Coévolution
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Dans son sens le plus large, le terme coévolution désigne un processus d'adaptation évolutive, pressenti par Charles Darwin qui se produit chez deux espèces suite à leurs influences réciproques et éventuellement suite à l'impact de cette évolution sur leurs environnements ou les espèces qui le partagent.
Dans les approches simples, il peut notamment s'agir de l'évolution conjointe dans le temps et/ou l'espace dun parasite ou d'un pathogène et de son hôte, avec des interactions durables évoluant éventuellement vers la symbiose, mais la coévolution peut aussi concerner des associations de plusieurs espèces (de nombreux parasites ont trois hôtes successifs, voire plus).
Un changement subi par une espèce excerce une pression sélective sur l'autre espèce ; et la contre-adaptation développée par la seconde influe à son tour sur la sélection des individus de la première.
La coévolution a surtout été étudiée à travers les relations prédateur-proie, le parasitisme et la symbiose. On ignore encore s'il s'agit d'un mécanisme fondamental de l'évolution, ou s'il n'est qu'une de ses multiples voies.
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[modifier] Exemple de co-évolution
- Angiospermes-Insectes en liaison avec la pollinisation.
- Angiospermes-Animaux en liaison avec la zoochorie ou dissémination des graines.
- Il ne s'agit pas toujours pour une espèce de se défendre contre une autre, et il n'est pas certain qu'un avantage adaptatif évident soit toujours en cause. Ainsi, des orchidées de Madagascar ont co-évolué avec leurs papillons pollinisateurs en développant des tubes nectarifères de plus en plus long (30 cm de longueur) alors que les papillons développaient des trompes de 25 cm.
[modifier] l'Homme impose-t-il de nouvelles formes de coévolution ?
Claudes Combes, spécialiste français de la coévolution note que l'Humanité introduit en effet des processus nouveaux dans le jeu de la coévolution en ayant supprimé ses prédateurs, en domestiquant ou contraingnant nombre des espèces qui l'entourent, en agissant sur le climat de la planète, sur les paysages grâce à la culture transgénérationnelle incluant des savoirs médicaux, vétérinaires et techniques (clonage, génie génétique) qui semblent éloigner de plus en plus l'homme des processus de la sélection naturelle.
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