Cirrhose biliaire primitive
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CIM-10 : | K74.3 |
Désordre cholestatique auto-immun, qui atteint plus les femmes (90% des cas), la C.B.P. est une affection caractérisée par la destruction progressive des petites voies biliaires intra hépatiques, de mécanisme inflammatoire, auto-immun.
Sommaire |
[modifier] Epidémiologie
La C.B.P. est une maladie rare, dont l'incidence annuelle est de 5 à 10 cas par million d'individus. Elle débute en général entre 35 et 55 ans.
[modifier] Histoire de la maladie
Pendant une longue période (5 à 10 ans), la maladie est asymptomatique, si ce n'est l'existence d'une hépatomégalie. Seules des anomalies biologiques peuvent permettre un diagnostic précoce.
La phase symptomatique associe une atteinte de l'état général avec des signes de cholestase : Prurit, ictère.
[modifier] Examens complémentaires
La cholestase biologique associe une augmentation des phosphatases alcalines, des gamma-GT et de la bilirubine conjuguée. L'augmentation des transaminases est tardive.
La présence d'anticorps anti-mitochondrie se retrouve dans 95% des cas, dès le début de la maladie. Ils sont le plus souvent présents à un titre élevé. Ils peuvent être associés à des anticorps anti-nucléaires.
L'imagerie est peu parlante, non spécifique.
La biopsie hépatique signe le diagnostic, mais est rarement pratiquée, surtout dans les cas où les anticorps anti-mitochondrie font défaut.
[modifier] Manifestations extrahépatiques
Les plus fréquentes sont :
- Le syndrome de Goujerot-Sjögren.
- La maladie de Raynaud.
- Manifestations rhumatologiques de type rhumatisme inflammatoire.
- Manifestations cutanées de type sclérodermie.
- Toutes les maladies auto-immunes peuvent s'associer entre elles.
[modifier] Evolution Pronostic
Diverses complications peuvent apparaître, essentiellement liées à l'existence, tardive, d'une hypertension portale. Hémorragies digestives, ascite et oedèmes, encéphalopathie hépatique.
[modifier] Traitement
Corticoïdes, immunosuppresseurs, D-Penicillamine, Colchicine, n'apportent qu'un bénéfice faible, voire nul.
L'acide Ursodesoxycholique pris en continu, le plus précocément possible, a fait la preuve de son efficacité. On peut aussi utiliser la Cholestyramine.
Tous les traitements symptomatiques et la prise en charge spécifique des complications sont indispensables.
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