François Perroux
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François Perroux (19 décembre 1903, Saint-Romain-en-Gal - 2 juin 1987) fut un économiste français. Il a été nommé Professeur au Collège de France, après avoir enseigné à l'Université de Lyon et à l'Université de Paris.
[modifier] Parcours et combat
L’Institut de Sciences Mathématiques et Economiques Appliquées (ISMEA), que François Perroux a créé en 1944 - sous le nom d’Institut de Science Economique Appliquée (ISEA)-, a une longue histoire. Les riches heures de ses débuts suffiraient à justifier que cet espace de travail et d’échanges perdure en ce nouveau siècle. Or, l’héritage de François Perroux se trouve menacé, au moment même où renaît partout dans le monde l’exigence d’un « dialogue sur l’essentiel », pour « une économie de tout l’homme et de tous les hommes ». Dans ce contexte, l’ISMEA a voulu (et veut encore) contribuer activement aux débats que suscite l’évolution de l’économie réelle et théorique contemporaine.
"Changer les textbooks ou changer la réalité" disait François Perroux pour exprimer son insatisfaction face aux idées et aux doctrines économiques communément admises à son époque. Aujourd’hui son appel à une « critique de la raison économique et de la raison statistique » est à nouveau pressant. De part et d’autre, ici et là, monte la demande d’un « autre» discours sur l’économie et s’avive le besoin d’un savoir d’intention scientifique sur la dynamique réelle de nos sociétés. Il faut penser l’Economie du XXIème siècle.
Inventer des sociétés neuves ne relève, pour François Perroux, ni de l’utopie ni du mythe. Aujourd’hui, à nouveau, les luttes et l’auto-résistance des plus défavorisés expriment le besoin d’un nouveau dépassement des ukases de l’ordre marchand ; un dépassement portant reconnaissance de la finalité objective de l’économie : une participation plénière de tous à la vie, dans toutes ses dimensions sociales.
Ainsi, la méthode Perroux dans le cadre d'une économie d'"intention scientifique", se voulait capable d'une offre de propositions, laissées à l'arbitrage des appareils politiques. Propositions que, selon lui, l’économie politique est capable de mettre en oeuvre, sous réserve de s'appuyer sur l'ensemble de ses dimensions (1§), et, sous réserve de se détourner de l’économie axiomatique, ou "économie d'intention idéologique" (2§).
[modifier] Fondements dune économie politique
Dans une première approche, l’économie concrète apparaît comme un embrouillamini de faits, de décisions, de données statistiques brutes, de prévisions ; sorte de chaos où les éléments varient continuellement sans liens apparents entre eux. Pourtant, la réalité économique n'est pas chaotique en soi… au demeurant, sa cohérence interne n'est pas perçue immédiatement.
L’économie politique doit avoir pour objectif de rendre intelligible le réel. Cet objectif, elle doit chercher à l’atteindre en tenant compte de l’épaisseur historique, qui caractérise les faits de société, dans toutes leurs dimensions : politique, sociale, institutionnelle, etc. Elle doit, par conséquent, privilégier un principe globalisant et interdisciplinaire et contribuer à offrir une grille d’analyse pour le capitalisme et pour un au-delà du capitalisme.
[modifier] Rendre le réel intelligible
Le but de la discipline économie politique consiste d'abord à rendre la réalité économique intelligible, à saisir l'évolution du réel et, dans un deuxième temps, à prévoir et à agir sur ce réel. Le pouvoir économique, ce « banni récalcitrant », est un ingrédient inéliminable de l'activité économique et, par conséquent, la politique, entendue comme l’art et la pratique du gouvernement des sociétés humaines, constitue une composante de l'économie politique.
Pour rendre la réalité économique intelligible, l'économie politique doit recourir à des abstractions, à des concepts, à des maillons de raisonnements déductifs qui lient les concepts entre eux, voire à des modèles qui se doivent d'être une représentation simplifiée de la réalité qu'elle vise à expliquer.
Pour construire ces abstractions, l'économiste pose des hypothèses simplificatrices. Il n'est pas libre du choix de ces hypothèses. Il choisit celles qui sont susceptibles de fournir des abstractions qui peuvent rendre compte du réel. Pour respecter cette règle de raisonnement, l'économiste doit constamment être attentif à la validité, souvent limitée dans le temps, des hypothèses simplificatrices sur lesquelles reposent les abstractions. Le moment empirique, celui de la vérification des thèses par les faits, fait partie intégrante de l'économie politique.
