Dino Compagni

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Dino Compagni (vers 1255 - 1324) est un historien-chroniqueur et auteur italien du Trecento.

Sommaire 1 Biographie 2 Œuvre 3 Bibliographie 4 Voir aussi 4.1 Liens internes 4.2 Liens externes

[modifier] Biographie

Dino Compagni naît aux environs de 1255-1260 dans une famille guelfe qui fait partie du "popolo grasso" florentin (la riche bourgeoisie) qui occupe une position de premier plan dans l'Arte di Por Santa Maria, qui devient par la suite l' Arte della Seta (Arte de la Soie). Il est l'un des dirigeants de cet Arte de 1282 à 1295 et en est même plusieurs fois consul. Il se range, contre la faction noble, derrière Giano della Bella et recoit la charge de gonfalonnier de justice. À la mort de Giano della Bella en 1295, il doit s'éloigner quelque temps de la vie politique. Il renoue avec sa carrière en 1300 en soutenant les Blancs et la famille du Cerchi, en conflit avec le parti Noir et la famille Donati.

[modifier] Œuvre

Il est l'auteur de la Cronica della cose occorrenti ne tempi suoi (Chronique de ce qui se passa en son temps ou des événements survenant à son époque) une œuvre originale et une source précieuse pour l'histoire florentine. L’œuvre relate la lutte entre guelfes et gibelins puis entre guelfes blancs et noirs de 1280 à 1312. Rédigée après que son auteur est été éloigné de la vie politique, elle répond à un projet précis, défendre l'idée d'une participation active des Arts mineurs au gouvernement de la commune. La chronique est attachée à un idéal populaire né lors des grandes luttes entre Giano della Bella et les magnats florentins ; elle apparaît ainsi comme le récit détaillé des complots contre Ginao della Bella.

[modifier] Bibliographie

• (it) Stefano Adami, Dino Compagni, in Encyclopedia of Italian Literary Studies, ed. Gaetana Marrone - P.Puppa, Routledge, New York- London, 2006
• Renato Bordone et Barbara Garofani, « Les chroniqueurs italiens », in Isabelle Heullant-Donat (sous la direction d'), Cultures italiennes, Paris, Paris-X-Nanterre, Éditions du Cerf, 2000.
• Christine Klapisch-Zuber, La Maison et le nom. Stratégies et rituels dans l’Italie de la Renaissance, Édition de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, Paris, 1990.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

• Lucie De Los Santos, compte-rendu de la traduction de la Chronique des événements survenant à son époque, par Patrick Mula, Laboratoire italien, n°4
• Jacques Demogeot, Histoire des littératures étrangères, Paris, 1880.

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