Hervé Chabalier
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Né en Lozère, il entre au Centre de formation des journalistes où il s’impose comme le leader de la contestation estudiantine. Militant de la JCR, il est contacté pour faire partie de l’aventure de Politique-Hebdo mais il ne donne pas suite. Après un passage à RTL, il entre en octobre 1972 au service “Notre Epoque” du Nouvel Observateur.
Mais s’il traite de sujets de société, c'est parfois de manière engagée (avortement, liberté sexuelle, toxicomanie). Il a même droit de publier ses enquêtes sur le racisme, la toxicomanie ou la réforme de l’ORTF (1974) dans le cadre des documents de la semaine. Il traite aussi des mouvements régionalistes basque, occitan ou corse . Ainsi, il met un pied dans le service “Événement”, ce qui lui permet d’écrire quelques articles de politique étrangère. Mais là aussi, c'est pour dénoncer la dictature des colonels en Grèce ou l’agonie du franquisme en Espagne (mars 1974).
Il n’en reste pas moins qu’il aspire à effectuer plus de reportages à l’étranger et à des perspectives de carrière. Or, Le Nouvel Observateur ne pouvant le lui offrir, il profite du lancement du Matin pour quitter l’hebdomadaire. Il y occupe le poste de grand reporter au service Événement jusqu’à ce qu’il soit promu rédacteur en chef-adjoint en août 1981.