[modifier] Une discipline dotée d’historicité
Pour rendre compte du réel, l'économie politique doit avoir une vision historique des phénomènes socio-économiques, que mille fils rattachent au passé : histoire économique, histoire sociale, histoire institutionnelle … La compréhension du présent nécessite celle du passé.
Si nous admettons que le capitalisme constitue un système économique, la théorie économique qui veut le rendre intelligible doit se fonder sur un système de concepts. Elle ne peut rendre compte de la variété des formes du capitalisme qu’en élaborant de nouvelles catégories abstraites dans la filiation du noyau des concepts fondamentaux. Car, les hypothèses simplificatrices, les enchaînements théoriques, que la pensée économique véhicule sont, eux aussi, dotés d'historicité..
Les agents économiques, toujours inégaux entre eux, n'ayant pas d’attributs immuables et intangibles, sont historiquement situés. Les travailleurs d'aujourd'hui, du moins dans les pays industrialisés, n'ont pas, comme ceux du XIXème siècle, que leurs chaînes à perdre. Ils ont engrangé des acquis ; de manière plus générale l'homme, « construit social », a sa culture, sa tradition, son vécu, dont l’homo oeconomicus ne saurait refléter l’épaisseur. Les conditions objectives, dans lesquelles il est amené à poser ses choix, ne se déroulent pas en vase clos. Elles s'insèrent dans un cadre juridique et institutionnel donné. Elles s'exercent en incorporant le progrès technique et le social imprègne tous les pores de l'activité économique.
[modifier] Un principe globalisant et interdisciplinaire
Si la réalité socio-économique est une, la discipline "économie politique" doit s'inscrire dans un ensemble de disciplines qui étudient la société. Elle ne peut pas être séparée des autres disciplines des sciences humaines. A défaut de quoi, elle se désincarne. Au demeurant, mettre l'accent sur les relations interdisciplinaires, sur l'osmose entre l'économie politique et les autres disciplines des sciences humaines n'entame pas l'autonomie ni la légitimité de l'économie politique. Cela l'enrichit. Détachée de cette exigence, l’économie axiomatique a très rapidement perdu sa pertinence.
[modifier] Le Scientisme de l'économie axiomatique
Face à l’ambition fondatrice de l’économie politique, la pensée économique orthodoxe se préoccupe uniquement de la cohérence interne de sa doxa. Elle choisit de nier l'histoire, y compris l’histoire des faits et de la pensée économiques. Elle se présente comme une idéologie pour le « capitalisme avare », comme une justification d’un capitalisme débridé.
[modifier] Une « science » pure
La pensée économique qui se proclame "unique", se veut pure. Elle prétend déduire la théorie macroéconomique de l’analyse microéconomique, construite elle-même à partir d’une conduite rationnelle, discutable, de l’individu. Elle se coupe volontairement des autres disciplines des sciences humaines. Elle ne reconnaît pas la scientificité de la démarche de l’historien, du sociologue, du politologue, de l’anthropologue, etc. Par conséquent, elle ne prend pas en compte les apports des autres disciplines des sciences humaines. Mais, au rebours, la théorie économique « orthodoxe » réfute les spécificités des différentes disciplines des sciences humaines. S’appuyant sur ses micro-fondations et une mathématisation fonctionnant comme auto-justification, elle s’immisce, avec ses outils utilitaristes discutables, dans les domaines du politologue, du sociologue, de l'anthropologue, de l'historien, du juriste. Elle établit sa vocation hégémonique à l’égard des autres sciences humaines.
Cependant, l’ampleur des contradictions accumulées dans l’économie réelle (éclatement du rapport salarial, domination de la sphère financière, désarticulations absolues des tissus économiques au Sud, réduction de l’alphabétisation et diminution de l’IDH dans plus de 20 pays, etc.), et la fragilité des idéologies véhiculées par l’économie orthodoxe (aptitude régulatrice d’un marché fabulé), lui interdisent de dissimuler davantage la réalité des pratiques (exigence de croissance du taux de profit par la sphère financière, volonté exprimée de précarisation du salariat, recul des formes étatiques de solidarité, fétichisme de l’argent, etc.) qui font du capitalisme débridé un agencement dangereux, c’est-à-dire socialement inacceptable ; donc incapable de produire du sens et de la cohérence pour les populations de cette planète, dont la taille ne cesse de croître. Pour ces raisons, les tenants de l’économie axiomatique doivent en organiser la domination.
