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- KJEAN (Edmond), acteur anglais,né en 1787 d'un pauvre tailleur de Londres,m. en 1833, fit longtemps partie d'une troupe de saltimbanques, et ne s'essaya que tard dans la tragédie. Après avoir obtenu de grands succès en province, il parut en 1814 sur le théâtre de Drury-Lane à Londres ,et se plaça dès son
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rough, refusa, après 3a. mort delà reine Anne (1715), de reconnaître pour roi George I, et voulut faire proclamer le Prétendant,- fils de Jacques'II, s'expatria après la fuite de ce prince, fut condamné à mort par le Parlement, alla prendre du service à l'étranger, et finit par se fixer en Prusse, où il devint l'ami de Frédéric II. — Jacq. K., son frère, 1696-1758, quitta comme lui l'Angleterre à l'avènement de George I, servit en Espagne, puis en. Russie, se signala contre les Turcs à OtcTiakov, et fut nommé maréchal de Russie (1744). II passa néanmoins quelque tempsaprès au service du roi de Prusse Frédéric II et lui" rendit les plus grands services dans la guerre de Sept ans. II fut tué à Hochkîroh en combattant les Autrichiens.
- KEITH (George ELPHINSTONE, lord),amirâl anglais, né en 1747, m. en 1823, fit ses premières armes en Amérique, prit part à la défense de Toulon sous l'amiral Hood, en 1793, fut nommé vice-amiral en 1795, enleva la colonie du cap de Bonne-Espérance aux Hollandais, transporta en Egypte le corps d'armée du général Abercromby (1800), empêcha l'exécution de la convention d'El-Arich, reçut la capitulation de Menou (1801), fut élevé en 1804 aurang d'amiral et de pair, et obtint en outre le commandement de toutes les forces maritimes de l'Angleterre dans la mer du Nord et la Manche. C'est lui qui, eu 1815, dirigea l'embarquement de Napoléon pour S.te-Hélène.
- KÉLAOUN (Malek-al-Mansour-Saïf-Eddia), sultan d'Egypte, avait été esclave. Il entra dans les Mamelouks en 1249, devint bientôt un des plus puissants émirs, détrôna Halok-al-Saïd, mit à sa place son jeune frère Salamesch, âgé de 8 ans, mais peu de temps après se fit reconnaître sultan d'Egypte et de Syrie (1279). Il s'affermit sur le trône par sa fermeté et sa justice, et remporta plusieurs avantages sur les Tartares et les Chrétiens. Il mourut en, 1290.
- KÉLAT (c-à-d. forteresse), capit. du Béloutchistan et de la prov. de Saravan; 20 000 hab. .Ville forte bâtie sur un plateau élevé de 2600 ™ au-dessus du niveau de la mer, dans un terroir fertile, mais sous un climat froid. Manufacture d'armes.
- ESI.ENDRI, Celenderis, V. marit. de la Turquie d'Asie, à 59 kil. S. O. de Sélefkeh. Nombreuses ruines. Port fréquenté; commerce de bois.
- KJSLLER (Baltkasar), habile fondeur, né à Zurich en 1638, m. en 1702, vint de bonne heure en France, fut nommé, en 1697, commissaire général de la fonte de l'artillerie, et inspecteur de la gra.nde fonderie de Paris. Il a fondu, outre une foule de canons et de mortiers, les belles statues qui ornent les jardins de Versailles, de St-Cloud, des Tuileries, et la statue équestre de Louis XIV, d'après Girardon, qui décorait jadis la place Vendôme, à Paris, Il est le premier qui ait osé couler d'un seul jet des ouvrages de grande dimension. — Son frère aîné, J. Jacques K., 1635-1700, fut associé à tous ses travaux.
KELLER, érudit. F. CELLARIUS.
- KELLERMANN(Franc Christophe), duc de Valmy, maréchal de France, né en 1735, à Strasbourg, m. en 1820, était maréchal de camp lorsqu'éclata la Révolution. Appelé en 1792 au commandement de l'armée de la Moselle, il battit les Prussiens à Valmy, de concert avec Dumouriez, et les força à évacuer le territoire français. Il n'en fut pas moini incarcéré comme suspect en 1793, et ne fut rendu à la liberté qu'au 9 thermidor. Placé en 1795 à la tête des armées des Alpes et d'Italie, il soutint pendant toute la campagne, avec 47 000 combattants, les attaques multipliées d'une armée de 150 000 hommes. En 1804 il fut nommé par Napoléon maréchal de l'Empire, sénateur, duc de Valmy, et fut chargé depuis de divers commandements en chef, qu'il remplit ton. jours avec distinction. A la Restauration, u devint pair de France, et jusqu'à sa mort il vota ea faveur des libertés publiques. —Son fils, Franc. Etienne K., né à Metz-, en 1770, m. en 1835,'fit avec distinction les campagnes de Prusse, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne et de France, et se signala dans les batailles
début au premier rang. Il devint à la fin de sa vie • directeur du théâtre deRichmond en Surrey. il n'ez- i oellait pas moins dans la comédie que dans la tragédie. Son inconduite finit par lui faire perdre les ; bonnes grâces du public. Al. Dumas adonné un beau drame de Kean, ou Désordre et Génie.
