Composition de l'être dans l'Égypte antique
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Pour les Égyptiens de l'Antiquité, l'être était composé de plusieurs éléments :
- le djet (ou sab) : le corps physique, qui devient khat s'il n'est pas momifié après la mort ;
- le bâ : improprement traduit par âme, le bâ est un principe spirituel qui prend son envol à la mort du défunt ;
- le ka : le double spirituel qui naît en même temps que l'humain et qui survit après la mort ;
- le shout (ou shouyt) : l'ombre ;
- le ren : le nom, partie primordiale de l'être. Sans nom, il n'y a plus d'être. L'effacement du nom était un grand châtiment qui condamnait les criminels à l'oubli.
- Enfin l'akh : l'être spirituel, la clarté qui vit au ciel auprès du dieu Rê après la mort.
Il était primoridial de conserver l'intégrité de l'être après la mort, ce qui explique tous les rites (momification, ouverture de la bouche, etc.) effectués sur le défunt pour que tous ces éléments restent unis dans l'au-delà.
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