Pour établir sa domination «scientifique», l’économie axiomatique a paradoxalement cessé d’être un lieu de confrontations scientifiques entre des « visions » du système. Elle est, au contraire, devenue une pure entreprise idéologique, au sens où elle reproduit un dogme au sein d’instances auto-contrôlées et non critiques, en s’appuyant sur des Etats en voie de démembrement, dont les appareils politiques utilisent ce discours pour invoquer leur impuissance.
En d’autres termes, l’économie orthodoxe se résume à une économie axiomatique, aux vertus scientifiques ou appliquées tout à fait discutables ; repoussant aux frontières de la discipline l’économie politique, qui, par le regard qu’elle porte sur les faits, non subsumables à des bases de données, demeure trop ostensiblement dans le registre d’une Science de l’Homme et de la Société.
[modifier] Une « science aveuglante »
Empêtrée dans ses préceptes, l’économie axiomatique refuse de voir l’état du monde. Mais, elle nous empêche aussi d’en saisir tous les délabrements. Or, si les forces du marché se développent sans entraves, si les résistances ne s'amplifient pas suffisamment, la forme capitalisme débridé risque de devenir la forme dominante du capitalisme sur le plan mondial : au Nord, au Sud, à l'Est.
Dans les pays industrialisés du Nord, le capitalisme est dominant depuis une longue période historique. Alors que, principalement depuis la deuxième guerre mondiale, le rapport de forces moins défavorable aux "have not" a permis l'érection d'un socle étatique solide ; autorisant l’essor et la satisfaction d’un certain nombre de besoins collectifs. Ce mouvement progressiste s’est heurté, avec les idéologies économiques du « thatchérisme » et du « reaganisme », à des mesures et des pratiques qui démantèlent, depuis lors, les entreprises publiques et qui entament les conquêtes sociales.
Au Sud, dans l'ensemble des pays qui avaient choisi une voie tiers-mondiste de développement, le capitalisme débridé s'engouffre à pas de géant. Après la décolonisation, la plupart des pays du Sud avait fait donner l'Etat pour sauvegarder une certaine autonomie par rapport à la domination exercée par les grands acteurs du marché mondial ; cela pour permettre l'accès des populations les plus démunies aux biens vitaux, Mais, depuis les années 1970, au profit des grandes compagnies internationales et des bourgeoisies locales et sous la férule du FMI, une vague de privatisations détricote, là encore, le secteur étatique, trouvant sa légitimation dans les propositions de l’économie axiomatique. Libéralisation et déréglementation résument les axes privilégiés des politiques économiques. Les mouvements de capitaux internationaux et les bourses des valeurs mobilières s’épanouissent ; pendant que la dépendance vis-à-vis du marché mondial, des investissements étrangers et de la finance internationale, couplée à un endettement dramatique prend de plus en plus d'ampleur dans la vie concrète des peuples. A l'interne, les inégalités entre régions et une répartition de plus en plus inique du revenu national accroissent la pauvreté en termes absolus.
A l'Est, enfin, le capitalisme s'enfourne dans une immense zone géographique jadis cadenassée : l'Europe centrale et orientale dont l'ex-Union Soviétique, la Chine, le Vietnam. Au bas mot, 1.700 millions d'hommes et de femmes sont engloutis par le maelström d’une transition chaotique vers une improbable économie de marché, marquée par l’explosion des inégalités.
A l'Est, au Sud, au Nord, le débridement du capitalisme avare proclame "qu'il n'y a pas d'alternative" et que la mondialisation de la forme la plus débridée du capitalisme est incontournable. Cette pensée, dite unique, et les pratiques sociales qu'elle engendre, se heurtent, depuis quelques années à des critiques, à des résistances, à des contestations de plus en plus vigoureuses. Il n'y a donc pas de fatalisme et l'exigence d'une alternative est là !
