Désert du Karakoum
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Désert du Karakoum | |
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Superficie | 270 000 km² |
Latitude | de à |
Longitude | de à |
Altitude | de à m |
Temp. max. | de à |
Précipitations | |
Pays | Turkménistan |
Ressources naturelles |
Le désert du Karakoum, ou du Kara-Koum (en turkmène : Garagum, en ouzbek : Qoraqum, en russe : Каракумы, ce qui veut dire, «Sables noirs») s'étend en Asie centrale essentiellement au Turkménistan dont il occupe plus de la moitié du territoire (350 000 km²).
Sommaire |
[modifier] Milieu naturel
Le désert du Karakoum se caractérise par la formation des takyrs, qui sont des cuvettes de grandes dimensions entourées de dunes.
Les conditions climatiques rudes permettent toutefois la croissance d'arbustes, comme le saksaul et l'acacia des sables.
[modifier] Économie
Il est traversé par le canal du Karakoum, le plus grand du monde : il fait 1375 km de long. Il a été creusé dans les années 1950 et 60 de l'Amou-Daria dont il utilise 15 % du débit, à la mer Caspienne (port de Türkmenbaşy), pour étendre les cultures de coton (tout comme ceux d'Amu-Boukhara et de Kizyl-Orda). Malheureusement, les fuites importantes créent des lacs et des marais, et entraînent une importante salinisation.
Le désert abriterait des gisements significatifs de pétrole.
Les oasis (Tejen) sont d'importants producteurs de coton.
Le désert est également traversé par la ligne de chemin de fer du Transcaspien.
Fleuve : Hari Rud
[modifier] Histoire et civilisations
[modifier] Civilisation des oasis
Le désert du Karakoum a abrité une civilisation de l'âge du bronze, au IIIe millénaire av. J.-C., contemporaine des pyramides de l'Égypte antique.
L'archéologue russe Victor Ivanovitch Sarianidi a découvert dans les années 1970 une cité de ce qu'on appelle depuis la « civilisation des oasis ».
Depuis, la photographie aérienne a localisé une trentaine de sites, dont certains fortifiés.
Les fouilles actuelles sont menées par des équipes russo-italo-turkmènes, notamment dans la nécropole de l'ancienne cité de Gonour Tépé (ou Gonur Tepe) sur le site d'Adji Kui. Les découvertes de mobilier situent le degré d'évolution de la culture : objets de bronze, peignes d'ivoires, miroir en bronze.
L'intérêt de la société telle que la reconstitue Gabriele Rossi-Osmida, est qu'il s'agit d'une civilisation non-guerrière. Les sépultures ne livrent en effet aucune arme, mais beaucoup d'objets destinés à la parure personnelle et aux soins corporels.