- KEATE (George), écrivain anglais, né vers 1729, m. en 1797, voyagea dans toute l'Europe, puis entra au barreau, et se livra enfin aux lettres. Il était lié avec Voltaire. Ses principauxouvrages sont : Rome ancenne et moderne, poème, 1760; les Alpes, son chef-d'œuvre, 1764; ïAbbaye de Netley, 1764etl769; Esquisses d'après nature, 1779, imitation du Vogage sentimental de Sterne. On lui doit aussi un Abrégé de la république de Genève, 1761.
- KËB1R, mot arabe qui veut dire grand, entre dans la composition d'un grand nombre de noms.
- KKCII, v. de Boukharie, sur la Kachka, par 39" 21' lat. N., 64' 25' long. E. Patrie de Tamerlan.
- KECHO, v. et port de l'empire d'Annam, ch.-l. du Tonquin et résidence duvice-roi, sur le Sang-Koï, r. dr., à 670 kil. N. de Hué; 80 000 hab. Maisons en terre, en bois, en feuilles ou en roseaux pour la plupart (quelques-unes seulement en briques); beau palais royal, avec jardins, canaux, etc. Soieries porcelaine, ouvrages en laque. Les Anglais et les Hollandais v avaient jadis des comptoirs.
- KECSK.EMET, v. de Hongrie, comitat et à 100 kil. S. E. de Pesth, au milieu d'una vaste bruyère; 42 000 hab. Églises, collèges, hospice d'orphelins. Savon, tanneries; bétail, laine, suif, chevaux, tabac.
- KÉDAII, v. de la presqu'île de Malacca, sur la côte O., ch.-l. d'un petit roy., à l'emb. du Kédah dans le détroit de Malacca; 6000 hab.. Petit fort en briques. Commerce jadis très-grand. — Le roy. a 400 kil. sur 80, et compte env. Î0 000 familles. Il possède plusieurs îles sur ses côtes. Montagnes, mines d'é-tain. Beaucoup d'éléphants.
- BLEDJÉ, v. du Béloutchistan, ch.-l. duMékran, sur leDoust, à430 kil. S. O. de Kélat; 3000 maisons. Grand commerce avec le Kandahar, Kélat et l'Inde.
- KEF (EL), Sicca Venerea, v. de l'État de Tunis, à 130 kil. S. 0. de Tunis, au S. de la Medjerda. Ruines antiques. On a trouvé dans ses fouilles deux belles statues de Vénus et de Marc-Antonin.
- K.EDX, v. du grand duché de Bade, à 15 kil. N. O. d'Ofîenbourg, sur la Kinzig et la r. dr. du Rhin, en face de Strasbourg, à laquelle elle est reliée par un magnifique pont fixe en fer et en pierre (1861); 3800 hab. Chemin de fer. — Kehl, fortifiée en 1688 par Vanban, fut cédée par la France au margrave de Bade en 1697. Les Français la prirenten 1703, 1773, 1793, 1796. Les Autrichiens la reprirent cette même année, 1796; mais les Français s'en rendirent de nouveau maîtres en 1797; ils la rendirent au duc de Bade en 1814. Ses fortifications furent rasées en 1816. Cette v. possédait avant 1789 de célèbres imprimeries où l'on publiait beaucoup d'ouvrages prohibés. Beaumarchais y fit imprimer, de 1784 à 1789, la belle édition de Voltaire, dite Édition de Kehl.
- KE-HOA, v. de Cochinchine, ch.-l. d'une prov. de même nom, à 400 k. N. O. de Hué, sur la mer; 30 000 h.
KEICHME, île du golfe Persique. V. KISCHM. KEILL (J.) mathématicien d'Edimbourg, né en 1671, m. en 1721, fut nommé en 1700 prof, de philosophie naturelle à l'Université d'Oxford, et en 1710 professeur d'astronomie. Il était de la Société royale. On a de lui : Examen de la théorie de la terre de Burnet (en anglais), 1698 ; Introductio ad veram phy-sicam, 1700 ; Introductio ad veram astronomiam, 1718. Il accusa Leibnitz, dans les Transactions philo-sopliiques (1708), d'avoir dérobé à Newton le calcul différentiel et donna ainsi naissance à la célèbre dispute qui s'élava à ce sujet entre Laibnitz et Newton. KLEITH (George),général écossais di t ifylord maréchal, parce que le titré de comte-marécnal d'Ecosse était héréditaire dans sa famille, né en 1686, m. en 1778, servit d'ahord avec distinction sous Marlbo-
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deMarengo (où il décida la victoire), d'Austerlitz, de Vimeiro, de Bautzen et de Waterloo. Il était général de division en 1814, et fut fait pair pendant les Cent-Jours. Exclu de la Chambre par Louis XVIII, il n'y rentra qu'en 1830.