[modifier] L'ISMEA, un héritage incontournable de François Perroux
Instabilité, incertitude, souffrances, misère génèrent un malaise général dans la culture, pour paraphraser Freud, et appellent, pour le monde, un diagnostic mieux fondé , pour paraphraser Keynes ; or, comme nous l’avons déjà mentionné, chacun peut voir renaître partout dans le monde l’exigence d’un « dialogue sur l’essentiel », pour « une économie de tout l’homme et de tous les hommes ». L'héritage de François Perroux et l’ISMEA constitue un patrimoine à valoriser, au service de la refondation d’un «noyau dur » de l’économie politique, peut se présenter comme un lieu de débats et de réflexion constitutifs d’un projet global et cohérent. En effet :
1-L’ISMEA est un « outil de travail », comme l’avait été l’ISEA. C’est cette structure associative qui a « produit » une réflexion, une conceptualisation et des modélisations utiles à la compréhension de l’économie du XXème siècle, dans une perspective théorique et pratique : travaux de Comptabilité Nationale (INSEE), études sur les évolutions démographiques en Europe (UE), contrats sur l’inflation (Direction de la Prévision) et sur l’endettement international (CNRS), recherches de prospective industrielle ;
2- L’ISMEA dispose d’un vaste réseau de relations internationales. Le rayonnement de la pensée de François Perroux, ou, parmi d’autres, d’Henri Bartoli, de Gérard de Bernis, de Marie Lavigne, de Jean Marczewski, de Maximilen Rubel, de Jean Weiller, et l’activité éditoriale, comme les recherches menées à l’ISMEA, en particulier, sur le développement ont nourri des échanges et des coopérations en matière d’enseignement et de recherche avec le milieu académique et professionnel dans un très grand nombre de pays ;
3- Deux revues sont issues des premières publications de l’ISEA : Economie Appliquée(trimestrielle) et Economies et Sociétés (mensuelle). Toutes deux sont diffusées en France et à l’étranger et sont répertoriées dans les plus connus des index bibliographiques anglo-saxons. Propriétaire de ces titres, l’ISMEA en dirige les structures éditoriales et en assure la fabrication et la diffusion par l’intermédiaire des Presses de l’ISMEA. L’ISMEA a eu soixante ans en 2004 ; François Perroux aurait eu 100 ans en 2003 ; 2007 aura été le 20e anniversaire de sa disparition. Pourtant, il faut considérer que son œuvre, continuée et amplifiée par les équipes autour de Gérard de Bernis, est encore largement susceptible de "contaminer (to infect) l’imagination du monde économique", pour reprendre l’expression du Centre pour une analyse d’économie politique, de New-York, qui présente François Perroux en ces termes : « François Perroux appartient à ce petit noyau étrange de français qui, en dépit de la domination anglo-saxonne dans le domaine de l’économie, continue de contaminer l’imagination du monde économique grâce à ses idées novatrices ». L’ISMEA se présente, ainsi, tout naturellement, à la suite de François Perroux, comme le lieu d’un débat sur les formes de l’alternative en interpellant l'évolution "naturelle" du capitalisme en ce début du XXIe siècle.
[modifier] Publications
- Perroux, François (1926). Le problème du profit. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 406.
- Perroux, François (1928). "La dictature du prolétariat chez les marxistes." Le droit ouvrier XXIV (3): 115-36.
- Perroux, François (1935). Des mythes hitlériens à l'Europe allemande. Lyon, Bosc Frères, M. & L. Riou, 156.
- Perroux, François (1938). "Limites et dépassement de la notion de classe." Esprit VI (68): 161-80.
- Perroux, François (1943). La valeur. Paris, Pressés Universitaires de France, 403.
- Perroux, François (1946). Libéralisme et liberté. Mélanges économiques dédiés à M. le Professeur René Gonnard. Paris, Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence: 299-316.
- Perroux, François (1947). "L'Amérique et les responsabilités d'une économie internationalement dominante." Économie appliquée XL (2): 335-50.
- Perroux, François, Pierre Uri, et al. (1947). Le revenu national : Son calcul et sa signification. Paris, Presses Universitaires de France, 310.
- Perroux, François (1949). "L'effet de domination et les relations économiques." Économie appliquée XL (2): 271-90.
