GUAM (Alliance)
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[modifier] Histoire
Le GUAM — Organisation pour la démocratie et le développement est l'alliance forgée en 1996, au sein de la Communauté des États indépendants, entre 4 pays de l'ancienne URSS : Géorgie (Géorgie), Ukraine (Ukraine), Azerbaïdjan (Azerbaïdjan) et Moldavie (Moldavie). L'Ouzbékistan (OUzbékistan) a d'abord rejoint cette alliance pour former le GUUAM en 1999, puis l'a quittée en mai 2005. L'objectif de ces pays est de réduire l'influence russe dans la l'espace post-soviétique. L'ordre des lettres a été choisi pour faire référence aux USA puisque Guam est une petite île américaine.
En février 2006, le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andreï Vesselovsk, évoque la possibilité pour le GUAM de devenir une organisation internationale au printemps 2006. L'arrivée de Viktor Iouchtchenko à la présidence Ukrainienne pourrait redonner une dynamique à l'alliance.
Au sommet du GUAM des 22 et 23 mai 2006, les ordres du jour furent l'assurance de l'indépendance énergétique ainsi que le passage du GUAM au statut d'organisation internationale. La présence de plusieurs pays d'Europe de l'est ainsi que d'un envoyé de États-Unis atteste de l'ouverture du GUAM vers l'Europe et les États-Unis.
[modifier] Enjeux Politiques
Soucieuses de se rapprocher de l'Union européenne et de l'OTAN, les pays du GUAM font face à la défiance de la Russie, qui a notamment arrêté en 2006 de subventionner l'Ukraine et la Moldavie par des tarifs préférentiels sur son gaz ou a interdit la même année l'importation des vins et des eaux minérales géorgiens, pour des raisons dites "sanitaires".
Les États-Unis, intéressés par un affaiblissement politique de la Russie, ont soutenu cette alliance avec des aides financières et le soutien au sein du FMI. On peut considérer que la création du GUAM relève d'une nouvelle politique d'endiguement, élaborée dans les années cinquante dans le but de ceinturer l'URSS par un réseau d'alliances.
De nos jours, cette politique est toujours utilisée afin de trouver un autre passage que la Russie pour les gazoducs et les oléoducs. En l'occurrence, le GUAM veut développer une voie d'exportation du pétrole azerbaïdjanais contournant la Russie via la Géorgie, la Mer noire, et l'oléoduc ukrainien Odessa-Brody (frontière polonaise). [1]
Le GUAM a donné lieu à pas ou peu de réalisations concrètes, limité par le manque de moyens et le manque d'un objectif commun précis. En mai 2006, le politologue azerbaïdjanais Zardust Alizade exprime encore ses doutes quant aux perspectives de développement de l'alliance, et l'obtention de résultats pratiques.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
- ↑ Le Monde, 26 mai 2006
