UZ (Jean Pierre), poète allemand, né en 1720 à Anspadr, m. en 1796, remplit diverses charges de magistrature à Anspach et y devint 1" juge du tribunal. Il a traduit avec succès les plus beaux morceaux d'Homère, de Pindareetd'Anacréon, et a mis en vers la Théodicée de Leibnitz. Uz est plutôt un versificateur qu'un poète ; grand partisan de la rime, il ridiculisa, sous le nom de Miltoniens ou 'Anglitans, les partisans des vers blancs. Ses OEuvres poétiques ont été publiées à LeîSsick, 17'6j8 et 1824.
UZBEK., khan du Kaptchak de 1305 à 1342, étendit sa domination sur la Russie, éleva sur le trône ou renversa à son gré les princes de cet empire (Michel II, Iourié, Dmitri, etc.), forma le projet de détruire le Christianisme en Russie, distribua les villes de ce pays à des chefs mongols, et saccagea Tver, Kachin, Torjok pour venger le massacre des Mongols égorgés à Tver (1327). Les peuples qui lui obéissaient prirent de lui le nom d'Uzbeks.
UZBEKS (les), peuple de la famille turque, habite à l'E. de la mer Caspienne, et tire son nom d'un de ses khans les plus célèbres (F. l'art, précédent). Ce sont eux qui dominent dans presque tout le Turkestan indépendant. Beaucoup d'Uzbeks se sont répandus à l'O. de la mer Caspienne ; on en trouve aussi dans la Russie mérid. et dans le gouvt de Tobolsk.
UZEL, ch.-l. de c. (Côtes-du-Nord), à 5 kil. N. O. de Loudéac ; 1705 h. Entrepôt de toiles. Anc château.
UZERCHE, Usreca} ch.-l. de c. (Corrèze), sur une colline escarpée au pied de laquelle coule la Vezère, à 30 k. N. O. de Tulle : 3180 h. Patrie du chirurgien Boyer. Aux env., belles forges de La Grénerie.
UZÈS, UCetia, ch.-I. d'arr. (Gard), près de l'Auzon, à 24 kil. N. de Nîmes; 6242 h. Anc évêché, Trib. de 1" inst., collège. On y remarque le clocher de l'anc cathédrale, l'anc palais épiscopal, le vieux château, la statue de l'amiral Brueys. Filatures de soie, bonneterie, bourre de soie, vin, eau-de-vie, huile, poterie d'étain. Patrie du traducteur Coste, du chimiste Moïse Charas, du peintre Sigalon. — Cette ville fut prise par Clovis sur les Visigoths en 507. Elle embrassa le Protestantisme au xvi* s. et fut une des principales places des Calvinistes jusqu'en 1629, époque où elle fut soumise et démantelée. Uzès eut jadis des vicomtes particuliers. Elle fut érigée en duché-pairie en 1665.