- KELLHEIM, v. de Bavière (Hte-Bavière), à 17 kil. S. O. de Ratisbonne, sur le canal Louis, au confl. de l'Altmuhl et du Danube; 2600 hab. Entrepôt du commerce entre le Rhin et le Danube. Le duc Louis de Bavière fut assassiné sur le pont decette ville en 1231.
- KELSO, v. d'Ecosse (Roiburgh), à 13 kil. E. de Jedburgh, sur la Tweed; 6200 hab. Joli hôtel de ville ; belle église. Ruines d'une ancienne abbaye, fondée en 1128 par David I.
- KÉLYOUB, v. de la Basse-Egypte, ch.-l. d'une prov. de même nom, à 16 kil. N. du Caire, sur le chemin de fer d'Alexandrie au Caire.
- KEMBLE ( J. Phil.), acteur anglais, né en 1757, à Prescot (Lancastre), m. en 1823, fils du directeur du théâtre de Worcester, débuta en 1782 sur le théâtre de Dublin, puis vint à Londres en 1783 sur le théâtre de Drury-Lane, dont il prit lui-même la direction en 1788, et quitta la scène en 1817. Il eut un succès prodigieux dans la tragédie ; Hamlet était son triomphe. Il a arrangé pour la scène plusieurs anciennes pièces, et a laissé lui-même quelques ouvrages dramatiques. — Son frère Charles, 1775-1854, acteur et auteur comme lui, obtint de longs et éclatants succès à Drury-Lane, àHeymarket, àCovent-Garden et fut le rival de Kean et de Macready. II composa quelques pièces qui restèrent. — J.Mitchell K., fils de ce dernier, 1807-57, s'est distingué par ses recherches sur les origines de la langue anglaise. On lui doit : First hislory of english language, Londres, 1834, et une édit. du poème anglo-saxon de Beawulf, 1837.
- KÉMENI (Jean), fut, grâce à l'appui de l'emp. d'Autriche Léopold I, élu vers 1660 waïvode de Transylvanie par la diète du pays et opposé à Michel Abaffi. Il périt dans une bataille contre les Turcs en 1662.
- KEMPELEN (WOLFGANG, baron de), mécanicien hongrois, né à Presbourgenl734, m. en 1804, composa des chefs-d'œuvre de mécanique dignes de rivaliser avec ceux de Vaucanson : il montra à Paris en 1784 un automate qui exécutait touteslescombi-naisons du jeu d'échecs de manière à gagner presque constamment, et un autre qui articulait quelques paroles. Il livra le secret de ce dernier dans un écrit intitulé : le Mécanisme de la parole, suivi de IcfDescription d'une machine parlante, Vienne ,1791. Il composa aussi quelques Poésies. Kempelen était référendaire de la chancellerie hongroise à Vienne, et directeur des salines de Hongrie.
- KEMPEN, v. des États prussiens (Prov. Rhénane), à 50 kil. S. de Clèves; 4300 hab. Toiles, rubans, eau-de-vie, bière. Cette ville fit jadis partie du diocèse de Cologne, puis de la prov. de Clèves-et-Berg. Patrie de Thomas A Kempis. Les Français la prirent enl642, après une victoire de Guébriant, etenl648. Ils battirent les alliés près de là en 1760.
- KEMPER(J.Melchior), jurisconsulte d'Amsterdam, 1776-1821, enseigna le droit civil et le droit naturel successivement à Harderwyck (1799), à Amsterdam (1806), à Leyde (1809), devint en 1813 recteur de l'université de cette dernière ville; se montra l'adversaire décidé de l'influence française en Hollande et fut, après le départ des Français,,comblé de récompenses par le nouveau gouvernement. Il prit une part active à l'organisation des universités et des collèges en Hollande, rédigea le projet de code civil pour le nouveau royaume, et fut député aux États généraux en 1817. On a de lui : De Jure naturas immu-tabili et asterno, Harderwyck, 1799; De Populorum legibus, increscentis vel decrescentis humanitatis iadiciis, Amst. 1806, etc.
- KEMPTEN, Cambodunum, v. de Bavière (Souabe), à 101 kil. S. O. de Munich; 9000 hab. Divisée en 2 oarties. la Stifstadt ou Ste-Hildegarde, sur la montagne, et l'anc v. impériale, dans la vallée, aveG un château. Gymnase, etc. Cotonnades, toiles ; commerce de transit. Chemin de fer pour Augsbourg.
