies Pt quel |U'S oièces de théâtre composées pour le cardinal Richelieu. Quand l'Aradé ..ie entreprit la critique du Cid, il en fut chargé avec Chapelain,
  • ÉTOILE (Ordre de l'), ordre de chevalerie créé en France en 1351 par Jeari le Bon, à l'imitation de l'ordre de la .Jarretière, créé en 1349 en Angleterre par Edouard III. Les chevaliers juraient de ne pas reculer de quatre pas. Les insignes étaient un collier et une étoile blanche sur émail rouge avec cette devise : Monsirantregibns astra viam. Cette décoration fut tellement prodiguée que dès le temps de Charles V elle avait perdu toute valeur.
  • ÉTOILE-POLAIRE (Ordre do l'), ordre suédois destiné aux ministres, aux ambassadeurs, aux magistrats, aux savants et aux littérateurs. L'insigne est une croix d'or à huit pointes, émaillée de blanc, ayant au centre un médaillon d'azur qui porte une étoile polaire et la devise : Nescit occasum. Cet ordre, dont l'origine est incertaine, fut réorganisé en 1748 par le roi de Suède Frédéric 1,
ËTEîU 630 EU
  • ÉTOLIE, Miolia, contrée de la Grèce<propre, séparée de l'Acarnanie à l'O. par l'AchéloQs, avait à l'E. les Locriens Ozoles, le Parnasse et l'Œta;auN. l'Épire et la 'fhessalfe, au S. le golfe d'Ambracie et la mer de Corinthe. Thermus et Calydon en étaient les principales places. Thermusétait le siège du Pan-fctolium, ou assemblée générale des Êtoliens. Les Êtoliens étaient grossiers, violents et quei'elleurs; ils furent sans cesse en guei-re, soit avec leurs voisins, soit entre eux. — On donne à l'Elolie pour prc miers habitants les Curetés; elle tire son nom d'M-tolus, frère d'Ëpéus, roid'Ëlide, qui s'y réfugia après avoircommis un meurtre involontaire. C'est en Êtolie que la Fable place Méléagre et Uiomède, Pend.mtla guerre du Péloponèse, les Êtoliens se déclarèrent pour Laoédémone. Après la mort d'Alexandre, ils firent la guerre sans grandes perles à Cratère et à An-tipater, 323-22; puis, s'élant alliés avec Antigone Goiiatas (280-243), ils tentèrent de dominer la Grèce occidentale et formèrent une ligue dans laquelleen-trèreni l'Acarnanie, l'Élide, la Messénie, Après la mort d'Antigone, Us perdirent l'alliance des rois de Macédoine, mais ils n'en persévérèient pas moins dans leurs projets d'agrandissement : de là une guerreaveo la Ligue Achéenne, dite Guerre des deux Ligues (220-217 av. J.-C); les Aohéens secondés par le roi de Macédoine, Philippe V, eurent le dessus.

Les Etoliens, pour se venger, firent alliance avec les Romains contre Philippe, lors des deux premières guerres de Macédoine, et leur rendirent des services essentiels: mais bientôt, mécontents de ces alliés, ils appelèrent en Grèce le roi de Syrie Antioohus, 192. Après la défaite de ce prince (190), ils furent soumis par Fulvius Nobilior, 1H9, et réunis à la prov. romaine d'Aohaïe. Ils conservèrent néanmoins leurs lois. Spus Constantin, l'Êlolie fut comprise dans la Nouv.-Epire et fit partie de la préfecture d'illyrie. Après la prisedeConstantinople par les Latins, Théodore l'Ange, de la famille impériale grecque, forma une principauté indépendante dans l'Êpire et l'Êto-lie; mais la discorde s'étant mise entre ses descendants, le sultan Amurath II s'empara du pays en 1432; Scanderbeg chassa un Instant les Turcs de l'Ê-toUe, et il la laissa en mourant aux Vénitiens; mais ceux-ci ne purent la conserver, et elle retomba bientôt sous le joug ottoman. A la fin du dernier siècle, une peuplade étolienne, les Souliotes (V. ce nom), opposa une héroïque résistance aux agressions d'Ali-Pacha: maisce n'est quelorsdel'insurreotion delS'.'l que l'Etoile recouvra son indépendance. Auj. l'Êtolie est partagée entre la Turquie et le nouveau royaume de Grèce : une petite fraction est comprise dans la Basse-Albanie, et fait partie de l'eyalet de Roumélie; le reste forme la nomarchie à'Étolie et Acarnanie, qui a pour ch.-l. Missolonghi.

