Forum des peuples
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Le forum des peuples est une manifestation annuelle organisée depuis 2002 au Mali par la Coalition des alternatives africaines dettes et développement (CAD-Mali) réunissant les « altermondialistes » des pays en développement. Il se veut un contre sommet africain au G8.
Réunie à la même période que le sommet des chefs d’États et de gouvernement du G8, le forum des peuples se veut un « espace populaire d’éducation, d’échanges, de communication, d’information, des actions citoyennes et de construction des alternatives à la mondialisation néolibérale ». Le forum des peuples représente historiquement la première rencontre citoyenne des peuples d'Afrique en contrepoint au sommet du G8, qui se présente d'ailleurs comme «contre sommet africain au G8».
Sommaire |
[modifier] Éditions 2002 et 2003
Les deux premières éditions se sont déroulées à Siby.
[modifier] Édition 2004
En 2004, le Forum des peuples a eu lieu à Kita. À l’issue des débats de ce 3e Forum des peuples, les participants ont adoptés une déclaration finale qui rejette les politique néo-libérale et demande notamment la démocratisation des systèmes politiques, une participation des peuples dans la définition des politiques de développement, la construction d’un service public de santé et d’enseignement accessible à tous, l’annulation de la dette des pays du Tiers-monde, l’arrêt des privatisation, le rejet des OGM, le droit à la protection des agriculteurs par la mise en place à l’importation. [1]
[modifier] Édition 2005
Le quatrième forum des peuples s'est déroulée du 6 au 9 juillet 2005 à Fana (Mali), à une centaine de kilomètres de Bamako en direction de Ségou.
[modifier] Édition 2006
La 5e édition du Forum des peuples a eu lieu à Gao du 14 au 17 juillet 2006. Dans une déclaration finale, les participants, venu pour la plupart d’Afrique mais aussi d’Europe et d’Amérique du Nord, ont réclamé «La suppression du FMI et de la Banque Mondiale et la mise sur pied d’institutions nouvelles contrôlées démocratiquement par les États et les citoyens au service du développement réel et durable », l’arrêt des privatisation et la nationalisation des sociétés stratégiques, l’annulation totale et inconditionnelle de la dette des pays du tiers-monde. Les participants également rejettent « la politique répressive et sélective de l’immigration » et demande résolution rapide des conflits au Darfour (Soudan), en Côte d’Ivoire et au Proche-Orient.[2]
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
[modifier] Notes
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