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Charles Gounod est un compositeur français né à Paris le 17 juin 1818 et mort à Saint-Cloud le 18 octobre 1893.
Charles-François Gounod est le fils d'un peintre de talent, Fr-L. Gounod, et d'une femme distinguée qui fut son premier professeur de piano. Après avoir fait ses classes au lycée Saint-Louis, il étudia l'harmonie au Conservatoire de Paris avec Antoine Reicha, Jean-François Lesueur et Jacques Fromental Halévy. En 1837, il remporta le Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand. Il profita de son séjour à la Villa Médicis pour étudier notamment la musique religieuse, surtout celle de Palestrina. En 1839, il remporta le Grand Prix de composition musicale.
En 1859, fut joué au Théâtre-lyrique son Faust, Opéra d'après le drame de Goethe, dans lequel Marguerite est séduite par Faust après qu'il a vendu son âme au diable. Grâce à une superbe partition, incluant le célèbre air de Méphisto Le Veau d'or, l'air de Marguerite dit des bijoux — Ah ! je ris —, immortalisé à sa façon par La Castafiore de Hergé, le chœur des soldats et la musique de ballet de la Nuit de Walpurgis, le succès fut considérable : 70 représentations la première année. En 1867, il publia Roméo et Juliette, opéra d'après Shakespeare, dont les airs les plus connus sont la charmante valse de Juliette, Je veux vivre, et l'air du ténor L'amour, l'amour.
Si Gounod reste surtout réputé pour ses opéras, il composa également deux symphonies — dont la Petite symphonie pour dix instruments à vent (de 1885) — de la musique religieuse — dont son célèbrissime Ave Maria, non destiné à être interprété dans une église et dérivé du premier prélude du Clavier bien tempéré de Bach —, de nombreuses chansons et des arrangements sur des poèmes d'Alfred de Musset ou Victor Hugo, tels Venise, ô ma belle rebelle, D'un cœur qui aime.
[modifier] Œuvres Principales
Période |
Titre |
Représentation |
Type |
Détails |
OPERAS |
1858 |
Le Médecin malgré lui |
Théatre lyrique
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1859 |
Faust |
Théatre lyrique
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Drame lyrique
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Il eut près de 200 représentations puis fut retouché en profondeur et repris en 1869 à l'opéra où il atteignit sa 500e représentation en 1887 |
1860 |
La Colombe |
Bade
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Repris à l'opéra comique en 1866 |
1861 |
Philémon et Baucis |
Théatre lyrique
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1862 |
La Reine de Saba |
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Opéra en quatre actes
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1862 |
Mireille |
Théatre lyrique
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D'après un poème provençal de Mistral |
1867 |
Roméo et Juliette |
Théatre lyrique
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Opéra en cinq actes
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Après une centaine de représentations, il fut vite monté dans les capitales belge et autrichienne et demeure à l'affiche des grandes scènes lyrique mondiales. |
1872 |
Les Deux Reines |
Salle Ventadour
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Sur un drame de Legouve |
1873 |
Jeanne d'Arc |
à la Gaité
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Opéra
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1877 |
Cinq-Mars |
Opéra Comique
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Opéra
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1878 |
Polyeucte |
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Opéra
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1881 |
Le Tribut de Zamora |
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Opéra en quatre actes
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1882 |
La Rédemption |
Birmingham
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Opéra
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1897 |
Sapho |
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Opéra
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MUSIQUES RELIGIEUSES, INSTRUMENTALE, SYMPHONIQUE ET VOCALE |
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Messe de Jeanne d'Arc |
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Mors et Vita (Musique sacrée pour soli, chœur et orchestre, exécuté pour la première fois au Trocadéro en 1886) |
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Morceaux de musiques patriotiques |
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La statue de la Liberté, cantate (fut exécuté à New York au profit de la souscription pour l'érection de l'œuvre de M. Bartholdi) |
|
Petite symphonie, pour 9 instruments à vent |
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Nombreuses mélodies sur des paroles françaises, italiennes ou anglaises qui furent éditées à Paris et à Londres. (citons : La Sérénade de Hugo, Le soir et Méditations d'après Lamartine) |
OUVRAGES LITTERAIRES |
1890 |
Le Don Juan de Mozart |
1890 |
Ascanio de Saint-Saens |
1875 |
Autobiographie de C. Gounod sur la routine en matière d'art (Londres) : ouvrage d'études esthétiques sur la musique, la critique, le public et la propriété des auteurs. |
[modifier] Pour découvrir Gounod
[modifier] Liens externes