  • ETON, V. d'Angleterre ÎBuokingham), sur la Tamise, à 30 k. N. O. de Londres et à 55 k. S. E. de Buokingham, vis-à-vis de Windsor, avec laquelle elle communique par un pont; S.îOO h. Eton est célèbre par une grande école, dite King's Collège, fondée en 1440, où l'on fait d'excellentes études.
  • ETREPAGNY, ch.-l. de canton (Eure), à 26 kil. N. E. des Andelys; 386 hab. Les Mérovingiens y eurent un manoir. Ce fut plus tard une seigneurie qui appartint aux comtes do Welun, aux ducs de Longueville et enfin à la famille Turgot.
  • ÉTRETAT, vge du dép. de la Sefne-lnf., sur la Manche, à 23 kil. N. E. du Havre ; 1600 hab. Église iMotre-Dame, qui reproduit en petit l'abbaye de Fé-eamp. Bains de mer. Pêche d'huîtres et de homards renommés; rochers à pic et percés à jour qui s'élèvent comme des pyramides au milieu de la mer.
  • ÉTRUKIE, Etruria, auj. Toscane et patrimoine de S. Pierre, région de l'Italie, entre l'Apennin, la merTyrrhénienne, laLigurie, le I.atiura, avaitpour bornes la Macra au N., le Tibre au S. On la divisait en 12 lucumonies, qui avaient pour ch.-l. Cseré, Tarquinies, Voies, Vulsinies, Cortone, Vétulonies, Clusium, Perusia, Ruselles, Arretium, Volaterres, Populonie. Plus tard, elle eut pour v. principales Florence, Pise, Lucques. Ses hab., qu'on nomme indifl'éremment Etrusques, Tyrrhéniens et Tusques, paraissent descendre des Pélasges. C'est à tort qu'une tradition les faisait venir de la Lydie. Au xi° siècle avant J.-C, ils furent asservis'par les Rasena, qu'on croit venus de la Rhétie. Ceux-ci fondèrent dans leur pays une confédération de 12 cités (nommées plus haut) ; ils en avaient déjà auparavant fondé une autre plus au N., dans le bassin du Pa-dus(Brixia, Vérone, Mantoue, Felsine ou Bononia, Melpum, Hadria, etc.), et vers 800 avant J.-C. ils en fondèrent une 3°, plus au S., entre le Vulturne et le Silare (Noie, Vulturne, Atelle, Acerres, etc.). Les 3 ligues, bien qu'indépendantes, étaient unies par un lien fédéral. Vulsinies était le chef-1. général de la conféd. : c'est là que se tenaient les assemblées
  • centre fut celle jjui résista le plus longtemps. Une de ses lucumonies, Tarquinies, donna delix rois à Rome (Tarqiiin l'Ancien, et Tarquin le Superbe), et même, le Zars (ou roi) de Clusium, Por.seflna, conquit Rome un mstant, ,M7 av. J.-C; une.autre des cités étrusques, Véies, k mit à deux doigts de sa perte, 485-77; mais enfin Rome prit le dessus, conquit Véies, 395; assujettit Faléries. Tarquinies, Casré, 385-352, et soutint trois grandes guerres contre les Étrusques unis aux Samnites ou aux Gaulois, 313-309, 30^-299, 296-383: après avoir subi de sanglantes défaites! Sutrium, à Pérouse, au lao Vadimon, l'Étrurie fut contrainte à subir le joug. Au IV» siècle de l'empire, l'Etrurie, sous le nom da Tuscie ou Toscane, fut une des huit prov. du diocèse d'Italie. Elle forma au m* siècle un duché particulier. Voy. toscane; — Le peuple étrusque est un des plus singuliers de l'antiquité. Ses prêtres avaient une haute réputation de science : ils employaient certaines formules secrètes; ils inventèrent les augures, l'art des aruspl.cës, l'art des expiations; c'est d'eux que les Romains empruntèrent les noms de leurs dieux et presque toute leur religion, surtout les cérémonies du culte. Leur religion semble avoir été cruelle et sanguinaire : ils inimolaient des^viotimes humaines, qui pour la plupart étaient des .prisonniers de guerre. Les sépultures étaient très«soignées, et l'on a retrouvé dans les tombeaux des Étrusques nombre d'antiquités précieuses, .qui prouvent que chez eux l'industriéétaitportée très-loin, surtout pour l'an de la poterie, du verjiis, de la teinture : on estime particulièrement les vases étrusques, le plusVsouvent rouges et ornés de peintures noires. Les constructions de ce peuple, solides et colossales, oitl donné naissance à l'ordre toscan, qui a pour caractère des pilastres carrés un peu lourds. On a beauco.Up d'in-scriptîons, non encore déchiffrées, en langu.'e étrusque. L'empereur Claude avait écrit une Histoire d'Étrurie, dont on regrette la perle. Qn doit à Ottfried Multer (1828) et à Lep.sius (1842), d'intéressants travaux sur les Etrusques. Voir, Sur l'art étrusque, L'Etrurie et les Étrusques, ou Dix ans de fouilles, par Noël Des Vergers, 1864, 2 vol. in-8.
ÉTRBRiB (Royaume d'). Par le traité de Lunéville, 1801, l'ancien grand-duché de Toscane futi.enlevé a Ferdinand III, de la maison d'Autriche, pour être érigé en royaume sous le titra àeRoijaume d'Étrurie, et fut donné par échange au fils unique de l'infant Ferdinand, duo de Parme, au jeune Louis de Parme, que la guerre avait prive de ses Ëtat-i. Ce prince fut installé la même année (1801), mais il mourut bientôt après (1803).   Après la mort de Lftuis,  le roy. d'Etrurie fui gouverné par sa veuve, Marie-Louise, fille de GharlesjV, lOi d'Espagne, qui  administrait l'omrae tuirioe de son-fils en ba< ftge, Louis II. En 1807, la roy. d'Étrurie fut absorbé dans l'empire français, et forma les 3 dép. de l'Arno, de l'Ombrone et de la sMéditerranée : en 1809, ce pays fut donné à.Ëlisa, sqeur >le Napoléon. iiui prit le titre de grande-duchesse de Toscane. En 1814, il fut restitué à l'archiduo Perilinand III. V. t isosne. ETTENHFJM, V. du grand-duché de BaUe, à 30 k. N. de Fribourg-en-Brisgau, et près de la frontière de France (25 kil. S.-E.Ide Strasbourg); 2700 hab, Château, qui était.une des réfidencesdes évêquesde Strasbourg. C'est de là que fut enlevé le duc d'En-ghien pour être amené à^fincennes, 18U4.
EUCL — 631 — ECDO
  • ETTLINGEN, V. du ^rand-duçhé de liade, sur l'Alb, à 7 kil. S. de Carlsrùhe; 300(1 hab. Les lignes

