Discuter:Château fort
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bonjour, j'ai mis la sous-catégorie château fort au château de Couffour (cantal). Est-ce qu'il y a un spécialiste qui peut m'indiquer si c'est juste? je vais travailler aussi sur le Donjon de Montrichard (dépt 41)Macassar 19 mai 2006 à 11:38 (CEST)
- Tu nous donnes le lien ? merci Wilfrid 7 décembre 2006 à 15:30 (CET)
[modifier] Texte de Paul, Mathieu, Bryan et Etienne sur les "Châteaux forts"
De la part de --brunodesacacias 1 avril 2007 à 10:40 (CEST).
Bonjour, Je me suis précipité pour éviter à votre texte de recevoir un coup de lance-flamme : les Pages à Supprimer, ou PàS. Car tout texte non conforme est supprimé et tout texte nouveau d'un utilisateur sous adresse IP est surveillé comme du lait sur le feu. Voici mes conseils pour récupérer votre texte :
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Cet exposé est rédigé et mis en page par Paul Herenshmidt , Mathieu Belleau , Bryan Bouzioux et Etienne Thomas
I /comment sont apparu les châteaux forts
Au IXe siècle, l'édit de Pitres encourage la construction de forteresses pour faire face aux invasions scandinaves qui menacent la France occidentale. La multiplication des châteaux répond à un contexte d’insécurité : raids vikings et sarrasins, puis violences de petits seigneurs brigands, menacent les paysans et leurs récoltes. Ces châteaux sont d'abord sous l'autorité des comtes et des ducs, qui sont les délégués du roi dans les « régions ». Aux XI et XIIe siècles, ces derniers approprient les avantages publiques (rendre la justice, lever une armée, collecter les impôts). Les partages successoraux accentuent l'émiettement du pouvoir. Ils font construire, de manière illégale, des châteaux Cependant, il faut bien noter que l’effacement de l’autorité publique, incarnée par le roi ou le comte, s’est faite selon des rythmes et des intensités différents : · Dès la deuxième moitié du Xe siècle, les viguiers et les alleutiers s’emparent ou reçoivent le ban. L’apogée de la seigneurie châtelaine se situe entre 1030 et 1080.D’autres régions sont mieux tenues par les princes ou les rois (Normandie, Flandre, …). Les châteaux restent contrôlés par eux ou leurs familiers, sauf pendant les crises. Ainsi, le comte de Flandre interdit dès la fin du Xe siècle la construction de forteresses sans son autorisation. Le cas normand est plus complexe : le duc confie les vicomtés à des agents fidèles. Les vicomtes normands s’occupaient de la justice, des impôts et de l’armée ; ils séjournaient souvent à la cour ducale et rendaient des comptes au prince. Mais à la faveur des crises de succession, les seigneurs et les vicomtes en profitent pour devenir autonomes. Les guerres privées sont alors courantes. En 1107, Henri Ier doit réaffirmer l’interdiction d’édifier des tours fortes sans son accord
III / Le châteaux en temps de paix
A/les tournois et les joutes
Les joutes et les tournois, où le vainqueur recevait le prix de la main des dames, dénotent bien le mélange de nobles instincts et de penchants grossiers qui dominaient dans cette société belliqueuse, dont ils étaient le divertissement le plus brillant.