- KENDAX ou KiRKBï-iN-KENnAL, v. d'Angleterre (Westmoreland), à 35 kil. N. de Lancastre ; 16 500 hab. Établissements d'instruction, musées. Maison de correction. Marché aux grains. Tissus de coton, lainages, flanelles, serges. Canal de Kendal à Lancastre.
- KÉNEH, v. de la Hte-Égypte, ch.-l. d'une prov. de même nom, sur le Nil, r. dr., à 580 kil. S. E. du Caire; 5000 h. Bazars ; jarres pour clarifier l'eau. Entrepôt du commerce entre Le Caire et Djedda ; rendez-vous des pèlerins qui vont à La Mecque par Cosséir.
- KENHAWA, nom de 2 rivières des États-Unis : la Great-Kenhawa, qui sort des monts Aliegany (Caroline du N.), arrose la Virginie, et se jette dans l'O-hio à Point-Pleasant, après un cours de 450 kil. ; la Little-Kenhawa, qui arrose aussi la Virginie, et se jette dans l'Ohio à Parkersburg : 150 kil. de cours.
- KÉNIA, haute mont. d'Afrique,située presque sous l'Equateur et par 30° long. E., est une de celles où. l'on place la source de la branche principale du Nil, le Nil blanc. De son versant oriental sortent la Dana et le Sobaki qui se rendent dans la mer des Indes.
- KENILWORTH, v. d'Angleterre (Warwick), à 7 kil. N. O. de Warwick; 3650 hab. Ruines d'un beau château, bâti sous Henri I, donné par Elisabeth au comte de Leicester et détruit sous Cromwell. Ce château a été immortalisé par Walter Scott.
- KENNEBEK, riv. des États-Unis (Maine), sort du lac de Moose-Head, passe à Bath et à Augusta et tombe dans l'Océan, après 220 kil. de cours.
- KENNETH, nom de 3 rois d'Ecosse, dont le 1" régna de 604 à 605; —le 2° de 833 à 857 : il battit les Pietés et les Anglais et régna le premier sur toute l'Ecosse ; — le 3" de 976 à 984 : il combattit les Danois avec succès: on lui attribue le 1" code de lois qui ait été rédige en Ecosse.
- KENNICOTT (Benjamin), théologien anglais, né en 1718, dans le comté de Devon, m. en 1783, fut successivement professeur au collège d'Exeter, conservateur de la bibliothèque de Radcliffe, chanoine ds l'église du Christ et ministre de Culham , dans la comté d'Oxford. On lui doit une magnifique édition delà Biblia hebraïca, 2 vol. in-fol., 1776 et 1780, faite sur tous les manuscrits hébreux, chaldalques et samaritains connus alors, et aux frais de laquelle tous les princes de l'Europe s'empressèrent de contribuer. Il compulsa lui-même plus de 250 manuscrits, et en fit compulser environ 350 par les plus habiles hé-braïsants de l'époque.
- KENSINGTON, paroisse d'Angleterre (Middlesex), à l'O. de Londres, dont elle forme un des faubourgs ; 25000 hab. Beau château royal, avec galerie de tableaux et vaste parc servant de promenade aux habitants de Londres; maisons de campagne, entre autres Holland-House, où mourut Addison.
- KENSINGTON , faubourg de Philadelphie , qui ne compte pas moins de 48000 h. V. PHILADELPHIE.
- KENT, Cantium, comté d'Angleterre, au S. E., a pour bornes au N. la Tamise, à l'E. la mer du Nord, au S. E. le Pas-de-Calais et à l'O. le comté de Surrey : 105 kil. sur 44; [600000 h. V. princip., Maidstone, Cantorbéry, Douvres, Rochester, Greenwich, etc. Sol varié : marais près de la Tamise; vallées et collines au centre; bois au sud. Peu d'industrie.
- KENT (Roy. de), le plus ancien des roy. de l'Heptar-chie saxonne ( V. ce nom), fut fondé en 455 par le Saxon Hengist dans l'anc. Cantium. Cantorbéry en était la capitale. Il comprenait, outre le comté actuel de Kent, ceux de Norfolk, Suffolk, Essex, Middlesex, etc. La fondation du roy. d'Essex en 526 le diminua beaucoup; cependant il conserva jusqu'à la mort d'Ethel-bert (615) la supériorité sur les 3 autres roy. saxons (Essex, Wessex, Sussex); les rois de Wessex, Cen-wall at Cedwalla le soumirent à leur suprématie de 645 à 687 ; en 773, il passa au pouvoir du roi de Mer-cie, Offa; enfin en 823, Baldred, dernier roi de Kent
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fut détrôné par le roi de "Wessex Egbert, qui Téunit toute l'Heptarchie en un seul royaume.