générales. Les trois conféd.avaient longtemps fleuri, d'Ettingen furent forcées en 17.34 par le maréchal celle du N. par l'agriculture, celles du centre et ilu de Bervvick. Les'Fran.çaisy battireftl les Auirickiens sud par le commerce maritime. L'opulence, la mol- le 9 juillet 17S16. lesse, les vices qui en sont inséparables, préparèrent

  • ETYMANDER. auj. Helmend, fleuve d'Aiie, dcs-
  • leur chute. De 587 à 521 les invasions gauloises cendaildu Paropamise, arrosait la Drangiane et se
  • . (Seine-Infér.j, •T. .w uo»i....ij^ rompirent de mêmela cdnféd. sur la Bresle, à 31 kil. N. E. de Dieppe, à 3Ïil. ae du sud en prenant Vulturne (Capoue). La ligue du la mer, au milieu d'une vaste forêt: 3609hab. 'Jrilv de commerce, collège. Biscuit, serges, dentelles, toile de lin, etc. Très-beau château, bâti originairement par RoUon, le l"duc normand: restauré par Louis-Philippe ; riche galerie de portraits historiiines, parc magnifique; église très-ancienne, renfermant les tombeaux de? anciens comtes d'Eu.— La v. d'Eu fut érigée en comté l'an 996, en faveur d'un fils naturel de Richard I, duc de Normandie. Au xm" siècle, ce comté passa dans la maison de Brienne; Il fut confisqué en 1350, après la mort du comte d'Eu, connétable de France, condamné comme coupable de trahison, et fut donné à Jean d'Artois. Il échut en 1472 au comte de Nevers, et passa depuis dans la maison de Guise par le mariage de Henri le Balafré avec Catherine de Clèves, veuve d'Antoine de Croï, de la maison de Bourgogne-Nevers. En 16n7,lecomtéfutvendu à Marie-Louise d'Orléans, qui le donna au duc du .Maine, fils de Louis XIV. U pas.sa ensuite à la famille dePenthièvre.etenfin, par mariage, àcelle d'Orléans qui le posséda jusqu'en 1848. — Louis XI fit brûler la viUe d'Eu en 147.5, pour l'empêcher de tomber aux mains des Anglais. Louis-Philippe reçut en 1843, dans le château d'Eu, la reine VIcioria.'Ce château fut réuni en \Hb2 au domiune de la couronne.

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