Francisco de Paula Santander

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Francisco José de Paula Santander y Omaña (2 avril 1792 – 6 mai 1840) était un militaire et homme d'état colombien, héros de l'indépendance.

[modifier] Biographie

D'abord étudiant en droit, il arrête ses études en 1810 pour s'engager dans la lutte pour l'indépendance. Au début sous-lieutenant, il gravit les échelons et finit par être nommé général en 1819 après la participation décisive de ses troupes à la victoire de Simon Bolivar à la bataille de Boyacá.

Après l'indépendance de 1819, il est d'abord nommé vice-président de Cundinamarca (qui à cette époque regroupait le territoire de la Colombie actuelle), puis en 1821 vice-président de l'ensemble de la Grande Colombie pour 5 ans.

Ses visions politiques (constitution démocratique) commencent à diverger de celle de Bolivar et des militaires. Malgré cela, Bolivar est élu président en 1826 et Santander est son vice-président. Cependant, suite à un attentat manqué contre Bolivar (qui s'était auparavant déclaré dictateur), il est condamné à l'exil en 1828. Il vit alors en Europe et aux États-Unis. Rappelé en Colombie à la mort de Bolivar en 1830 (dissolution de la Grande Colombie), il est président de la Nouvelle-Grenade à titre provisoire de 1832 à 1833, puis élu de nouveau pour les 4 années suivantes.

En 1837, il est battu par José Ignacio de Márquez. Il entre alors au sénat et devient président du congrès. Il tombe gravement malade et meurt en 1840, alors qu'il préparait la campagne électorale pour revenir au pouvoir suprême.

[modifier] Principales actions comme président

Durant ses mandats de président de Nouvelle-Grenade, Santander a fortement appuyé l'éducation, qu'il jugeait indispensable pour mettre en œuvre les défis d'une nouvelle nation. Il est l'auteur de réformes économiques visant à supprimer les effets pervers du système colonial. En politique étrangère, il obtient la reconnaissance de son pays par le Venezuela en 1833 et par le Saint-Siège en 1835.