- KENT (Ed. Aug., duc de), 4° fils de Georges III, né en 1767, m. en 1820, fut chargé de divers commandements en Amérique et en Espagne, et se signala par une telle sévérité qu'il excita une émeute et qu'on fut obligé de le rappeler (1809). Il épousa en 1818 une fille du duc de Saxe-Cobourg et eut d'elle la princesse Victoria, qui règne auj. sur l'Angleterre.
- KENT (William), peintre et architecte, né dans le Yorkshire eh 1685, m. en 1748, est regardé comme l'inventeur des jardins anglais.
- KENTUCKY, riv. des États-Unis, formée de plusieurs cours d'eau qui descendent des monts Cum-berland, arrose l'Etat auquel elle donne son nom, passe à Krankfort et tombe dans l'Ohio, par la r. g., à Port-William, après un cours de 400 kil.
- KENTUCKY, un des États-Unis de l'Amérique du N., entre ceux d Ohio, Indiana, Illinois, Missouri, Tennessee et Virginie; 650 kil. sur 250; 1 036 857 hab. (dont 22 000 esclaves); ch.-l. Frankfort: autresviiles princip., Lexington et Louisville. Peu d'inégalité de terrain. Climat délicieux; pays fertile (grains, arbres forestiers, tabac). Sources salées. Industrie très-dé-veloppêe; 14 chemins de fer. — James Macbridge explora le premier le Kentucky en 1754. J. Finlay et Daniel Boone le visitèrent ensuite et essayèrent de s'v_établir, malgré la résistance des Indiens. Ce ne fuïqu'en 1790 que les indigènes cédèrent la place aux colons européens (alors au nombre de 73 677 âmes). Le Kentucky, jusqu'alors compris dans l'État de Virginie, fut dès cette époque déclaré indépendant; il ne fut admis dans l'Union comme État qu'en 1792.
- KEOKUK, v. des États-Unis (Iowa), sur le Haut-Mississipi, à 165 kil. S. de Iowa; 15 000 hab. École de médecine et autres écoles; hôpitaux. Port très-commerçant, point de départ de la navigation à vapeur du Mississipi; chemins de fer.
- KEPLER (Jean), célèbre astronome, né en 1571 près de Weil (Wurtemberg), m. àRatisbonne en 1630, d'une famille noble, mais pauvre, étudiaàTubingue, etful nommé en 1594 professeur de mathématiques à Grsetz en Styrie. S'étant lié avecTycho-Brahé, il alla en 1600 se fixerauprèsde lui en Bohême afin de faire ensemble des observations astronomiques, et obtint de Rodolphe le titre de mathématicien de l'empereur avec un traitement de 1500 florins, qui lui furent toujours fort mal payés. Il fut ensuite professeur à Linz. Kepler établit sur des bases solides le système de Copernic : il eut la gloire de découvrir les lois sur lesquelles repose l'astronomie moderne, savoir : 1° que les carrés des temps des révolutions planétaires sont proportionnels aux cubes des grands axes; 2° que les orbites planétaires sont des ellipses dont le soleil occupe un des fovers : 3° que le temps employé par une planète à décrire une portion de son orbite est proportionnel à la surface de l'aire décrite pendant ce temps par son rayon vecteur. Ce fut en 1618, après 22 ans de recher-. ches assidues, qu'il fit ces découvertes. Il reconnut aussi la généralité de la loi de l'attraction, la rotation du soleil; devina l'existence de planètes inconnues de son temps, calcula les latitudes et les longitudes avec plus de précision qu'on ne l'avait fait, annonça le passage de Mercure et de Vénus sur le disque du soleil pour 1631, perfectionna les lunettes,dressa une table de logarithmes, etc. Il esta regretter que Kepler ait mêlé à ses grandes découvertes des idées mystiques et une foule d'hypothèses insoutenables. Ses principaux ouvrages sont : Prodromus seu Hyslerium cos-mographicum, Tubingue, 1596; Astronomia nova seu l'Iiysica ccelestis, Prague, 1609, le plus important de tous: Harmoniamundi, Linz, 1619; ^isfronomi'o nova, sive i hysica lunaris, Prague, 1634. Il a aussi rédigé, en partie av«c Tycho-Brahé, les tables astronomiques dites Tabulas Rudolpliinx. Ses OEuvres complètes ont été publiées par Chr. Frisch, Francfort. 1858 et ann. suiv., 8 vol. gr. 8. Sa fie a été Acrite en latin par Hansoh Leips., 1718, et en ail. par Breitschwart, 1831. Aragd lui a consacré une excellente notice.
- KEPPEt (Arn. I. TAS), comte d'Albemarle, né dans-la Gueldre en 1669, mort en 1718, fut Te-favori .de Guillaume III, qui le combla d'honneurs. Après ,1a. mort de ce roi, il devint général des troupes hollandaises, et combattit les Français dans les dernières: guerres du règne de Louis XIV. Il fut battu et fait prisonnier à Denain, en 1712.