Le tournoi commençait par une série de duels entre deux chevaliers, qui s'élançaient l'un contre l'autre au galop de leurs chevaux et cherchaient à se renverser d'un coup de lance ; il se terminait par le tournoi proprement dit (tournoiement), dans lequel la mêlée devenait générale. On distinguait encore les béhourdis, ou sièges simulés ; les combats à la barrière, où deux partis luttaient à pied, avec la hache, l'épée et la masse d’armes, pour se jeter l'un contre l'autre hors de la, lice ; et les pas d'armes dans lesquels un ou plusieurs chevaliers, ayant choisi quelque étroit passage en pleine campagne, y plantaient leur bannière et défiaient tout venant. Un seigneur de Touraine, nommé Geoffroi de Preuilli, rédigea un code des tournois qui, dès son vivant, servait de règle en cette matière. Cependant, quoique ce législateur eût prescrit l'emploi de lances et d'épées de bois, on ne se servait guère, dans les tournois, que de véritables armes de fer, pourvu qu'elles fussent sans pointe et sans tranchant ; on les appelait alors des armes courtoises ; mais souvent, à ces joutes, on perdait les membres ou la vie, comme à de vraies bataille
B/la construction d’un châteaux Le seigneur exigeait de ses paysans qu’ils participent aux travaux car ces derniers savaient construire leur maison : on commençait par tracer le plan au sol, puis on creusait un fossé dont les débris permettaient l’érection d’un rempart de terre. Le monticule en lui-même était élevé par couches successives, par accumulation de matériaux apportés par chariots ou à dos d’homme dans des hottes. Nul besoin d’une main d’œuvre spécialisée pour élever ce genre de défense. Bâties en terre et en bois selon des plans variés, les mottes sont soumises aux intempéries (les palissades pourrissent) et aux incendies. Beaucoup d'entre elles ont disparu. La tapisserie de Bayeux est une source iconographique de première importance pour la connaissance des mottes c’astrales. Elle peut être complétée par les données archéologiques et la reconnaissance aérienne. Ces constructions de bois présentaient l'avantage de pouvoir être rapidement reconstruites, après un incendie par exemple. Elles servaient de refuge aux paysans des alentours, au temps des invasions scandinaves. III / Le châteaux en temps de guerre A / les armes des chevaliers L’EPEE : C'est l'arme par excellence du chevalier et de l'homme d'arme du Moyen Age. Jusqu'au XIIe siècle, l'épée, qui possédait deux tranchants se terminait par un bout plutôt arrondi. Cela indique certainement que c'était une arme utilisée pour la taille et non pour les coups de lame. A la fin du XIIe siècle, la poignée devient assez longue pour permettre de se servir de l'arme à deux mains. Ensuite, la forme de l'épée ne se modifie peu jusque vers le milieu du XIIIe siècle. A cette époque, on distingue deux types d'épées: les épées à lame légères, utilisées de taille et d'autres à larmes lourdes, plus courtes et destinées à des coups de lame. Les chevaliers en possédaient souvent une de chaque, la première utilisée à cheval et la seconde pour le combat à pied. Au XVe siècle, les armées donnant un rôle important à l'infanterie. Elles étaient utilisées pour faire des ravages contre les escadrons de cavalerie. L'épée perdit de son importance lors du combat avec l'avènement des armes à feu portatives et cessa d'être une arme de guerre dès le XVIe siècle. Elle fut remplacée par le sabre dans la cavalerie.
LE FLEAU : Arme composée d'un manche de bois muni d'une chaîne métallique à laquelle est accrochée une masse de fer. Le fléau était surtout employé en Allemagne et en Suisse à partir du XIIe siècle mais beaucoup moins en France. Cette arme était terriblement destructive pour les hauberts mais pouvait également blesser celui qui la maniait. Les fléaux des fantassins avaient un manche plus long afin de pouvoir atteindre les cavaliers. La masse suspendue à la chaîne était généralement sphérique et munie de pointes plus ou moins longues, mais elle pouvait aussi n'être qu'un lingot de fer rectangulaire.
LA HACHE : Les Francs se servaient d'une hache courte au fer lourd, appelée Francisque. Elle sera utilisée jusqu'au XIIe siècle (Les Anglais en possédaient à la bataille d'Hastings en 1066). La chevalerie française adopta la hache vers la fin du XIIe siècle à la suite des premières croisades. Au XIIIe siècle, les fantassins portaient également des haches plus ou moins longues. A partir du XIVe siècle, des haches nouvelles apparurent: elles étaient forgées de façon a pouvoir frapper de taille et d'estoc. Une pointe aiguë était ajoutée derrière la partie tranchante. Les haches des fantassins avaient aussi une pointe au bout du manche, genre baïonnette. Le manche s'allongea également et cette hache prends le nom de hallebarde au XVe siècle.
LA LANCE : sous sa forme la plus simple (long bâton de bois pointu et durci au feu). La lance comme arme de cavalier apparut au XIe siècle. Elle ne dépassait guère 3 mètres et était utilisée comme une arme de javelot pour charger. Elle était souvent ornée d'une bannière. Vers la fin du XIIIe siècle, une garde d'acier fut ajoutée pour protéger la main du chevalier. La façon de tenir la lance à changé au XIVe siècle grâce à l'emploi d'un crochet fixé sur l'armure et destiné à maintenir la lance sous l'aisselle du cavalier. Avant cela, la cette arme était tenue horizontalement au niveau de la hanche. Et les chevaliers Français étaient certainement les meilleurs à cet exercice ce qui n'a pas empêcher la défaite a la bataille d'Azincourt. La lance fut abandonnée au combat au XVIe siècle remplacée par les armes a feu.
