Caparaçon
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Au Moyen-âge, il s'agit de l'armure protégeant les chevaux utilisés lors des guerres. Ce terme pouvait également désigner la pièce de tissu décorée recouvrant les chevaux lors des cortèges, des tournois, etc.
Plus récemment, en corrida cela désigne la protection du cheval du picador utilisée en France depuis le début du XXème siècle et rendue obligatoire en Espagne en 1928, sous la dictature de Primo de Rivera. A l’origine, il s’agit d’un simple tablier de cuir ne protégeant que le poitrail. Après la Première Guerre Mondiale, le nîmois Joseph Heyral perfectionne le caparaçon en en faisant une sorte de « robe » couvrant tout le flanc du cheval, aujourd'hui complétée par les « manguitos », sortes de « pantalons » protégeant les pattes. De plus, la matière utilisée devient un feutre recouvert de cuir, beaucoup plus résistant que le cuir utilisé à l’origine. Aujourd’hui, certains caparaçons sont en fibre kevlar, matériau dont on fait les gilets pare-balles. Depuis l'utilisation du caparaçon, la blessure et a fortiori la mort du cheval sont devenus exceptionnels.