Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
C'est au cœur de la guerre de libération que le cinéma algérien vit le jour. Malgré de faibles échos dans les programmations occidentales, il recèle des œuvres pourtant dignes de renommée. Considérons notamment celle de Mohamed Zinet, Tahyia Ya Didou ou Alger l’insolite et le film de Mohammed Lakhdar-Hamina,Chronique des années de braise, palme d’or 1975 au festival de Cannes. Le septième art algérien mène son développement via les festivals et autres activités culturelles.
Une équipe de cinéastes quasi amateurs, vu la précarité de leur formation, produit pour la télévision de 1957, quatre émissions. L'une a pour sujet des infirmières, l'autre capture des images de maquisards en pleine attaque du fief de la colonisation, Ouenza.
Le cinéma s'organise alors selon une sructure plus cohérente, par les constitutions successives d'un comité de cinéma et de Services du cinéma. Afin d'etre protégés, les négatifs des prises dans les maquis sont expatriés en Yougoslavie, solidaire de la cause algérienne.
En conclusion, un climat d'insécurité plane sur la création des premières archives du cinéma algérien.