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- SWAMMERDAM (Jean), anatomiste hollandais, né en 1637 à Amsterdam, m. en 1680. Son principal ouvrage est VHist. génér. des insectes (1669), trad. en français (1682).
- SWAN-RIVER, c-à-d. Rivière des Cygnes, riv. de l'Australie occid., sort des monts Darling, coule au S. O., et tombe dans la mer des Indes après un cours de 108 kil. Elle donne son nom à la colonie anglaise de Swan-River, formée en 1829 dans l'ancienne terre de Leeuwin.
- SWANSEA, v. et port d'Angleterre dans le pays de Galles (Glamorgan), près du canal de Bristol, à 65 kil. O. de Cardiff; 47 000 hab. Aspect pittoresque, bains de mer, chantiers de construction, poterie, usines à fer, houille.
- SWEDENBORG. T. SVEDENBORS.
- SWÉDIAUR (Franc. Xavier),médecin, né en 1748 à Steyer en Autriche, m. en 1824 à Paris, où iJ était venu se fixer en 1789; a laissé un Traité des maladies syphilitiques (Paris, 1798).
- SWENK.SUND, SWERKER,SWIATOPOLK,etC. F.SV....
- SWETCHINE (Sophie Soymonof, dame), née à Moscou en 1782, m. à Paris en 1857; épousa à 17 ans le gén. Swetchine et occupa longtemps un des premiers rangs dans la haute société de St-Pétersbourg. Attirée à la foi catholique par les conversations de J. de Maistre et la lecture de l'Histoire ecclésiastique de Fleury, elle vint en 1818 se fixer à Paris, et, pendant près de 40 ans, y tint un salon où se réunissaient des hommes de lettres, des artistes, des hommes politiques et surtout les notabilités du parti catholique. Ses Œuvres, composées de Pensées chrétiennes et de Lettres, ont été après sa mort publiées par M. de Falloux, avec une Vie de Mme Sioet-chine (7 vol. in-8, 1858-64). Son talent a été appré-
SYBÂ. — 1826 — SÏLL
cié par Sainte-Beuve dans les JVbutteaua; lundis, 1.1.
- SWIFT (Jonathan), écrivain anglais, né en 1667 à Cashel en Irlande de parents pauvres, passa de bonne heure en Angleterre, eut pour protecteur sir W. Temple, dont on l'a cru à tort le fils adultérin, entra dans la carrière ecclésiastique et obtint la prébende de Kilroot, puis le doyenné de St-Patrick en
rlande, qui lui rapportait plus de 1000 liv. sterling. Tory par principes ou par ses relations avec la cour, il écrivit plusieurs brochures en ce sens, et s'acquit ainsi la faveur du conseil privé de la reine Anne. A l'époque de la chute de la duchesse de Marlborough (1711). son crédit s'éleva au plus, haut degré. La mort de la reine mit fin à son rôle politique, et il revint en Irlande, où il mourut en 1745, presque en enfance. Swift eut des rapports fort bizarres avec deux femmes qu'il a rendues célèbres et qui toutes deux l'aimaient vivement: l'une, la belle Stella, qu'il épousa, mais pour ne la traiter que comme une sœur : l'autre, Esther van Homrigh, qu'il nomme Vanessa dans ses écrits, et qui mourut du regret de voir sa rivale préférée. On a de Swift, outre un grand nombre d'articles politiques dans ÏExami-ner : les Voyages de Gulliver (1728), le Conle du Tonneau ou Conte de la mère l'Oie, la Prophétie de Bickerstoff, la Botoiîïe des Bouquins, les lettres de Napier. Les Voyages de Gulliver ne sont qu'une espèce d'allégorie remplie d'allusions aux circonstances et aux personnages politiques de l'époque ; le Conle du Tonneau est un pamphlet où le pape, Luther et Calvin sont attaqués tour à tour, les écrits de Swift, satiriques ou burlesques pour la plupart, l'ont fait surnommer le îîabeiois de l'Angleterre. Il a au suprême degré le genre de gaieté que les Anglais appellent humour : il garde un raie sérieux en lançant les traits les plus risibles, et il excelle à revêtir de vraisemblance ses fictions les plus folles. Son style est classique, surtout en prose. Se3 OEu-vres ont été publiées par Hawkesworth à Londres, 1755, 14 vol. in-4. Les Voyages de Gulliver ont été trad. par Desfontaines .-et le Conte du Tonneau par Van Effen. L. de Waiily a publié en 1860 une traduction des Opuscules humoristiques de Swift. Sa Vie a été écrite par Orrery, Th. Sheridan, W. Scott et Deane Swift, son petit-neveu. On doit a Prévost-Paradol : Swift, sa vie et ses œuvres, 1856, et à H. Raynald une Biographie de Swift, 1857. —Th. Swift, fils de Deane S., m. en 1815, cultiva la poésie : on a de lui les Escrocs, le Tempie de la folie, etc.
- SWINE, une des trois grandes branches par lesquelles l'Oder se rend dans la Baltique, sépare l'île d'Usedom de celle de Wollin, et a 15 kil. de large.
- SW1NEMUNDE, v. et port des Etats prussiens (Po-méranie), sur la côte E. de l'île d'Usedom, àl'em-bouch. de la Swine, à 55 kil. N. O. de Stettin ;4500 h. Chantiers de construction, eau-de-vie de grains, pêche de harengs, etc. Assez de commerce.