- KÉRAIT ou S.EBKA, Choaspes ou Gyndês, riv. de Perse, naît dans le g.ourdistan.septent., çoiile 600k. au S., et grossit le Chat-el-Arab à 32 k. sous Corna.
- KÉRALIO (L.Félix GUÏNEMENT de), littérateur français, né à Rennes en 1731, m. en 1793, suivit d'abord la profession des arrhes, prit sa retraite avec le grade de major, se fixa à Paris où il se fit honorablement connaître par ses écrits, fut nommé en 1769 prof, à l'École militaire et fut élu en 1780 membre de l'Acadê-miedes inscriptions.On adelui une traduction abrégée du Voyagé de Gmelin cft Sibérie, Paris, 1767; ['Histoire de la, guerre des Turcs et des Russes (1736-39), 1777; l'Histoire âe la guerre (de 1759) entre la Tiussie et la Turquie, 1773. Il atravaillé au Journal des Savants de 1785 à 1792 au Mercure national, etc.
— Son frère aîné, dit Kéralio du Luxembourg, parce qu'il habita longtemps le Petit Luxembourg à Paris, fut choisi en 1756 pourêtregouverneur deT'infant don Ferdinand, duc de Parmet et fit, conjointement avec Condïllac, l'éducation de ce Jeune prince;. II était habile mathématicien! et savait presque toutes les langues de l'Europe. Il m, en 1805, âgé de près de 90 ans. — Marie Françoise Abeille, femme de L.Félix K., née à Rennes, morte au commencement du xix° siècle, a traduit de l'anglais les Fables de Gay:, 1759, et a donné les Succès d'un Fat, 1762; les Visites, 1772. — Sa fille, L. Félicité, dame Robert, nieà Paris en 1758, m. à Bruxelles en 1821, a publié une Histoire d'Elisabeth; une Collection d'ouvrages français composés par des femmes, 14 v. in-8,1786-119, plusieurs romans et des traductions de. l'anglais. '.
- KÉRATRY (Aug., comte de), homme politique et écrivain, né en 1769~à Rennes, mort en 1859, était fils d'un gentilhomme breton. Il adoptâtes idées de réforme, n'en fut pas moins emprisonné à Nantes par Carrier et ne dut la vie qu'aux instantes réclamations de ses compatriotes; fut élu député du Finistère en 1818, prit rang parmi les défenseurs des idées libérales, combattit le ministère dans le Courrier français, dont il était l'un des fondateurs, fut poursuivi, mais acquitté, prit part aux actes d'opposition qui amenèrent la révolution de juillet (1830); fut, après cette révolution, appelé au Conseil d'État,puis élevé à la pairie; se démit en 1848 des fonctions de conseiller d'État, fut élu en 1849 membre de l'Assemblée législative, la présida comme doyen d'âge et se prononça énergiquement contre les démagogues. Il avait publié dès 1791 un recueil'de Contes et Idylles; il donna depuis des romans de mœurs, auj. oubliés, et des ouvrages de philosophie qui furent"remarques : De l'existence de Dieu et de l'immortalité de l'âme) 1815; Inductions momies et philosophiques, 1817; Du Beau dans les Arts d'imitation, 1822.
- KJERBELA. F. MESCHED-HOSSEIN.
- KERBOGA, prince de Mossoul, fut envoyé en 1098 par le sultan de Perse Barkiaroe contre les Croisés, les assiégea dans Antioche avec une armée formidable, mais y fut complètement battu et mourut la même année. — Un autre K., chef tartare, envahit et ravagea la Palestine, mais fut battu et tué à Tibé-riade en 1260.
- KERCOLANou TOLOUR, île de la Malaisie, la plus grande de l'archipel Salibabo ; 140 kil. de tour. Les Hollandais l'ont occupée un instant vers 1773.
- KÉUEK, Charac-Moba, v. de Syrie (Damas), à 65 k. S. E. do Jérusalem. Évêché grec Résidence d'un cheik dont le territoire correspond en partie à l'anc pays des Moabites. Commerce de bestiaux, riz et tabac.
- KÉRÉSOUN, Cerasus, v. de la Turquie d'Asie (Tré-
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bizonde), surlamerNoire, àlOOkil.deTrébizonde; 700 maisons. Chantiers de construction. V. CERASONTE.
- KERGUELEN (Yves Joseph de), vice-amiral, né à Quimper en 1745, m. en 1797, fut chargé de divers voyages d'exploration, parcourut en 1771 les régions australes, et y découvrit en 1772 l'île qu'on appelle de son nom Terre de Kerguelen. Accusé à son retour d'avoir abandonné une embarcation, il fut quelque temps enfermé au château de Saumur. On a de lui : Voyage dans la mer du Nord, Paris, 1771 ; Voyages dans les mers australes et des Indes, 1782; Relation des événements de la guerre maritime de 1778 entre la France et l'Angleterre, 1796.