- Perroux, François (1950). "Le pool du charbon et de l'acier et le plan Schuman - Illusions et réalités." Économie appliquée XL (2): 351
- Perroux, François (1951). Le capitalisme. Paris, Presses Universitaires de France, 136.
- Perroux, François (1952). "L'Anglo-Iranian Company et les effets de domination." Économie appliquée (1): 151-68.
- Perroux, François (1954). L'Europe sans rivages. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 859.
- Perroux, François (1957). "Le profit et les progrès économiques." Revue de l'Action Populaire (112): 1049-63.
- Perroux, François (1958). La coexistence pacifique. Paris, Presses universitaires de France, 209.
- Perroux, François (1960). Économie et société : contrainte, échange, don. Paris, Presses universitaires de France, 186.
- Perroux, François (1961). L'économie du XXe siècle. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 814.
- Perroux, François (1963). Dialectiques et socialisation. Œuvres. K. Marx. Paris, Gallimard. I: 2000.
- Perroux, François (1963). "L'économie des États-Unis : un « leadership » difficile." Tiers Monde IV (370): 539-57.
- Perroux, François (1963-75). Pouvoir et économie généralisée. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 605.
- Perroux, François (1965). Les techniques quantitatives de la planification. Paris, Presses Universitaires de France, 309.
- Perroux, François (1965). "La pensée économique de Joseph Schumpeter. Les dynamiques du capitalisme", Genève, Librairie Droz.
- Perroux, François (1966). "Intégration économique. Qui intègre ? Au bénéfice de qui s'opère intégration ?" Économie appliquée XIX (3-4): 389-414.
- Perroux, François (1968). "L'intégration et l'échec de la théorie traditionnelle des échanges extérieurs." Économie appliquée XXI (2): 379-96.
- Perroux, François, Ed. (1969). Recherche et activité économique. Collection U. Paris, Armand Colin.
- Perroux, François (1969). Le pain et la parole. Paris, Les Éditions du Cerf, 334.
- Perroux, François (1969). François Perroux interroge Herbert Marcuse ... qui répond. Paris, Aubier, 211.
- Perroux, François (1970). Aliénation et société industrielle. Paris, Gallimard, 185.
- Perroux, François (1970). "Les conceptualisations implicitement normatives et les limites de la modélisation en économie." Économies et Sociétés M. (26): 2255-307.
- Perroux, François (1971). "L'équilibre de von Neumann, premier essai d'évaluation." Économies et Sociétés V (10): 1687-702.
- Perroux, François (1971). "Structuralisme, modèles économiques, structures économiques." Économie appliquée XXIV (3): 329-51.
- Perroux, François (1972). Masse et classe. Paris, Casterman, 146.
- Perroux, François (1973). Pouvoir et économie. Paris, Dunod, 139.
- Perroux, François (1974). "L'Europe fin de siècle." Économie appliquée XL (2): 369-84.
- Perroux, François (1975). "Politique du développement et lacunes du calcul économique." Mondes en développement (10): 191-202.
- Perroux, François, Ed. (1975). Critique de la raison économique. Paris, Centre d'études internationales pour le développement.
- Perroux, François (1976). "Critique de la raison économique et de la raison statistique." Économie appliquée XL (2): 303-23.
- Perroux, François (1979). Les entreprises transnationales et le nouvel ordre économique du monde. Lyon, Institut des Sciences Sociales Appliquées, 112.
- Perroux, François (1979). De la frugalité : Tévoédjré rencontre Rousseau. Choisir: 35.
- Perroux, François (1980). "Pérégrinations d'un économiste et choix de son itinéraire." Économie appliquée XL (2): 197-212.
- Perroux, François (1980). "L'Université : une institution dans la société." Réseaux (37-38): 19-34.
- Perroux, François (1980). Qu'est-ce qu'un économiste ? Archives de l' Isméa. Paris: 12.
- Perroux, François (1981). Pour une philosophie du nouveau développement. Paris, Aubier : Presses de l'Unesco, 279.
- Perroux, François (1982). Dialogue des monopoles et des nations : "équilibre" ou dynamique des unités actives. Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 473.
- Perroux, François (1986). Chômage : complexité de l'analyse et profil des stratégies. Association des Amis de François Perroux. Lyon, AAFP.
- Perroux, François (1993). "François Perroux, œuvres complètes", 6 tomes, Grenobles, Presse Universitaires de Grenoble.
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