François Bouché
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François Bouché est né le 17 juillet 1924 à Sermiers (Marne) et décédé le 18 avril 2005 à Marseille. Il était sculpteur, professeur aux Beaux Arts de Luminy et Membre de L'Académie des Sciences, des Arts et des Lettres de Marseille .En 1946 Il est l'auteur du mémorial des martyrs de la Résistance au Mont-Valérien à Suresnes (92). Jeune artiste assoiffé d'apprendre, François Bouché fréquente de nombreux "maîtres" dont les principaux furent : Marcel Gimond, Henri Laurens, Constantin Brancusi, Germaine Richier, Ossip Zadkine.Il fait son entrée au "Bénézith" en 1973.
[modifier] Son œuvre
Pour François Bouché le dessin a toujours été un moyen d'expression privilègié, pas de sculpture sans dessins préparatoires ; De la, ces expositions qui sont parfois uniquement consacrées au dessin. Le MOMA (le Musée d'Art Moderne de New York) fera l'acquisition de quatre dessins (1950), six au Musée de Berne(1948), quatre au Musée Van Der Felz à Amsterdam (1946). On retrouve ses œuvres, sculptures, dessins, mais aussi peintures chez de nombreux collectionneurs, particulièrement en Italie, pays avec lequel il entretenait des rapports privilègiés (bon nombre de ses œuvres en bronze seront coulées chez le fondeur Venturi à Bologne).
Dans sa ville d'adoption, Marseille, et ses environs on peut admirer quelques unes des œuvres de François Bouché :
Le "Nostradamus "de Salon de Provence (sculpture monumentale de 14.40 m de hauteur).
La "Méditerranée" (26 tonnes) pour le port autonome de Marseille.
Le "bruit de la mer" pour la ville de Cassis ainsi que le Monument aux Morts .
Le "grand Crucifix" en acier inox et argent dans l'église Saint Georges de Marseille.
Une sculpture en acier au Lycée Diderot de Marseille.
La "Méditerranée", sculpture en marbre blanc de Carrare au square des frères Ambrogiani (allées Turcat Méry - Marseille).
Le buste d'Antonin Artaud, une de ses dernières œuvres, au carrefour des Cinq Avenues de Marseille.
François Bouché a été incinéré à Marseille le 20 avril 2005.
Bien qu'ayant refusé les compromissions, de nombreux critiques le situent comme "l'un des grands sculpteurs de ce siècle".
" La commande idéale est celle que l'on se fait à soi-même" (François Bouché).
Sources : Raoul Devilliers, Hommage à François Bouché (1989)