B/les armes de siège BEFFROI : Essentiellement un échafaudage en bois, très solide, pouvant supporter des charges considérables, et qui a, en général, la forme d'une tour. Il fut utilisé d'abord comme machine de guerre, dans l'attaque des remparts. Un dispositif d'abattant permettait aux archers d'assaillir facilement les défenseurs qui se trouvaient sur le rempart.
La catapulte : La catapulte est une arme de siège qui jette des boules de pierre contre les rempart des châteaux .
les LE BELIER : Parmi les armes de siège, figure le bélier. Poutre en bois souvent recouverte par un "capuchon" ou cerclage métallique sur sa partie active, elle est parfois protégée par un abris en bois permettant de limiter les risques pour les soldats chargés de l'actionner. Le tout est suspendu à une charpente par des cordages ou des chaînes ou encore monté sur une glissière. Il servait à défoncer les lourdes portes défendant l'accès aux villes et forteresses assiégées, ils permettait de s'attaquer aux murs des remparts moins bien protégées.
LE TREBUCHET : XIIe - XVIe siècle Portée : jusqu'à 220 m Boulets : jusqu'à 125 kg Cadence de tir faible : 1 à 2 coups/h Servants et main-d’œuvre spécialisée : de 60 à plus d'une centaine d'hommes, toutes fonctions confondues
Les ingénieurs pensent à articuler le contrepoids (pouvant aller jusqu'à 18 tonnes), créant une machine nommée la biffa mais aussi bride, brède, et plus couramment trébuchet. Au cours d'essais récents, un trébuchet en charpente de chêne, d'une verge de 11,40 m et d'un contrepoids total de 5,6 tonnes, a projeté un boulet de 56 kg à 212 m et plusieurs projectiles ont atteint strictement le même point d'impact. La portée du tir courante est d'un peu plus de 200 m pour un boulet de pierre d'une centaine de kilos. L'objectif de cet engin est de marteler un endroit précis d'une muraille, de préférence un point faible, tel qu'une archère ou des latrines, dans le but d'ouvrir une brèche. La parade possible pour les défenseurs consistait à remplacer la muraille endommagée par une double palissade de madriers et de terre. Cet ensemble mou absorbe le choc des boulets et oblige l'assaillant à frapper à d'autres endroits.
C/le chevalier et la chevalerie Quelque temps avant l'an mille, apparaissent en europe occidentale les premiers chevaliers. À cette ère, le mot "chevalier" servait à désigner les hommes de guerre qui combattaient à cheval. Sur les champs de bataille, ces fantassins, qui constituaient l'essentiel des combattants dans l'armée de l'Antiquité et du début du Moyen Âge, passent alors au second plan. L'époque du combat à cheval commence. Dès lors posséder un cheval et tout l'équipement militaire qui l'accompagne coûte cher. Certains combattants vont accepter de se placer sous l'autorité d'un riche seigneur qui leur donne un cheval et les moyens de se battre. Tous les chevaliers n'appartenaient pas à la noblesse et tous ne sont pas fils de chevalier. Dans les premiers âges de la chevalerie, on ne devenait pas chevalier par naissance, mais parce que l'on avait été jugé digne de le devenir par un compagnon d'armes qui l'était déjà. Au cours d'une cérémonie particulière, l'adoubement, ce compagnon d'armes faisait chevalier un écuyer qui l'aidait au combat, en lui remettant des armes. À son tour, le nouvel élu pouvait conférer la chevalerie à qui le méritait. Ils donnèrent une nouvelle dimension à la chevalerie basée sur la morale et la religion afin de limiter la violence, le désordre et les guerres incessantes qui ravageaient la chrétienté. Les nouveaux chevaliers durent s'engager à combattre loyalement, à être fidèle à leur seigneur et à protéger l'église. Ils cessèrent donc d'être des guerriers barbares pour devenir, du moins en théorie, des soldats du christ.