Camellia

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Camellia

Camellia japonica

Classification classique

Plantae

Magnoliophyta

Magnoliopsida

Theales

Theaceae

Camellia
L., 1753

Classification phylogénétique

Ordre

Ericales

Famille

Theaceae

Taxons de rang inférieur

Voir texte

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Il est difficile de se rendre compte aujourd’hui de l’extraordinaire popularité du Camellia lors de son introduction en Europe ; l’arbuste, originaire des confins de l’Himalaya, du Japon, de l’Indochine et de la Chine, fut introduit pour la première fois en Europe en 1752 par un Jésuite le Père Camelli ou Kamel d’où la dénomination de Camellia que donna Linné au »Ruellia Grandiflora ». Cette plante compte environ 100 à 250 espèces et plus de 3000 hybrides ou cultivars. L’une d’entre elle « le camellia sinensis » est plus connu sous le nom de Théier puisque ses feuilles séchées servent à la confection de ce breuvage. Cet arbuste à feuilles persistantes, qui pousse en terre acide, est un des plus cultivés au monde pour ses fleurs ; il a très tôt été collectionné et a fait l’objet d’une abondante iconographie, la plus remarquable étant celle de l’abbé Berlèse . 1784-1863. L’auteur est un prêtre italien fortuné né à Campo Molino près de Trévise qui vint à Paris comme chapelain ; pendant son séjour à Paris, il devint le plus grand spécialiste des camélias de son époque et réunit une imposante collection qu’il revendit en 1846 lors de son retour en Italie; la charte de coloris qu’il élabora fut une première tentative de classification des camélias. Les Camellias connurent leur popularité maximum en Europe entre 1825 et 1870, période pendant laquelle un nombre immense d’hybrides croisé à partir de variants du Camellia Japonica fut cultivé et dénommé principalement par l’abbé Berlèse, les pépiniéristes belges Alexandre et Ambroise Vershaffelt et les français Charles et Napoléon Baumann . L’abbé Berlèse en fit la description et les étudia en détails et publia ses travaux. Son iconographie en trois volumes reproduit près de 200 espèces. Les planches d’une remarquable finition sont de J.J. Jung à partir des plants élevés dans les jardins et serres de Berlèse, gravés par Duménil, Gabriel and Oudet et imprimés par N. Rémond. ; cet ouvrage reste la référence en matière de Camellias et n’a jamais été surpassé, tant en quantité d’espèces reproduites qu’en qualité.