Demolition Man
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Demolition Man est un film américain de Marco Brambilla, sorti en 1993.
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[modifier] Synopsis
L'histoire commence en 1996 (autrement dit, "dans un futur proche", car le film est sorti en 1993). Le lieutenant de police John Spartan, surnommé "Demolition Man" à cause de ses méthodes expéditives, parvient enfin à arrêter son ennemi juré, le psychopathe Simon Phoenix, qui a pris en otage une trentaine de personnes. Mais juste avant d'être arrêté, Phoenix provoque volontairement un incendie, dans lequel tous les otages trouvent le mort. Spartan est accusé à tort d'avoir provoqué l'incendie et d'avoir involontairement tué les otages. Il est condamné à être détenu pendant soixante-dix ans dans la cryo-prison, où il sera cryogéné; pendant cette longue période, il devra subir une sorte de lavage de cerveau, en vue de devenir un citoyen qui ne présente aucun danger pour les autres. Au terme se sa peine, il pourra enfin être décongelé et se réintégrer dans la société. Phoenix est lui aussi condamné à purger une longue peine dans la cryo-prison.
Trente-six ans plus tard. La société est désormais non violente, le dernier meurtre remontant à 2016. Les prisons traditionnelles sont devenues inutiles, les dangereux criminels étant depuis des dizaines d'années en état d'hibernation dans la cryo-prison; les pires malfrats y sont détenus à perpétuité, les autres n'y sont que le temps d'avoir leur cerveau "reprogrammé". Simon Phoenix est décongelé plus tôt que prévu et, s'avérant nullement guéri de ses pulsions agressives, parvient à s'échapper de la cryo-prison après avoir tué plusieurs personnes. La police ne sachant plus comment lutter contre de tels criminels, elle décide de recourir à un policier "à l'ancienne", plus expérimenté en la matière: John Spartan. Elle sort Spartan de son hibernation trente-quatre ans plus tôt que prévu et, en échange de sa libération définitive, le charge d'arrêter son ennemi de longue date, Phoenix. Au fil de son enquête, Spartan (et le spectateur avec lui) découvrira un monde "trop parfait", aseptisé, où dire des gros mots est passible d'amende et où l'on fait l'amour par ordinateur interposé.
[modifier] Fiche technique
[modifier] Distribution
- Sylvester Stallone (VF : Richard Darbois) : John Spartan
- Wesley Snipes (VF : Jacques Martial) : Simon Phoenix
- Sandra Bullock (VF : Françoise Cadol) : Lt. Lenina Huxley
- Nigel Hawthorne (VF : Jacques Ciron) : Dr. Raymond Cocteau
- Benjamin Bratt (VF : Patrick Noérie) : Alfredo Garcia
- Bob Gunton (VF : Yves Barsacq) : Le chef Earle
- Glenn Shadix (VF : Patrick Préjean) : Bob
- Denis Leary (VF : Philippe Vincent) : Edgar Friendly
[modifier] Commentaires
C'est avant tout un film d'action, comme nombre de ceux de Sylvester Stallone, avec cependant de l'humour au second degré, notamment lors des scènes où le policier joué par Sylvester Stallone apprend les événements qui ont eu lieu pendant les longues années qu'il a passé dans la cryo-prison. Il apprend que tous les restaurants ont été rachetés par Taco Bell (Pizza Hut dans la version française).
Mais c'est aussi un film cyberpunk, là où l'on ne s'y attendait pas, ou plutôt postcyberpunk, c'est-à-dire un futur proche, hypertechnologique et réaliste qui ne soit pas une dystopie.
[modifier] Anecdote
- Le film a valu au célèbre joueur de basket-ball américain Dennis Rodman le surnom de Demolition Man : à la même époque que la sortie du film, Rodman a commencé à se teindre les cheveux, comme Wesley Snipes dans le film. Rodman affirmera plus tard dans son autobiographie Bad as I wanna be (titre français : Plus méchant, tu meurs) qu'il s'agissait d'une coïncidence, Rodman n'ayant pas vu le film.
[modifier] Liens externes
- Vraie vie : Modifier la constitution pour rendre Arnold Schwarzenegger éligible
- Un « détail tout à fait cyberpunk » : l'interversion de Taco Bell et Pizza Hut. (lien mort, redirection sur archive.org)
- (fr+en) Demolition Man sur l'Internet Movie Database
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