- KERGUELEN (Terre de), lie de la mer des Indes, par 67° 10' long. E., 49° 20' lat. S. : 160 kil. sur 80. Elle est stérile et couverte de glaces. Découverte en 1772 par Kerguelen; visitée en 1776 parCook qui lui donna le nom d'Ile de la Désolation.
- KÉRIM-KHAN, souverain delà Perse auxvin°s., était fils d'un chef de partisans. Il servit d'abord dans l'armée de Nadir, gouverna dès 1750 sous le nom du faible Ismaël, le déposa en 1761, mais ne prit point le titre de chah(roi), etsecontenta de celui detcafcil (gouverneur). Il se fit chérir par la justice et la sagesse de son gouvernement; fit fleurir les arts et le commerce et embellit Chyraz. Il mourut en 1770.
- KJERKA ou TIZIO, Titius, riv. de la Dalmatie, coule au S. O., passe à Sébénico et se jette dans l'Adriatique : cours 60 kil. — Riv. de Perse. V. KERAH.
- KERK.ENI, Cercina, lie de l'État de Tunis, dans le golfe de Cabès, près de la côte; contient 7 villages.
- KERKISIEH, Ile de laTurquie d'Asie (Diarbékir), au confluent du Khabour et de l'Euphrate. V. CIRCESIUM.
- KERK.OUK, Corcura,v.àe laTurquie d'Asie (Kour-distan), à 115 kil. N. O.de Chehrezour,sur une hauteur; 13 000 hab. On prétend y conserver le tombeau de Daniel. Commerce de farine avec Bagdad et Bas-sora. Aux environs se voit la source de bitume qui a servi à la construction des murs de Babylone.Victoire des Turcs sur les Persans, 1733. Cette ville fut prise par Nadir-Chah en 1741.
- KERLON, fl. d'Asie. V. AMOUR.
- KERMAN, Carmania, prov. d'Asie, dans la région persique, entre le KouhistanauN., le Sedjistanet le Mékran à l'E., le golfe Persique et la mer d'Oman au S: : 660 kil. sur 600 ; 600 000 hab. Villes principales, Kerman et Ormuz. Montagnes; peu de sources; immense désert au nord et dans le centre. Blé, raisins, dattes en abondance; quantité de moutons. Grand commerce de laine; fabriques de châles de poil de chameau et de poil de chèvres. — Le Kerman forma de 1062 à 1187 un Etat seldjoucide, qui fut détruit par les Salgouriens. La partie occidentale appartient auj. à la Perse; les côtes à l'iman de Mascate; le reste est partagé entre des chefs indépendants.
- KERMAN ou SIRDJAN, Carmana, v. de Perse, capit. du Kerman, à 580 kil. S. E. d'Ispahan; 30 000 hab. Vaste enceinte, ruines. Bazar. Beaux châles, armes à feu, tapis. Commerce avec l'Hindoustan, l'Hérat, la Boukharie. — Cette v., jadis très-importante et très-peuplée, a été ruinée à la fin du xvui0 siècle. Mohammed-Khan la prit et la pilla en 1794.
- KERMAN CHAH ou KARAMSIN, v. forte de la Perse. ch.-l. du Kourdistan, à 378 kil. S. O. de Téhéran; 30 000 hab. Citadelle. Manufactures d'armes. Aux env., sur le mont Bisountoun, est un fameux monument dit le Trône de Roustan, portant une inscription cunéiforme attribuée à Darius, fils d'Hystaspe. — Fondée, dit-on, par le fils de Chabpour (Sapor) II. Nadir-Chah la prit en 1730 et la fortifia.
- KERRY, comté d'Irlande (Munster), entre l'Océan à l'O. et au S., les comtés de Limerick et de Cork à l'E., le comté de Clare au N.; 105 kil. sur 45; 310 000 hab., presque tous catholiques; ch.-l., Tralee. Pays montagneux. Usines à fer, sources minérales. Agriculture arriérée.—LordLansdowne est comte deKerry. KERSAINT (le comte LECHAT de), né à Paris en
1741, d'une famille noble de Bretagne, était capi-
taine de vaisseau quand la Révolution éclata, ets'était fait un nom eomme marin en pénétrant dans la rivière de Surinam, et en enlevant aux Anglais Demerary, EssequeboetBerbice. Députéàl'Assembléelégislative et à la Convention, il s'unit aux Girondins, fit décréter la formation de la Légion des Allooroges et du comité de sûreté générale qui devint bientôt le Comité de Salut public. Lors du jugement de Louis XVI, il vota l'appel au peuple; quand la peine de mort eut été prononcée, il donna sa démission ;maisil ne tarda pas à être découvert, et périt sur l'éehafaud (1793). — Sa fille, Claire de Kersaint, duchesse de Duras, est connue par quelques écrits. V. DURAS.
