Charles Barlet
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Charles Barlet, parfois Ch., F. Ch. ou François Charles Barlet, de son vrai nom Albert Faucheux (12 octobre 1838 à Paris - 29 octobre 1909 à Paris), est un occultiste français, dont le parcours est lié principalement à ceux de Papus et de Max Théon.
[modifier] Parcours d'un occultiste
Barlet est l'un des premiers membres de la branche française de la Société Théosophique, qu'il quitte à la même époque que Papus en 1888. En 1887, aux côtés de Papus, Joséphin Péladan, Paul Sédir, Lucien Chamuel, Stanislas de Guaita, Augustin Chaboseau et de beaucoup d'autres, il est membre du Groupe indépendant des études ésotériques (GIDEE). Lorsque le GIDEE prend le nom d'École Hermétique, Barlet est l'un des sept conseillers, toujours avec Papus, de la Faculté des Sciences Hermétiques qui en émane. Avec Papus encore, il est membre de l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix en 1888 — dont il deviendra le Grand Maître en décembre 1897 à la mort de Guaita — puis membre du Premier Suprême Conseil de l'Ordre Martiniste en mars 1891.
Il est possible que Barlet ait connu Théon dès 1871. Il semble établi que, vers 1885, il est membre de la Hermetic Brotherhood of Luxor (HB of L) fondé à Londres par Théon. Lorsque le « Mouvement Cosmique » succède à la HB of L, Barlet en devient le représentant à Paris. Il est directeur de La Revue Cosmique de 1901 à 1903 et prend part à la publication des deux premiers volumes de La Tradition Cosmique en 1903. À deux reprises, en 1900 et 1901, il rend visite à Max Théon dans sa propriété de Tlemcen.
Barlet a en outre été « évêque » de l'Église Gnostique fondée par Jules Doinel en 1890, et représentant en France du Centre Ésotérique Oriental, qu'il quittera en 1908 lorsque son fondateur, Albert de Saràk, sera démasqué comme escroc.
[modifier] Publications
Barlet a collaboré à de nombreuses revues, parmi lesquelles L'Anti-Matérialiste, revue spirite où il écrit sous le pseudonyme de Glyndon ; L'Initiation, « revue philosophique indépendante des hautes études : hypnotisme, théosophie, franc-maçonnerie et sciences occultes », fondée par Papus en 1888, dont Barlet est l'un des secrétaires de rédaction ; L'Écho de l'au-delà et d'ici-bas, « seul organe d'union spiritualiste », fondée en 1899, qui devient en 1901 La Revue spiritualiste illustrée, dont Barlet est rédacteur en chef ; La Science Astrale, « revue consacrée à l'étude pratique de l'astrologie et des sciences similaires (physiognomonie, chiromancie, graphologie) », fondée par Barlet en 1904 ; L'Étoile d'Orient, « revue de hautes études psychiques », fondée par Barlet en 1908.
Ses principaux écrits ont pour titres : Essai sur l'évolution de l'idée (1891), Principes de sociologie synthétique (1894), L'instruction intégrale (1895), L'Art de demain (1897), L'Évolution sociale (1909), L'Occultisme (1909) et Alexandre Saint-Yves d'Alveydre (1910). Après sa mort, plusieurs séries de ses articles sur l'astrologie seront rééditées sous différents titres, dont le plus connu est Les génies planétaires (1921).
[modifier] Références
- Milko Bogaard et Marcel Roggeremans, The Martinist Order, [1].
- Joscelyn Godwin, Christian Chanel, and John Patrick Deveney, The Hermetic Brotherhood of Luxor: Initiatic and Historical Documents of an Order of Practical Occultism, Samuel Weiser, Newburyport, 1995.
- Sujata Nahar, Mother's Chronicles, Book Three: Mirra the Occultist, Institut de Recherches Évolutives, Paris, 1986.