- KERTCH, Panticapée ou Bospore, v. de la Russi<* d'Kurope, en Crimée, à 80 kil. N. E. deCaffa, suri*. détroit de Kertch ou d'Iénikaleh. ; 20 000 hab. Beau port, construit sous l'emp. Alexandre I. Citadelle; église grecque. Commerce de sel, de caviar, depeaul de moutons d'Astracan, de chevaux de Perse, de pelleteries; étain, cire, miel, fruits secs, etc. — Les Milésiens fondèrent, dit-on, cette ville au vr siècle av. J.-C. Elle devint au V s. av. J.-C. la capit. du roy. de Bosphore : elle avait alors 100 000 hab. Mi-thridate, poursuivi par les Romains, s'y enferma et s'y donna la mort. Devenue la proie des Barbares,. elle subit, depuis le rves. de notre ère, toutes sortes de vicissitudes. Les Génois s'en emparèrent au xive s.; Mahomet II la prit aux Génois en 1476; les Turcs la cédèrent à la Russie en 1774. Elle a été occupée en. 1855 par l'armée anglo-française.
- KESROUAN, territoire montagneux de Syrie, dav le S. de l'eyalet de Beyrouth, est habité par les Maronites et les Druses. Les Druses y commirent en 1860 d'horribles massacres sur les Chrétiens.
- KESSELDORF, vge du roy. de Saxe (Misnie), à 9 kil. O. de Dresde; 350 hab. Les Saxons y furent défaits par les Prussiens en 1745.
- KESWICK, v. d'Angleterre (Cumberland), sur la rive N. du lac de Derwent-Water, à 31 kil. de Pen-rith; 3150 hab. Environs délicieux.
- KËSZTHELY, v. de Hongrie (Szalad), sur le lac Balaton, à 60 kil. S. O, de Vesprim; 8000 hab. Château; haras, bergeries. Sources thermales et marbres. KETBOGHA, sultan d'Egypte,Mongol de naissance, avait d'abord été esclave du sultan Kélaoun. Chargé, après la mort de Kalil Aschraf (1293), de la garde de Naser-Mohammed, héritier du trône, ils'empara du sceptre pour lui-même (1294). En 1296, un chef des Mamelouks, Ladjin, le força d'abdiquer et de s'enfuir à Damas.
- KETCH-HISSAR, Tyana? V. delà Turquie d'Asie (Caraman), à 130 kil. S. O. de Kaisarieh. Fabrique considérable de poudre à tirer. Aqueduc en granit. KETEL (Corneille), peintre hollandais, né en 1548 à Gouda, m. en 1610, séjourna en France, en Angleterre et en Hollande, et fit une foule de tableaux et de portraits estimés. Il peignait avec les doigts delà main et des pieds, aussi bien qu'avec des pinceaux.
- KETELAER (Nicolas), imprimeur, est, avec son associé Gérard de Leempt, le plus ancien des imprimeurs Hollandais. Ils vivaient à Utrecht à la fin du xv" siècle. On leurdoit la première édition de VHisto-ria scholastica super NovumTestamentum, 1473, in-fol. On leur attribue l'édition princeps de l'Ilistoria ecclesiastica d'Eusèbe, 1474, in-fol. ; Alexandri ma-gni liber de prceliis, in-fol.; et Thomss A Kempis opéra, in-fol, que l'on croit imprimé en 1474.
- KETTLER (Gothard), le dernier grand maître des Chevaliers teutoniques de Livonie, embrassa le Luthéranisme, et céda en 1561 les droits de son ordre sur la Livonie à Sigismond Auguste, roi de Pologne; il reçut en échange le titre de duc de Courlande et de Sémigalle, mais à la condition de faire hommage aux rois de Pologne. Il mourut en 1587.
- K.EW, vge d'Angleterre (Surrey), à 10kil. O. de Londres, sur la Tamise, r. dr.; 1000 hab. Château royal, avec observatoire et grand jardin botanique. K.EXHOLM, ou KOREL-GOROD, bourg de ia Russie
KHAR — 996 — EHIÀ
d'Europe (Finlande), à 80 kil. N. K de Viborg, sur une île du lac Ladoga; 500 hab. Château fort. — Fondée en 1295 par les Suédois, cette v. fit longtemps partie de la Carélie suédoise; elle fut cédée à laRussie en 1598. Les Suédois la reprirent en 1611: mais Pierre le Grand s'en empara de nouveau en 1710.
- KEZANLIK, v. de la Turquie d'Europe (Roumé-lie), dans le sandiakde Sophia, au pied duBalkan, à 100 K. N. O. d'Andriuople ; 12 000 h. Essence de roses.